Lectures de Juillet 2021

cela devrait te plaire Paul Auster

J'ai lu d'une traite la première des trois parties des Égarements du cœur et de l'esprit de Crébillon fils.

ArenSor a écrit:

Dreep a écrit: Pour des temps prochains, je me tâte à lire ou Quatre générations sous un même toit de Lao She, ou le premier volume (les 7 premiers tomes, donc) des Hommes de bonne volonté de Jules Romains.

Si tu te lances dans "Les Hommes de bonne volonté", je serais curieux de ton avis. J'avais lu cette "saga" il y a une bonne vingtaine d'années avec grand plaisir. J'ai relu dernièrement le premier volume "Le 6 octobre".
Bien sûr, c'est inégal selon les épisodes, mais sans le placer au pinacle de la littérature française du 20e siècle, l'unanimisme de Jules romains ne mérite pas l'oubli total dans lequel il a sombré...
Pour ma part, je lis "Numéro zéro" d'Umberto Eco.

Finalement, je me lance dans Quatre générations sous un même toit.

Quasimodo a écrit:J'ai lu d'une traite la première des trois parties des Égarements du cœur et de l'esprit de Crébillon fils.

J'ai commencé Dites-leur que je suis un homme, de Ernest J. Gaines.

La pesanteur et la grâce, de Simone Weil, éblouissante lecture.

En poésie, avec toujours cette gêne extrême pour la poésie traduite lorsque je suis incapable de la lire dans la langue originale:
Mon dernier livre - 1940 de Marina Tsvetaeva - pas mon recueil préféré d'elle, mais tout de même fort recommandable.

...et aussi Paul Celan (relecture), même problématique de poésie traduite depuis une langue dont je ne maîtrise pas les premiers rudiments, et c'est d'autant plus dommage que la version est bilingue, l'excellente anthologie parue à la nrf Poésie/Gallimard:
Choix de poèmes, vraiment exceptionnel, [quand même pas mais] presque à réconcilier avec les anthologies sur un instant d'euphorie, ai-je pourtant suffisamment décrié, pourfendu ce genre de parutions là ?

je confirme à la lecture de Nos révolutions de Jane Smiley, que les histoires d'espionnage m'ennuient.

Nous voilà rassurés.

Prime jeunesse de Pierre Loti.

bix_229 a écrit:- Claude Louis Combet : Blesse, ronce noire. - Corti
Un livre troublant sur le poète Trakl et dont Topocl et Arensor ont déjà parlé.

Ah! oui, c'était une grand moment !

topocl a écrit:

bix_229 a écrit:- Claude Louis Combet : Blesse, ronce noire. - Corti
Un livre troublant sur le poète Trakl et dont Topocl et Arensor ont déjà parlé.

Ah! oui, c'était une grand moment  !

... Et le texte t'a visiblement inspirée. Je le comprends. Je vais le lire très lentement.

Julian Barnes, La Seule Histoire (que je semblerais être le seul à ne pas avoir lu sur le forum).

J'ai été conquis par Les Égarements du cœur et de l'esprit, et je regrette que ce ne soit pas la pièce maîtresse d'un ensemble plus vaste, comme l'est Manon Lescaut, car ce n'est pas la matière qui aurait manqué (et le genre du roman-mémoires auquel il appartient aurait particulièrement favorisé un tel dessein).

En revanche je peine avec Montaigne : je crois que je ne le lis pas tel qu'il le faudrait. Jusqu'à présent j'ai déploré de ne pas trouver autant de matière dans ses texte que je ne l'aurais voulu. Aujourd'hui j'ai lu une page dans laquelle il affirme n'aborder aucun sujet des Essais en homme de science, il engage le lecteur qui voudrait s'instruire à chercher ce savoir dans d'autres livres que le sien, et ne prétend rien d'autre que de tracer, page après page, son autoportrait. C'est donc de ce portrait qu'il va me falloir me mettre en quête, et non d'autre chose qui ne s'y trouve peut-être pas.

Tristram a écrit:Julian Barnes, La Seule Histoire (que je semblerais être le seul à ne pas avoir lu sur le forum).

Je viens de le lire et je suis clairement déçu.
Que les anglais peuvent etre bavards et répétitifs et redondants dans le domaine affectif. On y perd en crédibilité et meme en émotion.
Et pourtant, je peux etre un lecteur sentimental. Très. Hu hu !

Quasimodo a écrit:En revanche je peine avec Montaigne : je crois que je ne le lis pas tel qu'il le faudrait. Jusqu'à présent j'ai déploré de ne pas trouver autant de matière dans ses texte que je ne l'aurais voulu. Aujourd'hui j'ai lu une page dans laquelle il affirme n'aborder aucun sujet des Essais en homme de science, il engage le lecteur qui voudrait s'instruire à chercher ce savoir dans d'autres livres que le sien, et ne prétend rien d'autre que de tracer, page après page, son autoportrait. C'est donc de ce portrait qu'il va me falloir me mettre en quête, et non d'autre chose qui ne s'y trouve peut-être pas.

Tout à fait, Quasimodo, il ne parle que de soi-même _ et c'est l'humanité qui se dessine !
Attends, continue ta lecture, à petites touches c'est bien aussi, ça permet d'infuser : lis-le avec la même sobriété qu'il mit à l'écrire, baguenaudant et divaguant, et tu découvriras le bonhomme !

@Bix, je réserve mon jugement pour après-lecture (pour le moment c'est loin d'être inintéressant, mais je ne veux pas jouer à la LC) !

Quasimodo a écrit:En revanche je peine avec Montaigne : je crois que je ne le lis pas tel qu'il le faudrait. Jusqu'à présent j'ai déploré de ne pas trouver autant de matière dans ses texte que je ne l'aurais voulu. Aujourd'hui j'ai lu une page dans laquelle il affirme n'aborder aucun sujet des Essais en homme de science, il engage le lecteur qui voudrait s'instruire à chercher ce savoir dans d'autres livres que le sien, et ne prétend rien d'autre que de tracer, page après page, son autoportrait. C'est donc de ce portrait qu'il va me falloir me mettre en quête, et non d'autre chose qui ne s'y trouve peut-être pas.

Une partie des essais est d'un intérêt assez limité, à mon sens. Surtout au début, dans mon souvenir.
Enfin, le tout vaut le coup au moins pour la langue.

« Bleu de Prusse » Philip Kerr

Voilà qui me ramentois de vous informer que je commence Hector Servadac, de Jules Verne (ce qui occasionnera l'ouverture du fil de cet auteur trop sous-estimé).