Nos lectures en août 2017

églantine a écrit:

Arturo a écrit:
Sinon, je prends toujours mon pied avec Valmont et Merteuil.

Un com bientôt alors !  

Dévouée marquise, vous me voyez fort embarrassé, tant il me sera ardu de pondre une quelconque bafouille, eut égard au chef-d'oeuvre, que nous évoquions dans une épître précédente.

Amicalement vôtre,

Génie, oui, mais pourquoi post-moderne?
Attention Arturo, je l'ai lu, j'ai vu diverses adaptations, ça finit toujours mal ton histoire...

Post-moderne, parce que c'est la mode !

Je note qu'il y a des liens facebook

Marie a écrit:
Attention Arturo, je l'ai lu, j'ai vu diverses adaptations, ça finit toujours mal ton histoire...

Lesquelles ? j'ai vu celle avec Malkovich, et Sexe intentions.

Y a aussi Valmont de Milos Forman.

Et celle de Roger Vadim ? Pas vu, mais belle distribution : Gérard Philippe et Jeanne Moreau, Trintignant, Boris Vian dans un petit rôle, et Roger Vailland en co-scénariste.

Lesquelles ?

Celle de Stephen Frears, Valmont, et celle de Vadim, oui.

Commencé L'oubli que nous serons d'Hector Abad

Celle de Frears c'est les liaisons dangereuse C'est Milos Forman Valmont

Allez, je me lance dans Dogra Magra (Yumeno Kyûsaku)

Pour faire une petite pause au mitan des cinq livres de Rabelais, je lis Itinéraire spiritueux, de Gérard Oberlé _ et je ne suis pas dépaysé...

Tu lis dans le texte, le Rabelais ?

Je vais de l'un à l'autre texte dans le bilingue Quarto ; globalement, la formule est heureuse : on perd moins le fil et la vision globale, même si c'est loin d'être une solution parfaite. Et de toute façon, on rate tellement de choses, d'une manière ou d'une autre, en essayant de relire Rabelais ! Ou alors il ne faudrait que faire cela, ce qui est peut-être un beau rêve...

Hanta a écrit:Celle de Frears c'est les liaisons dangereuse Smile C'est Milos Forman Valmont

Oui! Tu les as vues? Une préfèrence?

Ah je sais pas j'aime vraiment les deux. Je dirai le Valmont de Forman moins "holywoodien" plus proche du roman. Mais les deux sont supers c'est vraiment pour faire un choix

Tristram a écrit: je lis Itinéraire spiritueux, de Gérard Oberlé _ et je ne suis pas dépaysé...

ça a l'air d'être un auteur plein de tiroirs non ? on aura droit à des citations ?

pour Rabelais après mon unique tentative je n'imagine pas survivre sans version 'bilingue'... je passerais ma lecture dans les contresens au milieu des obscurités.

Promis, je citerai un peu Oberlé ! Quant à Rabelais, contresens et obscurités sont inévitables, et en farfouillant dans les dictionnaires de moyen français et les études rabelaisiennes (pas de glossaire dans le Quarto !?), je m'aperçois que des acceptions reconnues autrefois sont dorénavant controuvées, et vice-versa, sans compter ce que personne ne débrouille à ce jour (et à jamais ?)... Mais ce n’est pas grave, le message est dans la prétention fallacieuse au message (à mes yeux en tout cas), le principal est dans la jubilation lexicale.

Je continue sur ma lancée avec Dogra Magra (Yumano Kyûsaku)

J'en suis à une bonne moitié du livre d'Edouard Louis, Histoire de la violence
Et je commence Un héros de notre temps, de Lermontov

Nicolas 1er a écrit:Je viens de terminer le Héros [...] C'est avec ces romans-là qu'on gâte les moeurs et fausse les caractères [...]. Bon voyage à M. Lermontov. Qu'il aille se purifier la tête, si c'est possible.

Un homme à la coule de W. R. Burnett (avec la pub pour Balafre au dos du bouquin... ).

Suis si satisfait de mon interlude dans la relecture de Rabelais avec L'enquête de Saer, que je continue dans la (grande) découverte de cet auteur avec Grande fugue (d'autant plus que j'en avais commencé la lecture par erreur chronologique, non sans renfort d'une bordée de jurons dont le rabelaisien "fagoteur de tintouins"!) Qui se colle au fil des sacrements littéreux ?