Guillermo Rosales
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Guillermo Rosales
Guillermo Rosales
(1946-1993)
(1946-1993)
Biographie a écrit:Guillermo Rosales (né en 1946 à la Havane, mort suicidé en 1993 à Miami) est un écrivain cubain. Après un double exil, fuyant d'abord la dictature de Batista puis celle de Fidel Castro, Rosales écrit sur l'indifférence qui existe parmi la société américaine sur les désillusions qui s'abattent sur les immigrés cubains installés en Floride, les « Cubano-Américains », qui échouent à concrétiser le Rêve américain. Il devient ainsi l'un des plus grands écrivains cubains de la seconde moitié du xxe siècle, à l'instar de Carlos Montenegro et de Reinaldo Arenas.
Il vit en marginal du fait de sa schizophrénie. Journaliste et écrivain pendant qu'il vit à Cuba, il connaît une célébrité précoce avec son roman El Juego de la Viola, paru en 1967, qui lui permet d'être finaliste du prix Casa de las Americas, prix attribué par la fondation Casa de las Americas fondée par Fidel Castro. Mais en 1979, il fuit le régime castriste et s'exile à Miami, où il disparaît de la vie publique. Il passe le reste de sa vie dans des « halfway houses (en) », sorte de maisons d'insertion, « refuges de marginaux où les désespérés vont ». Cette expérience lui donne la matière pour rédiger son œuvre la plus connue, parue en espagnol sous le titre initial de « The Halfway House » puis reparue sous le titre de Boarding home. Ce roman lui vaut en 1987 de se voir décerner le prix "Letras de Oros", décerné par le poète mexicain Octavio Paz, prix Nobel de littérature.
Rosales se suicide à Miami en 1993, à l'âge de 47 ans. Il avait auparavant détruit la majeure partie de son œuvre. Seuls les deux romans parus précédemment lui survivent.
Bibliographie :
Les Mauvais Garçons
Mon ange
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Guillermo Rosales
Les mauvais garçons
L'histoire d'un gosse cubain pré-ado bercé par l'occidentalisation juvénile de son pays, l'envie de ne pas se conformer aux règles familiales assez saugrenues, tout ceci ponctué de rapports sociaux conflictuels avec sa famille et ses "copains" les mauvais garçons.
J'ai adoré. Rosales nous confie un petit bijou brillamment écrit. J'insiste sur le brillamment écrit. Son style semble simple, tout semble facile, on peut même penser qu'on aurait pu le faire... Mais non. Il y a une facilité et une aisance à passer du récit réel à la métaphore, du récit enfantin au récit contextuel qui est assez impressionnante.
Les personnages sont riches, pas caricaturaux, mais extrêmement riches. Ils ont une complexité et une palette de couleurs qui empreignent leur caractère et nous laisse une pluralité de sentiments à leur endroit qui déconcerte agréablement. On voyage géographiquement mais on voyage avec leurs péripéties également.
Il y a une capacité à passer du désespoir à la joie, de l'euphorie au chagrin, de la beauté au laid de manière spectaculaire et tellement fluide.
Je m'en vais me précipiter pour lire Mon ange du coup.
mots-clés : #initiatique
L'histoire d'un gosse cubain pré-ado bercé par l'occidentalisation juvénile de son pays, l'envie de ne pas se conformer aux règles familiales assez saugrenues, tout ceci ponctué de rapports sociaux conflictuels avec sa famille et ses "copains" les mauvais garçons.
J'ai adoré. Rosales nous confie un petit bijou brillamment écrit. J'insiste sur le brillamment écrit. Son style semble simple, tout semble facile, on peut même penser qu'on aurait pu le faire... Mais non. Il y a une facilité et une aisance à passer du récit réel à la métaphore, du récit enfantin au récit contextuel qui est assez impressionnante.
Les personnages sont riches, pas caricaturaux, mais extrêmement riches. Ils ont une complexité et une palette de couleurs qui empreignent leur caractère et nous laisse une pluralité de sentiments à leur endroit qui déconcerte agréablement. On voyage géographiquement mais on voyage avec leurs péripéties également.
Il y a une capacité à passer du désespoir à la joie, de l'euphorie au chagrin, de la beauté au laid de manière spectaculaire et tellement fluide.
Je m'en vais me précipiter pour lire Mon ange du coup.
mots-clés : #initiatique
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Guillermo Rosales
je n'avais pas vu ton fil Hanta (à cause des vacances), je vais me plonger dans cet auteur et son oeuvre, c'est en effet la litterature que j'aime, merci
Chamaco- Messages : 4307
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 77
Localisation : Corse du sud
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