Katherine Pancol
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Katherine Pancol
Née au Maroc, Katherine Pancol arrive en France à l'âge de 5 ans. Après une maîtrise et deux ans de doctorat de lettres modernes, elle s'initie à l'enseignement et devient professeur de français et de latin avant de poursuivre dans le journalisme : Katherine Pancol écrit pour Paris-Match et Cosmopolitan. Un éditeur la remarque et lui demande d'écrire un roman. Ce sera chose faite en 1979 avec la parution de 'Moi, d'abord', sorte de roman initiatique vendu à 300.000 exemplaires. Le succès lui tombe rapidement dessus et l'écrivain décide de partir pour New York pour oublier tout cela. En 1981 paraît 'La Barbare', puis 'Scarlett, si possible' en 1985. Elle donne naissance en 1987 à une petite Charlotte, puis en 1989 à Clément. Bien qu'occupée par ses deux enfants, elle continue à écrire. Viennent 'Les Hommes cruels ne courent pas les rues', 'Vu de l'extérieur', 'Une si belle image', 'Encore une danse'. Poursuivant sa collaboration avec l'hebdomadaire Paris-Match, elle interviewe des personnalités venant d'horizons divers : Ronald Reagan, Lionel Jospin, Jacques Chirac, Meryl Streep, Vanessa Paradis, Louise Brooks. Editée chez Albin Michel depuis 1999 et son 'J'étais là avant’, elle publie au moins un roman par an. 'Et monter lentement dans un immense amour...' (2001), 'Un homme à distance' (2002), 'Embrassez-moi' (2003) et 'Les Yeux jaunes des crocodiles' en 2006.
(source Evene)
Bibliographie :
1979 : Moi d'abord
1981 : La Barbare
1985 : Scarlett, si possible
1990 : Les hommes cruels ne courent pas les rues
1993 : Vu de l’extérieur
1994 : Une si belle image
1998 : Encore une danse
1999 : J’étais là avant
2001 : Et monter lentement dans un immense amour…
2002 : Un homme à distance
2003 : Embrassez-moi
2006 : Les Yeux jaunes des crocodiles
2008 : La Valse lente des tortues
2010 : Les écureuils de Central Park sont tristes le lundil
2014 : Muchachas tome 1 / 2 / 3
Ouliposuccion- Messages : 377
Date d'inscription : 14/01/2017
Localisation : ubiquiste
Re: Katherine Pancol
Un homme à distance
« Ceci est l'histoire de Kay Bartholdi. Un jour, Kay est entrée dans mon restaurant. Elle a posé une grosse liasse de lettres sur la table. Elle m'a dit : Tu en fais ce que tu veux, je ne veux plus les garder. » Ainsi commence ce roman par lettres comme on en écrivait au xviiie siècle. Il raconte la liaison épistolaire de Kay Bartholdi, libraire à Fécamp, et d'un inconnu qui lui écrit pour commander des livres. Au fil des lettres, le ton devient moins officiel, plus inquisiteur, plus tendre aussi. Kay et Jonathan parlent de leurs lectures, certes, mais entament un vrai dialogue amoureux. Ils se font des scènes, ils se font des confidences, ils se tendent des pièges, s'engagent dans une relation que Kay, hantée par le souvenir d'une déchirure ancienne, s'efforce de repousser. Mais qui pourrait prédire vers quelle révélation l'emmène ce nouveau lien noué à travers des livres dont chacun des correspondants se sert comme de masques pour cacher ses vrais sentiments ? Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es et comment tu aimes... semble dire ce nouveau roman de Katherine Pancol.
Un échange épistolaire élégant doublé d’une stylistique des plus agréables.
J’avoue avoir pris beaucoup de plaisir à retrouver la délicatesse et la courtoisie des correspondances d’antan.
Prenez une libraire subtile et érudite, un voyageur intriguant et lettré et vous aurez « un homme à distance » un clin d’œil à la littérature, à la passion, prodiguant des références littéraires des plus séduisantes à côté desquelles je ne suis pas passée...
Un récit gracieux, un épilogue dont je ne me serais pas douté, ce qui est appréciable.
mots-clés : #correspondances
« Ceci est l'histoire de Kay Bartholdi. Un jour, Kay est entrée dans mon restaurant. Elle a posé une grosse liasse de lettres sur la table. Elle m'a dit : Tu en fais ce que tu veux, je ne veux plus les garder. » Ainsi commence ce roman par lettres comme on en écrivait au xviiie siècle. Il raconte la liaison épistolaire de Kay Bartholdi, libraire à Fécamp, et d'un inconnu qui lui écrit pour commander des livres. Au fil des lettres, le ton devient moins officiel, plus inquisiteur, plus tendre aussi. Kay et Jonathan parlent de leurs lectures, certes, mais entament un vrai dialogue amoureux. Ils se font des scènes, ils se font des confidences, ils se tendent des pièges, s'engagent dans une relation que Kay, hantée par le souvenir d'une déchirure ancienne, s'efforce de repousser. Mais qui pourrait prédire vers quelle révélation l'emmène ce nouveau lien noué à travers des livres dont chacun des correspondants se sert comme de masques pour cacher ses vrais sentiments ? Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es et comment tu aimes... semble dire ce nouveau roman de Katherine Pancol.
Un échange épistolaire élégant doublé d’une stylistique des plus agréables.
J’avoue avoir pris beaucoup de plaisir à retrouver la délicatesse et la courtoisie des correspondances d’antan.
Prenez une libraire subtile et érudite, un voyageur intriguant et lettré et vous aurez « un homme à distance » un clin d’œil à la littérature, à la passion, prodiguant des références littéraires des plus séduisantes à côté desquelles je ne suis pas passée...
Un récit gracieux, un épilogue dont je ne me serais pas douté, ce qui est appréciable.
mots-clés : #correspondances
Ouliposuccion- Messages : 377
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Re: Katherine Pancol
La trilogie :
Les yeux jaunes des crocodiles
La valse lente des tortues
Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi
Cette trilogie se passe à Paris.
Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être. Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c'est la vie.
Après la lecture d' "un homme à distance" j'ai été frappée en débutant cette trilogie de la différence de stylistique de Pancol.
J'avais lu une auteure subtile avec une prose fournie et élégante , prolixe dans la métaphore onirique, ce qui est loin d'être le cas en ce début de roman.
J'ai tout de même opté pour continuer cette lecture pensant que la diversité des personnages était la clé du succès de ce livre.
Résultat :
On pourra dire ce que l’on veut, le romanesque acidulé a du bon parfois, et j’apprécie les confiseries de Pancol, c’est comme plonger sa main dans un gros sac de friandises sans pouvoir stopper sa boulimie de guimauve appétissante. Qu’on soit Fauchon, Hédiard, Mariage et frères, Lidl ou Ed, tout le monde peut s’identifier, il y a tout un panel chez Pancol c’est beau la vie, même des crocodiles et des grosloulous qui niquent les dents des personnages malmenés, des êtres qui se déchaînent à l’envi contre tous !
En bref j’ai été rassasiée par cette lecture Chupa Chups sucrée après une envie d’édulcoré d’ailleurs j’entamerai un dernier paquet pour "Encore une danse"…
Les yeux jaunes des crocodiles
La valse lente des tortues
Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi
Cette trilogie se passe à Paris.
Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être. Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c'est la vie.
Après la lecture d' "un homme à distance" j'ai été frappée en débutant cette trilogie de la différence de stylistique de Pancol.
J'avais lu une auteure subtile avec une prose fournie et élégante , prolixe dans la métaphore onirique, ce qui est loin d'être le cas en ce début de roman.
J'ai tout de même opté pour continuer cette lecture pensant que la diversité des personnages était la clé du succès de ce livre.
Résultat :
On pourra dire ce que l’on veut, le romanesque acidulé a du bon parfois, et j’apprécie les confiseries de Pancol, c’est comme plonger sa main dans un gros sac de friandises sans pouvoir stopper sa boulimie de guimauve appétissante. Qu’on soit Fauchon, Hédiard, Mariage et frères, Lidl ou Ed, tout le monde peut s’identifier, il y a tout un panel chez Pancol c’est beau la vie, même des crocodiles et des grosloulous qui niquent les dents des personnages malmenés, des êtres qui se déchaînent à l’envi contre tous !
En bref j’ai été rassasiée par cette lecture Chupa Chups sucrée après une envie d’édulcoré d’ailleurs j’entamerai un dernier paquet pour "Encore une danse"…
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