Lectures de Juillet 2021

Ann Patchett : La Maison des Hollandais. Une auteure contemporaine qui me tient en haleine.

Je me plonge dans « Le temps gagné » de Raphaël Enthoven.

Nos révolutions de Jane Smiley (la suite de Nos premières années)

je compte lire la trilogie

Après Mourir m’enrhume, de Chevillard, je commence Pierre qui roule de Donald Westlake, premier polar de la série Dortmunder.

- La Seule histoire : Julian Barnes

ayant terminé la belle lecture du livre d'Obioma "la prière des oiseaux" je commence l'Ermite à Paris d' Italo Calvino

Ah ! harponnée !

Tristram a écrit:

Dreep a écrit:Le Courtier en Tabac de John Barth

Oui, ça à l'air d'un curieux challenge _ Sterne, Cervantes ! J'espère que tu nous en diras deux mots !

Bon, j'aime bien Le Courtier en Tabac, hein. C'est drôle. Ce n'est pas la grande passion pour autant, et j'avoue avoir sauté quarante pages (ce que je fais très rarement).

J'ai commencé Tine de Herman Bang.

Pour des temps prochains, je me tâte à lire ou Quatre générations sous un même toit de Lao She, ou le premier volume (les 7 premiers tomes, donc) des Hommes de bonne volonté de Jules Romains.

Aller-retour New York : Henry Miller
C'est un livre autobiographique adressé à son ami Alfred Perlès.
Vivant et meme plein de verve.
Mais le propos est est tellement excessif qu'il en devient ridicule et caricatural.
Tout ce qui concerne l'Amérique -et ses habitants- est abominable alors qu'en France,
tout le monde est beau et gentil.
Miller se montre odieux envers les femmes, les juifs surtout, les intellos...
Au point que Miller lui-meme a supprimé ou adouci
certains passages injustifiables se rapportant aux juifs.
Il s'en justifie après coup en disant qu'en 1934, il était plus excessif et plus jeune.

Je ne connaissais pas cet aspect de lui et j'aurais préféré ne pas le connaitre.
Il est vrai qu'il était dans la mouise et que cela le rendait injuste et cruel.
Il était loin d'etre reconnu littérairement et il n'avait pas encore rencontré
Durrell, Anais, June et les autres.
Par la suite, il polira son image et va changer socialement et humainement.
Meme s'il reste fondamentalement lui meme, plus complexe qu'on pourrait le croire
et plus interessant.

tout homme peut s'amender Bix, s'il l'a fait il faut l'apprécier !

Dreep a écrit: Pour des temps prochains, je me tâte à lire ou Quatre générations sous un même toit de Lao She, ou le premier volume (les 7 premiers tomes, donc) des Hommes de bonne volonté de Jules Romains.

Si tu te lances dans "Les Hommes de bonne volonté", je serais curieux de ton avis. J'avais lu cette "saga" il y a une bonne vingtaine d'années avec grand plaisir. J'ai relu dernièrement le premier volume "Le 6 octobre".
Bien sûr, c'est inégal selon les épisodes, mais sans le placer au pinacle de la littérature française du 20e siècle, l'unanimisme de Jules romains ne mérite pas l'oubli total dans lequel il a sombré...
Pour ma part, je lis "Numéro zéro" d'Umberto Eco.

tu es dans les titres à chiffres Arensor ?

Ah ! Eco !

« Les perdants, comme les autodidactes, ont toujours des connaissances plus vastes que les gagnants, pour gagner il faut savoir une seule chose et ne pas perdre son temps à les connaître toutes. Le plaisir de l’érudition est réservé aux perdants. Plus quelqu’un sait de choses, plus elles lui sont allées de travers. »
« Afin de me libérer du vice de la citation, j’ai décidé de ne plus écrire. »

Umberto Eco, « Numéro zéro », I

« ‒ Les soupçons ne sont jamais exagérés. Soupçonner, soupçonner toujours, ainsi tu trouves la vérité. N’est-ce-pas ce que préconise la science ? »
Umberto Eco, « Numéro zéro », III

- .Molly Keane : Un beau mariage.
Roman d'été ou potage au fiel ?

Vladimir Nabokov, L'Exploit

Mes soldats de papier (1933-1941), de Victor Klemperer. Journal intime se confondant en grande partie avec une observation de la progression du nazisme dans l'environnement de l'auteur. Observation se basant, inévitablement, pour une part non-négligeable sur sa vie privée (tant intéressante que touchante, problème d'argent, temps passé à faire la vaisselle (oui oui), considérations sur sa vieillesse, effort constant et poussif de sauver ou de bâtir son bonheur avec sa femme), ce qui colore l'ensemble. J'approche doucement de la moitié de l'ouvrage.

Le Carillonneur, de Georges Rodenbach. Œuvre moins esthétisante que Bruges-la-Morte (tout en l'étant tout de même), mais plus "riche", diverse. Pages sublimes où le personnage principal va de Bruges (à nouveau) jusqu'à la mer, en songeant à cette mer (et à l'Histoire) s'étant retirée de cette distance, et ayant condamné à la somnolence cette ville, qu'il aime ainsi.
Pages plus attristantes aussi, lorsque sentant son idéal de Bruges menacé par le projet de Zeebrugge, ce personnage peu porté à l'action s'alarme, tente avec peu de succès, devant une populace indifférente, de défendre sa conception de la ville, de défendre, comme le dit l'auteur, son rêve par l'action, occasion rare où les deux se rejoignent.
Ouvrage très délicat que je recommande. Il m'en reste une cinquantaine de pages.
Bonne soirée !

Merci Goswijn, J'ai déjà entendu parler de Klemperer, en bien.

Oui, et ça donne l'envie de revenir à Rodenbach ! Au cas où, je rappelle que ce dernier a un (maigre) fil d'auteur !

Bédoulène a écrit:tu es dans les titres à chiffres Arensor ?

Ah oui, tiens. Je ne m'en étais pas rendu compte De plus, je vais peut-être me lancer prochainement dans "4.3.2.1" de Paul auster qu'un ami doit me prêter...