Des Choses à lire
Visiteur occasionnel, épisodique ou régulier pourquoi ne pas pousser la porte et nous rejoindre ou seulement nous laisser un mot ?

Après tout une communauté en ligne est faite de vraies personnes, avec peut-être un peu plus de liberté dans les manières. Et plus on est de fous...


Je te prie de trouver entre mes mots le meilleur de mon âme.

Georges Brassens, Lettre à Toussenot

Des Choses à lire
Visiteur occasionnel, épisodique ou régulier pourquoi ne pas pousser la porte et nous rejoindre ou seulement nous laisser un mot ?

Après tout une communauté en ligne est faite de vraies personnes, avec peut-être un peu plus de liberté dans les manières. Et plus on est de fous...


Je te prie de trouver entre mes mots le meilleur de mon âme.

Georges Brassens, Lettre à Toussenot

-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Rebecca Solnit

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Rebecca Solnit Empty Rebecca Solnit

Message par bix_229 Dim 18 Juil - 15:53

Rebecca Solnit
Née en 1961

Rebecca Solnit Rebecc10

Née en 1961, Rebecca Solnit est l’une des intellectuelles américaines contemporaines les plus influentes et originales, capable d’aborder aussi bien les thématiques de l’environnement, de la critique, de l’histoire de la modernité et du féminisme. Son article « Ces hommes qui m’expliquent la vie » a théorisé et popularisé la notion capitale de mansplaning (« mecsplications »). S’en est suivi un recueil d’essais au titre éponyme, que les Éditions de l’Olivier publient en 2018 comme premier ouvrage d’une nouvelle collection de non-fiction, « Les Feux ».  Ces hommes qui m’expliquent la vie a reçu un très fort accueil critique. Son dernier essai, La Mère de toutes les questions, également publié dans le collection « Les Feux »,  l’a définitivement imposée en France comme une figure incontournable.


Traduits en français

- L'Art de marcher. - Actes Sud, 2004
- Ces hommes qui m'expliquent ma vie. - L'Olivier, 2018
- La Mère de toutes les questions. - L'Olivier, 2019




Rebecca Solnit a beaucoup écrit et malheureusement, les autres livres ne sont pas encore traduits. Ce que ne dit pas l'éditeur LOlivier, c'est que Rebecca Sonit a commencé par écrire un livre fabuleux sur la marche à travers l'histoire et ses bienfaits sur tous les plans.
Ensuite, elle s'est intéressée de près à la question féministe. Entre autres choses. Une intellectuelle de premier plan. B
bix_229
bix_229

Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais

  • Revenir en haut
  • Aller en bas

Rebecca Solnit Empty Re: Rebecca Solnit

Message par bix_229 Dim 18 Juil - 16:19

Rebecca Solnit Solnit10

Rebecca Solnit : L'Art de marcher. - Actes Sud




J'ai lu ce livre à la fin des années 2000 et j'ai perdu les notes que j'avais prises
Ce que j' avais écrit dans la spontanéité et l' enthousiasme me force à me répéter.Tant pis !
Je dirai simplement que ce livre que je commence m' est apparu brusquement nécéssaire, novateur. Solnit ne s' est pas bornée à penser la marche comme un art, elle s 'est plongée dans l' histoire de l' humanité, histoire de remettre certaines pendules à l' heure, la sienne en tout cas.

Je n' essaierai pas de vous résumer son propos tellement neuf, mais juste vous inciter à le lire ! A éprouver éventuellement le bonheur qu' on éprouve à lire des propos originaux, surprenants dans une langue merveilleusement fluide.

Solnit a observé l' histoire de l' humanité et de son évolution, notant au passage qu' il subsistait d' innombrables problèmes de datations, d' interprétations contradictoires. Et au passage, elle souligne aussi que cette évolution n' a été que celle des hommes par opposition aux femmes. Et donc elle a écrit son livre dans une optique féministe, mais pas seulement. Et sans le moindre dogmatisme.

Elle suggére aussi que l' apparition de l' intelligence et de la conscience ont été nécéssairement liés à l' apprentissage de la position verticale de l' etre humain et à la marche. Et elle a lié la marche à l' expression d' un particularisme culturel ou spirituel, une activité à part entière, une fin et non un simple moyen. S' appuyant sur de très nombreux textes et citations, elle montre à quel point on saisit le monde à travers le corps, et le corps à travers le monde."
C'est un livre novateur et qui brasse toutes les matières de façon originale et sans un gramme de pédantisme.
bix_229
bix_229

Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais

  • Revenir en haut
  • Aller en bas

Rebecca Solnit Empty Re: Rebecca Solnit

Message par Bédoulène Lun 19 Juil - 11:49

merrci Bix ! je note

_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia



[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène
Bédoulène

Messages : 21098
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence

  • Revenir en haut
  • Aller en bas

Rebecca Solnit Empty Re: Rebecca Solnit

Message par Tristram Lun 19 Juil - 11:57

Oui, surtout si ce sujet intéressant est traité de façon nouvelle.

_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram
Tristram

Messages : 15615
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane

  • Revenir en haut
  • Aller en bas

Rebecca Solnit Empty Re: Rebecca Solnit

Message par bix_229 Lun 19 Juil - 15:21

Rebecca Solnit : L'Art de marcher.

Quelques phrases extraites de ma lecture.


"Qu' y-at-il au départ ? Une tension musculaire. En appui sur le pilier d' une jambe, le corps se tient entre terre et ciel. L' autre jambe ? Une pendule dont le mouvement part de l' arrière : le talon se pose sur le sol, le poids du corps bascule vers l' avant du pied, le gros orteil se soulève, et à nouveau le subtil équilibre du mouvement s' inverse, les jambes échangent leur position. Au départ il y a un pas, puis un autre et encore un autre, qui tels des battements sur la peau d' un tambour s' additionnent pour composer un rythme, le rythme de la marche. Rien de plus évident, rien de plus obscur aussi que ce déplacement qui s' égare si facilement dans la religion, la philosophie, le paysage, l' aménagment du territoire, l' anatomie, l' allégorie, le désespoir."


L' Art de marcher, p. 9


"De toutes les activités que nous effectuons délibérement, la marche reste la plus proche des rythmes qui agitent le corps sans que nous y soyons pour rien, tels la respiration ou les battements du coeur. Elle crée un équilibre subtil entre travailler et muser, etre et faire. La marche est un effort du corps uniquement productif de pensées, d' expériences, d' arrivées...


Idéalement, marcher est un état où l' esprit, le corps et le monde se répondent, un peu comme trois personnages qui se mettraient enfin à converser ensemble, trois notes qui composeraient soudain un accord. Marcher nous permet d' habiter notre corps et le monde sans nous laisser accaparer par eux."


L' Art de marcher p. 12


De meme que l' écrit permet de lire les mots assemblés par une personne absente, de meme, les routes permettent de reparcourir le trajet des absents. Elles sont la trace de ceux qui sont passés par là avant nous, et en les suivant nous marchons dans les pas de ceux qui ne sont plus... des bergers, des chasseurs, ingénieurs, émigrants, paysans se rendant au marché, banlieusards...


Le rapport particulier qui unit le récit au voyage tient précisément à cela, comme peut etre les raisons pour lesquelles il existe des liens si étroits entre l' écriture narrative et la marche. Ecrire, c' est ouvrir une route dans le territoire de l' imaginaire, ou repérer des éléments jusque là passés inaperçus le long d' un itinéraire familier. Lire, c' est voyager sur ce territoire en acceptant l' auteur pour guide - un guide avec qui nous ne serons pas forcément d' accord, dont nous nous méfierons, mais dont nous pouvons etre surs qu' il nous conduit bien quelque part...


Les histoires, donc, sont des voyages, et les voyages des histoires. C' est parce que nous imaginons la vie sous la forme du voyage que ces promenades symboliques - et au delà, toutes les promenades, tous les déplacements - acquièrent une telle résonance.


L' Art de marcher, pp. 100-101
bix_229
bix_229

Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais

  • Revenir en haut
  • Aller en bas

Rebecca Solnit Empty Re: Rebecca Solnit

Message par Jack-Hubert Bukowski Mar 20 Juil - 11:39

Ouais, on passe de la «résonance» à celle qui m'accompagne en citation depuis un moment déjà... Smile
Jack-Hubert Bukowski
Jack-Hubert Bukowski

Messages : 2490
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 42
Localisation : Montréal

  • Revenir en haut
  • Aller en bas

Rebecca Solnit Empty Re: Rebecca Solnit

Message par Tristram Lun 22 Nov - 11:22

L'Art de marcher

Rebecca Solnit L_art_10

Étude historique de la marche, notamment dans la littérature, alternant avec les expériences personnelles de Rebecca Solnit. Après les philosophes péripatéticiens, elle évoque Rousseau et Kierkegaard, puis continue son exposé en se penchant sur l’origine de la marche bipède associée à la station debout (j’ai trouvé référence à son livre dans La Marche, de Pascal Picq). @Jack-Hubert Bukowski, je crois que tu l’as lu aussi ?
« La paléontologie rappelle la salle des pas perdus d’un tribunal, où avocats et magistrats montent en épingle les preuves qui confortent leurs hypothèses en ignorant superbement celles qui pourraient les infirmer. »
Viennent ensuite les pèlerinages, puis les promenades dans les jardins ou les paysages, puis Wordsworth et le romantisme.
« (L’industrie du matériel de camping et de randonnée fit ses premières armes avec les manteaux que Wordsworth et Robert Jones avaient spécialement commandés à un tailleur londonien pour leur tour d’Europe, les cannes de marcheur de Coleridge, la tente de De Quincey, l’étrange tenue de voyage de Keats.) »
Après un rappel sur Thoreau, nature et « célébration de la liberté physique et mentale », Rebecca Solnit retrace l’histoire de l’alpinisme, des clubs de randonnée et du scoutisme.
C’est ensuite la flânerie urbaine qui est abordée, avec notamment Dickens, New York, Paris et Walter Benjamin, les surréalistes, Djuna Barnes.  
« Ceux qui aiment marcher en ville sont familiers d’un état particulier de la solitude – une noire solitude ponctuée de rencontres comme le ciel nocturne est ponctué d’étoiles. »

« Il faut errer à l’aventure dans les villes, s’y promener comme on feuillette un livre pour comprendre que leur organisation répond à un ordre spatial opposé à l’ordre temporel soigneusement linéaire de la chronologie. »

« Cette ville est tellement bien entrée dans les tableaux et les romans de ceux qu’elle tenait sous son emprise que la représentation et la réalité y sont comme deux miroirs face à face ; la promenade y devient lecture, comme si Paris était une immense anthologie de contes. Longtemps capitale des exilés et des réfugiés du monde entier autant que de la France, elle exerce une attirance magnétique sur ses habitants et ses visiteurs. »
Quand Paris accueillait les étrangers, les piétons… Hannah Arendt, Introduction à Illuminations de Walter Benjamin :
« À Paris un étranger se sent chez lui car il peut habiter la ville comme il vit entre ses quatre murs. Et de même qu’on habite un appartement et qu’on le rend confortable en vivant dedans, pas en l’utilisant simplement pour y dormir, y manger, y travailler, on habite une ville en s’y promenant sans but ni dessein, avec le répit assuré par les cafés innombrables qui bordent les rues et devant lesquels défilent la vie de la ville, le flot des piétons. Paris est à ce jour la seule grande ville qu’on puisse parcourir à pied à son aise, et comme son animation dépend plus que dans toute autre ville des gens qui passent dans les rues, ce n’est pas uniquement pour des raisons techniques que la circulation automobile moderne la met en danger. »
Walter Benjamin, Chronique berlinoise, in Écrits autobiographiques :
« Ne pas trouver son chemin dans une ville – il est possible que ce soit inintéressant et banal. Il y faut de l’ignorance – rien d’autre. Mais s’égarer dans une ville – comme on s’égare dans une forêt – cela réclame un tout autre apprentissage. Il faut alors que les panneaux et les noms de me, les passants, les toits, les kiosques ou les buvettes parlent à cet homme traqué, comme des brindilles qui craquent sous ses pieds dans la forêt, comme le cri effrayant d’un butor dans le lointain, comme le calme soudain d’une clairière au milieu de laquelle s’élance un lis. Paris m’a appris cet art de l’égarement ; il a exaucé ce rêve dont les plus anciennes traces sont le labyrinthe sur les feuilles de papier buvard de mes cahiers d’écolier. »
Après les rues, "la" rue : les marches collectives, défilés, parades, « démonstration physique des opinions politiques et culturelles [qui] est peut-être la plus universelle des formes d’expression publique. »
Puis arrive la banlieue, avec la voiture obligatoire, qui fait disparaître la marche à pied – et l’espace public.
On en est venu à une « désincarnation de la vie quotidienne » :
« Depuis que le chemin de fer a modifié notre rapport à l’espace, la longueur du voyage est mesurée en fonction du temps de trajet et non plus de la distance. Le tapis de jogging parachève cette transformation : désormais le déplacement est exclusivement une question de durée, d’exercice physique et de mouvement mécanique. L’espace en tant que paysage, terrain, spectacle, lieu d’expérience s’est volatilisé. »

\Mots-clés : #essai

_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram
Tristram

Messages : 15615
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane

  • Revenir en haut
  • Aller en bas

Rebecca Solnit Empty Re: Rebecca Solnit

Message par bix_229 Lun 22 Nov - 14:38

Merci. Je pensais que le fil existait déjà.

Je dirai simpelment que ce livre m' est apparu dès le début nécéssaire, novateur.
Solnit ne s' est pas bornée à penser la marche comme un art, la marche s 'est plongée dans
l' histoire de l' humanité, pour remettre certaines pendules à l' heure, la sienne en tout cas.

Je n' essaierai pas de vous résumer son propos tellement neuf, mais juste vous inciter à le lire ! A éprouver éventuellement le bonheur qu' on éprouve à lire des propos originaux, surprenants dans une langue merveilleusement fluide.

Solnit a observé l' histoire de l' humanité et de son évolution, notant au passage qu' il subsistait d' innombrables problèmes de datations, d' interprétations contradictoires. Et au passage, elle souligne aussi que cette évolution n' a été que celle des hommes par opposition aux femmes. Et donc elle a écrit son livre dans une optique féministe, mais pas seulement. Et sans le moindre dogmatisme.

Elle suggére aussi que l' apparition de l' intelligence et de la conscience ont été nécéssairement liées à l' apprentissage de la position verticale de l' etre humain et à la marche. Et elle a lié la marche à l' expression d' un particularisme culturel ou spirituel, une activité à part entière, une fin et non un simple moyen. S' appuyant sur de très nombreux textes et citations, elle montre à quel point on saisit le monde à travers le corps, et le corps à travers le monde."

Message récupéré
bix_229
bix_229

Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais

  • Revenir en haut
  • Aller en bas

Rebecca Solnit Empty Re: Rebecca Solnit

Message par bix_229 Lun 22 Nov - 14:47

"Qu' y-at-il au départ ? Une tension musculaire. En appui sur le pilier d' une jambe, le corps se tient entre terre et ciel. L' autre jambe ? Une pendule dont le mouvement part de l' arrière : le talon se pose sur le sol, le poids du corps bascule vers l' avant du pied, le gros orteil se soulève, et à nouveau le subtil équilibre du mouvement s' inverse, les jambes échangent leur position. Au départ il y a un pas, puis un autre et encore un autre, qui tels des battements sur la peau d' un tambour s' additionnent pour composer un rythme, le rythme de la marche. Rien de plus évident, rien de plus obscur aussi que ce déplacment qui s' égare si facilement dans la religion, la philosophie, le paysage, l' aménagement du territoire, l' anatomie, l' allégorie, le désespoir."

L' Art de marcher, p. 9

"De toutes les activitéss que nous effectuons délibérement, la marche reste la plus proche des rythmes qui agitent le corps sans que nous y soyons pour rien, tels la respiration ou les battements du coeur. Elle crée un équilibre subtil entre travailler et muser, etre et faire. La marche est un effort du corps uniquement productif de pensées, d' expériences, d' arrivées...

Idéalement, marcher est un état où l' esprit, le corps et le monde se répondent, un peu comme trois personnages qui se mettraient enfin à converser ensemble, trois notes qui composeraient soudain un accord. Marcher nous permet d' habiter notre corps et le monde sans nous laisser accaparer par eux."

Le rapport particulier qui unit le récit au voyage tient précisément à cela, comme peut etre les raisons pour lesquelles il existe des liens si étroits entre l' écriture narrative et la marche. Ecrire, c' est ouvrir une route dans le territoire de l' imaginaire, ou repérer des éléments jusque là passés inaperçus le long d' un itinéraire familier. Lire, c' est voyager sur ce territoire en acceptant l' auteur pour guide - un guide avec qui nous ne serons pas forcément d' accord, dont nous nous méfierons, mais dont nous pouvons etre surs qu' il nous conduit bien quelque part...

Les histoires, donc, sont des voyages, et les voyages des histoires. C' est parce que nous imaginons la vie sous la forme du voyage que ces promennades symboliques - et au delà, toutes les promenades, tous les déplacements - acquièrent une telle résonance.
bix_229
bix_229

Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais

  • Revenir en haut
  • Aller en bas

Rebecca Solnit Empty Re: Rebecca Solnit

Message par Jack-Hubert Bukowski Dim 26 Déc - 20:27

Je n'ai pas encore lu L'art de marcher de Rebecca Solnit au complet, juste picoré quelques passages. Ça viendra sans doute...
Jack-Hubert Bukowski
Jack-Hubert Bukowski

Messages : 2490
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 42
Localisation : Montréal

  • Revenir en haut
  • Aller en bas

Rebecca Solnit Empty Re: Rebecca Solnit

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


  • Revenir en haut
  • Aller en bas

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

 Des Choses à lire :: Lectures par auteurs :: Écrivains des États-Unis d'Amérique

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum