Jean-Michel Guenassia
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Jean-Michel Guenassia
Jean-Michel Guenassia
Né en 1950
Né en 1950
Jean-Michel Guenassia est un écrivain français, né en 1950 à Alger.
Son roman Le Club des incorrigibles optimistes a obtenu le Prix Goncourt des lycéens en novembre 2009.
Bibliographie :
Romans
1986 : Pour cent millions
2009 : Le Club des incorrigibles optimistes : Page 1
2012 : La Vie rêvée d'Ernesto G. : Page 1
2015 : Trompe-la-mort
2016 : La Valse des arbres et du ciel
Théâtre
1988 : Le Rebelle
màj le 19/11/2017
*"le Club des Incorrigibles Optimistes"
J'ai aimé l'écriture alerte qui fait que j'ai eu beaucoup de plaisir à suivre ce récit, une dose d'humour aussi. L'auteur a bien construit les histoires dans les différents évènements évoqués.
L'auteur dénonce succinctement à travers les propos et lettres des 2 amis qui sont engagés dans La guerre d'Algérie la barbarie des deux pays belligérants.
Les réfugiés des Pays de l'Est qui fréquentent le "Club" ont tous la même raison d'être optimistes : ils sont en vie !
A travers les révélations de ces Hommes l'auteur dénonce le traitement qui est réservé à ceux qui ont déplu, souvent sous des prétextes fallacieux, sous le régime de Staline, également en Russie, en Hongrie, Tchécoslovaquie, Pologne.
Certains avaient fuit le régime communiste comme Igor (médecin à Leningrad) Vladimir ou Imré ………
Certains réfugiés demeurent communistes, parmi eux Leonid (pilote et médaillé de guerre) qui avait quitté la Russie pour l’amour d’une Française
ou Grégorio qui lui a dû quitter la Grèce après la guerre civile
ou Pavel « Le communisme est une belle idée Michel. Le mot camarade a un sens. Ce sont les hommes qui sont mauvais »
Les idéaux étant en opposition des affrontements verbaux s’élevaient souvent entre eux mais ils restaient solidaires car ici en France ils étaient tous des étrangers, des déracinés. Beaucoup jouaient aux échecs et c’était aussi un lien .
la famille du jeune Michel Marini s'engage allègrement dans la période des "Trente Glorieuses".
L'adolescent est un lecteur compulsif, joue au baby-foot, écoute les disques de rock et aime la photographie. Initié par les Hommes du Club (les Femmes n'y sont pas bienvenue) il deviendra un bon joueur d'échecs. Il découvre l'amitié, l'amour et la trahison.
L’intérêt de Michel pour ce club lui est venu alors qu’il voient Sartre et Kessel jouaient ensemble aux échecs.
Michel sympathise avec tous ces Hommes, particulièrement avec Igor le créateur du Club, Leonid et le discret Sacha que tous détestaient ; ce qui intriguera longtemps l’adolescent.
L'auteur égratigne au passage les syndicalistes cégétistes , les communistes Français et Sartre.
Un bon moment de lecture
extraits
Je ne me suis jamais cogné à un poteau
mots-clés : #initiatique #politique
Dernière édition par Bédoulène le Dim 19 Nov - 8:22, édité 3 fois
Bédoulène- Messages : 21153
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Jean-Michel Guenassia
Ah ah, super le second extrait ! Merci !
ça a l'air enlevé et fin, oui !
ça a l'air enlevé et fin, oui !
Nadine- Messages : 4866
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 48
Re: Jean-Michel Guenassia
Je l'avais adoré Le club des incorrigibles optimistes. De l'excellent roman, fluide, bien construit, avec des personnages fouillés et attachants, de l'émotion, inséré dans l'histoire. un beau parcours initiatique.
Par contre j'avais été déçue par:
Je préviens que je vais révéler une péripétie qui survient après la première moitié du livre, mais, comme Guenassia la révèle allègrement dans tous ces interviews, je m'y crois autorisée, et il serait en outre difficile de rendre compte du livre en passant à côté. Je ne révèle cependant pas la toute fin.
Après avoir écrit Le club des incorrigibles optimistes, qui racontait l'exil parisien de quelques exilés de l'Europe de l'Est, Guenassia s’est donné avec ce nouvel opus deux mission. Il souhaitait raconter la Tchécoslovaquie à travers un héros qui la voyait de l'intérieur, et il y a ajouté le projet (la fameuses péripétie) d’imaginer une explication pour les quatre mois que Che Guevara passa en Tchécoslovaquie en 1966, sans que personne ne sache jamais ni pourquoi ni comment.
Le premier objectif, c'est à travers Joseph Kaplan, un médecin juif pragois qui a la bonne idée de partir à Paris avant que les ennuis ne commencent à Prague. Il passe la guerre en Algérie, où il est contraint à un exil de 3 ans dans le désert pour échapper aux lois de Pétain et échappe au désastre. Il rentre à Prague avec l'amour de sa vie, Christine, enthousiastes face à ce nouveau régime qui va rendre tout le monde heureux… On assiste peu à peu à la totale mainmise sur les libertés, aux surveillances, aux arrestations, aux exils clandestins.
Bien évidemment, ce destin entre nazisme et communisme aurait dû me captiver, je dois dire que si je l'ai lu sans déplaisir cela ne m'a pas passionnée non plus, Joseph est un peu trop parfait, tellement magnanime qu’on a l'impression qu'il est à peine égratigné par tous ces drames auxquels il est mêlé. Guenassia a une façon de raconter ce qui se passe, en égrenant de petites propositions juxtaposées entre des virgules, qui met une distance, élimine l’ émotion. Pas de pathos dans son style, alors qu'il y a du pathos dans l’histoire, la fin qui donne des réponses à toutes les questions, retrouve le destin de chaque personnage croisé, sans craindre ni les coïncidences ni les grosses ficelles est là pour le confirmer.
Quant à la fameuses péripétie, le séjour du Che, Guenassia se l’approprie totalement , il y a une histoire d'amour nunuche, qui est absolument non crédible sur toute la durée. Il a la prétention d'éclairer la personnalité du Che, de justifier ses combats ultérieurs et ses échecs. Ce n'est pas tant une insulte à Ernesto Guevara qu’une insulte à l’ histoire. Certes Guenassia a mis en exergue cette phrase de Neruda « La vérité, c'est qu'il n'y a pas de vérité. ». Ne reculant pas dans le choix de mes références, je répondrai par cette phrase de Topocl : la vérité, c'est que n'importe quoi, c'est vraiment trop n'importe quoi".
Dommage.
(commentaire rapatrié)
mots-clés : #guerre #immigration #regimeautoritaire
Par contre j'avais été déçue par:
La vie rêvée Ernesto G.
Je préviens que je vais révéler une péripétie qui survient après la première moitié du livre, mais, comme Guenassia la révèle allègrement dans tous ces interviews, je m'y crois autorisée, et il serait en outre difficile de rendre compte du livre en passant à côté. Je ne révèle cependant pas la toute fin.
Après avoir écrit Le club des incorrigibles optimistes, qui racontait l'exil parisien de quelques exilés de l'Europe de l'Est, Guenassia s’est donné avec ce nouvel opus deux mission. Il souhaitait raconter la Tchécoslovaquie à travers un héros qui la voyait de l'intérieur, et il y a ajouté le projet (la fameuses péripétie) d’imaginer une explication pour les quatre mois que Che Guevara passa en Tchécoslovaquie en 1966, sans que personne ne sache jamais ni pourquoi ni comment.
Le premier objectif, c'est à travers Joseph Kaplan, un médecin juif pragois qui a la bonne idée de partir à Paris avant que les ennuis ne commencent à Prague. Il passe la guerre en Algérie, où il est contraint à un exil de 3 ans dans le désert pour échapper aux lois de Pétain et échappe au désastre. Il rentre à Prague avec l'amour de sa vie, Christine, enthousiastes face à ce nouveau régime qui va rendre tout le monde heureux… On assiste peu à peu à la totale mainmise sur les libertés, aux surveillances, aux arrestations, aux exils clandestins.
Bien évidemment, ce destin entre nazisme et communisme aurait dû me captiver, je dois dire que si je l'ai lu sans déplaisir cela ne m'a pas passionnée non plus, Joseph est un peu trop parfait, tellement magnanime qu’on a l'impression qu'il est à peine égratigné par tous ces drames auxquels il est mêlé. Guenassia a une façon de raconter ce qui se passe, en égrenant de petites propositions juxtaposées entre des virgules, qui met une distance, élimine l’ émotion. Pas de pathos dans son style, alors qu'il y a du pathos dans l’histoire, la fin qui donne des réponses à toutes les questions, retrouve le destin de chaque personnage croisé, sans craindre ni les coïncidences ni les grosses ficelles est là pour le confirmer.
Quant à la fameuses péripétie, le séjour du Che, Guenassia se l’approprie totalement , il y a une histoire d'amour nunuche, qui est absolument non crédible sur toute la durée. Il a la prétention d'éclairer la personnalité du Che, de justifier ses combats ultérieurs et ses échecs. Ce n'est pas tant une insulte à Ernesto Guevara qu’une insulte à l’ histoire. Certes Guenassia a mis en exergue cette phrase de Neruda « La vérité, c'est qu'il n'y a pas de vérité. ». Ne reculant pas dans le choix de mes références, je répondrai par cette phrase de Topocl : la vérité, c'est que n'importe quoi, c'est vraiment trop n'importe quoi".
Dommage.
(commentaire rapatrié)
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8430
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Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Jean-Michel Guenassia
Sur vos recommandations (encore merci à toutes et tous), je suis présentement plongé dans Le Club des Incorrigibles Optimistes. J'en suis à mi-parcours, et les intéressants aperçus cités par Bédoulène s'espacent, mais jusque-là je ne regrette pas le voyage.
Ce qui m'interpelle, en rebond de la conversation concernant le roman historique avec ArenSor sur le fil Manzoni, c'est le problème en partie analogue que soulève ce genre de roman, qui entr'autres dépeint une époque ; de plus, Kessel et Sartre y apparaissent nommément, et d'ailleurs le second pas vraiment sous un jour flatteur. Quelle valeur reconnaître à de telles mises en scène d'évènements historiques et personnages réels ? Il y a un "fond" de vérité, mais l'interprétation n'est-elle pas tendancieuse ? Bien sûr c'est un roman, mais en en sortant on risque de garder en tête une image qui devrait être sujette à caution. L'objectivité est décidément difficile, nos opinions (pseudo-scientifiquement sondées) sont manipulées par tant de biais : ce n'est pas le moindre mérite de la littérature, je crois, que de nous faire nous interroger sur la réalité des faits et autres informations en général... Incertitude et intranquillité forment décidément notre lot, salutaires mais inconfortables...
« On ne pouvait pas imaginer que le communisme allait nous broyer [Tchécoslovaquie]. Le capitalisme, on en était sûr. »
Jean-Michel Guenassia, « Le Club des Incorrigibles Optimistes », Avril 1980
« Nos malheurs ont une seule cause : nos opinions sont sacrées. Ceux qui refusent de changer d’avis sont des imbéciles et ceux qui se laissent convaincre aussi. »
Jean-Michel Guenassia, « Le Club des Incorrigibles Optimistes », Octobre 1959 - décembre 1960, 25
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15640
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Jean-Michel Guenassia
tu as peut-être terminé le livre à cette heure Tristram ?
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21153
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Jean-Michel Guenassia
Nonon Bédoulène, régime de croisière, pas besoin de dictionnaire, ça ronronne en avançant tranquillement, et je savoure cette lecture agréable du bildungsroman _ car quelque part c'est bien un roman d’apprentissage ?
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15640
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Jean-Michel Guenassia
Terminé le voyage au long cours, sans trop de surprise _ y aura-t-il une suite, ce que laissent peut-être présager le jeune âge du personnage principal, et le fait qu'on reste sans nouvelles du frère disparu, et de de leur amie commune ?
Des choses qui interpellent, comme la dérive du communisme dans l'horreur lue comme de l'antisémitisme, par exemple. En vrac :
« L’époque était aux longs baisers. »
Jean-Michel Guenassia, « Le Club des Incorrigibles Optimistes », Janvier - décembre 1962, 9
« On récupère les lettres, les photos, les carnets, les calepins, les cahiers, les pièces d’identité et on brûle tout dans les chaudières du ministère. Il ne doit rester aucune trace de nos ennemis. On ne peut pas se contenter de les tuer. Leurs noms doivent être effacés. Personne ne se souviendra d’eux. Ils auront perdu et nous auront gagné. C’est la sanction absolue. On enlève leurs livres des bibliothèques. Leur pensée n’existe plus. Il ne faut pas oublier aussi d’éliminer les ouvrages des ennemis qui les ont combattus. Si Trotsky n’a pas existé, les antitrotskistes n’ont aucune raison de subsister. »
Jean-Michel Guenassia, « Le Club des Incorrigibles Optimistes », Leningrad 1952, 3
« Je t’ai choisi parce que tu es d’une génération qui a été épargnée par les horreurs que nous avons vécues. Nous n’avons su en éviter aucune. Nous les avons toutes commises. Rien ne pourra nous racheter. Tu sauras quoi faire pour conserver la mémoire de ceux qui méritent d’être sauvés de l’oubli. Il n’y a que la mémoire qui soit belle. Le reste, c’est de la poussière et du vent. »
Jean-Michel Guenassia, « Le Club des Incorrigibles Optimistes », Paris juillet 1964, 1
Des choses qui interpellent, comme la dérive du communisme dans l'horreur lue comme de l'antisémitisme, par exemple. En vrac :
« L’époque était aux longs baisers. »
Jean-Michel Guenassia, « Le Club des Incorrigibles Optimistes », Janvier - décembre 1962, 9
« On récupère les lettres, les photos, les carnets, les calepins, les cahiers, les pièces d’identité et on brûle tout dans les chaudières du ministère. Il ne doit rester aucune trace de nos ennemis. On ne peut pas se contenter de les tuer. Leurs noms doivent être effacés. Personne ne se souviendra d’eux. Ils auront perdu et nous auront gagné. C’est la sanction absolue. On enlève leurs livres des bibliothèques. Leur pensée n’existe plus. Il ne faut pas oublier aussi d’éliminer les ouvrages des ennemis qui les ont combattus. Si Trotsky n’a pas existé, les antitrotskistes n’ont aucune raison de subsister. »
Jean-Michel Guenassia, « Le Club des Incorrigibles Optimistes », Leningrad 1952, 3
« Je t’ai choisi parce que tu es d’une génération qui a été épargnée par les horreurs que nous avons vécues. Nous n’avons su en éviter aucune. Nous les avons toutes commises. Rien ne pourra nous racheter. Tu sauras quoi faire pour conserver la mémoire de ceux qui méritent d’être sauvés de l’oubli. Il n’y a que la mémoire qui soit belle. Le reste, c’est de la poussière et du vent. »
Jean-Michel Guenassia, « Le Club des Incorrigibles Optimistes », Paris juillet 1964, 1
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Tristram- Messages : 15640
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Jean-Michel Guenassia
Il n'est pas mort le frère ?
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― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21153
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Jean-Michel Guenassia
Aux dernières nouvelles, il a été exfiltré par le père, qui ne veut pas dire où. C'est le frère de l'amie qui est mort.
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Tristram- Messages : 15640
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Jean-Michel Guenassia
merci ma lecture date un peu et ma mémoire aussi !
_________________
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― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21153
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Jean-Michel Guenassia
C'est juste un coup de chance que je referme juste le livre...
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Tristram- Messages : 15640
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Jean-Michel Guenassia
Trompe-la-mort
"Tom Larch est-il vraiment immortel ? Aucun être humain n'aurait pu survivre aux accidents dont il s'est tiré. A-t-il un secret qui le protège des coups du sort ? Ou un ange gardien qui veille sur lui ? Est-ce le hasard ou son instinct de vie qui lui permet de s'en sortir à chaque fois ? Obligé de quitter New Delhi pour Londres à huit ans, Tom est depuis toujours écartelé entre ses deux cultures. Celle de sa mère, indienne, et celle de son père, ingénieur anglais. A dix-huit ans, il s'engage dans les Royal Marines, et devient un héros, malgré lui. Rendu à la vie civile, il devra affronter ses propres démons quand l'un des hommes les plus riches du monde lui demandera d'aller en Inde à la recherche de son fils, que Tom est le seul à pouvoir retrouver."
Voici le thème du roman.....que j'ai aimé....moyen....La première partie du livre est pas mal..ensuite ça se complique.... .
A vrai dire, j'ai été un peu déçue....j'avais apprécié quelques uns de ses précédents romans. Il y a néanmoins quelques "pensées" philosophiques intéressantes....un petit extrait :
"L'avenir nous est interdit ; pour nous être humains, c'est le présent qui existe. La vie est une maladie incurable, Tommy. On n'arrive jamais à s'en remettre. On voudrait qu'elle soit conforme à nos rêves, on se bat pour l’apprivoiser et la dominer mais nous ne faisons qu'obéir, contraints et forcés, comme des esclaves désobéissants. Nous sommes obsédés par la mort alors que nous ne devrions penser qu'à la vie. A chaque jour qui nous est donné. Parce que c'est la seule chose dont nous soyons absolument certains. La seule vérité sur cette terre, c'est que nous sommes là, toi et moi, et que nous nous aimons. Tout le reste n'est qu'illusions."
Bref, tout se passe bien tant que Tom est militaire, dès qu'il est rendu à la vie civile pour cause d'incapacité physique, il a été gravement blessé, est revenu sourd...sa réinsertion est déjà beaucoup moins captivante....quant à son séjour en Inde, bonjour les clichés !
Bon, on le lit sans déplaisir, mais il ne va pas me laisser un souvenir impérissable non plus....j'avais été habituée à mieux...
"Tom Larch est-il vraiment immortel ? Aucun être humain n'aurait pu survivre aux accidents dont il s'est tiré. A-t-il un secret qui le protège des coups du sort ? Ou un ange gardien qui veille sur lui ? Est-ce le hasard ou son instinct de vie qui lui permet de s'en sortir à chaque fois ? Obligé de quitter New Delhi pour Londres à huit ans, Tom est depuis toujours écartelé entre ses deux cultures. Celle de sa mère, indienne, et celle de son père, ingénieur anglais. A dix-huit ans, il s'engage dans les Royal Marines, et devient un héros, malgré lui. Rendu à la vie civile, il devra affronter ses propres démons quand l'un des hommes les plus riches du monde lui demandera d'aller en Inde à la recherche de son fils, que Tom est le seul à pouvoir retrouver."
Voici le thème du roman.....que j'ai aimé....moyen....La première partie du livre est pas mal..ensuite ça se complique.... .
A vrai dire, j'ai été un peu déçue....j'avais apprécié quelques uns de ses précédents romans. Il y a néanmoins quelques "pensées" philosophiques intéressantes....un petit extrait :
"L'avenir nous est interdit ; pour nous être humains, c'est le présent qui existe. La vie est une maladie incurable, Tommy. On n'arrive jamais à s'en remettre. On voudrait qu'elle soit conforme à nos rêves, on se bat pour l’apprivoiser et la dominer mais nous ne faisons qu'obéir, contraints et forcés, comme des esclaves désobéissants. Nous sommes obsédés par la mort alors que nous ne devrions penser qu'à la vie. A chaque jour qui nous est donné. Parce que c'est la seule chose dont nous soyons absolument certains. La seule vérité sur cette terre, c'est que nous sommes là, toi et moi, et que nous nous aimons. Tout le reste n'est qu'illusions."
Bref, tout se passe bien tant que Tom est militaire, dès qu'il est rendu à la vie civile pour cause d'incapacité physique, il a été gravement blessé, est revenu sourd...sa réinsertion est déjà beaucoup moins captivante....quant à son séjour en Inde, bonjour les clichés !
Bon, on le lit sans déplaisir, mais il ne va pas me laisser un souvenir impérissable non plus....j'avais été habituée à mieux...
simla- Messages : 265
Date d'inscription : 23/12/2016
Re: Jean-Michel Guenassia
merci Simla ; je crois qu'un jour je lirai "la vie rêvée d'Ernesto G"
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21153
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Jean-Michel Guenassia
Oui, j'ai lu "la vie rêvée d'Enesto G" j'avais aimé.... un bon souvenir..c'est la raison pour laquelle je continue à lire cet auteur, avec entre autres "le club des incorrigibles optimistes" qui était très bien....mais il en va des auteurs comme de tout, ils varient parfois....il est rare d'en trouver qui soient au top tout le temps....mais ça arrive...
simla- Messages : 265
Date d'inscription : 23/12/2016
Re: Jean-Michel Guenassia
J'ai le Club des incorrigibles optimistes sur ma PAL. Par contre je vais éviter Trompe-la-mort, je sens que les clichés sur l'Inde vont m'énerver.
_________________
"Et au plus eslevé trone du monde, si ne sommes assis, que sus notre cul." (Michel de Montaigne)
Armor- Messages : 4589
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 43
Localisation : A l'Aise Breizh
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