Héctor Abad Faciolince
Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: Héctor Abad Faciolince
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15935
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Héctor Abad Faciolince
_________________
"Et au plus eslevé trone du monde, si ne sommes assis, que sus notre cul." (Michel de Montaigne)
Armor- Messages : 4589
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 43
Localisation : A l'Aise Breizh
Re: Héctor Abad Faciolince
Héctor Abad Faciolince témoigne de son amour fusionnel pour son père, médecin, hygiéniste et épidémiologiste, professeur d’université et fils des Lumières, libéral engagé assassiné à ce titre. Cette biographie est aussi autobiographique puisqu’il raconte son enfance (sa mère est également une personne exceptionnelle), et plus encore l’histoire récente de Medellín et de la Colombie, ce summum de la violence. C’est de façon claire et sur un ton pondéré qu’il narre cette destinée remarquable, et une éducation exceptionnelle.
Le personnage paternel n’est pas seulement important pour l’auteur ; voici des extraits de discours prononcés lors des funérailles du père (le premier est de Mejía Vallejo) :« On ne vous apprend pas à vous venger (car nous naissons avec des sentiments vindicatifs), mais on vous apprend à ne pas vous venger. On ne vous apprend pas à être bon, mais on vous apprend à ne pas être méchant. »
Le thème de l’oubli (et de l’écriture contre l’oubli) devient de plus en plus prégnant :« Viendra ensuite ce terrible effacement, parce que nous sommes une terre acquise à l’oubli de ce que nous aimons le plus. Cette vie, ici, ils en font le pire effroi. Et viendra cet oubli, qui sera comme un monstre rasant tout, et de ton nom non plus ils ne garderont la mémoire. Je sais que ta mort sera inutile et que ton héroïsme s’ajoutera à toutes les absences. »
Carlos [Gaviria] se centra davantage sur la figure de l’humaniste confronté à un pays qui se dégrade : « Qu’a fait Héctor Abad pour mériter ce sort ? Il faut la donner la réponse en forme de contrepoint, en confrontant ce qu’il incarnait à l’échelle de valeurs qui a cours aujourd’hui parmi nous. Conséquent avec sa profession, il luttait pour la vie, mais les sicaires ont gagné ce combat ; en harmonie avec sa vocation et son style de vie (celui d’un universitaire), il luttait contre l’ignorance en la concevant, de façon socratique, comme la source de tous les maux qui accablent le monde. Alors ses assassins l’ont apostrophé en usant de l’expression barbare de Millán-Astray, qui naguère secoua Salamanque : “Vive la mort, bas l’intelligence !” »
Déjà le discours de Mejía Vallejo reconnaissait son irrémédiabilité, mais en fait le titre est tiré du premier vers d’un poème de Borges :« De plus, j’ai appris de mon père quelque chose que les assassins ne savent pas faire : mettre en mots la vérité, pour que celle-ci dure plus que leur mensonge. »
« Je dois l’écrire, malgré ma pudeur, pour qu’on n’oublie pas cela, ou du moins pour que cela se sache pendant quelques années. »
« Les livres sont un simulacre de souvenir, une prothèse pour se rappeler, une tentative désespérée de rendre un peu plus durable ce qui est irrémédiablement limité. »
Nous voilà devenus l’oubli que nous serons.
Dans sa préface à ce livre, Mario Vargas Llosa précise :
Voilà donc ma prochaine lecture toute trouvée.« …] Trahisons de la mémoire. Ce sont trois histoires autobiographiques, enrichies de photos de lieux, d’objets et de personnes qui illustrent et complètent le récit. La première, Un poème dans la poche, est de loin la meilleure et la plus longue, et constitue, d’une certaine façon, un complément indispensable à L’oubli que nous serons. Dans la poche du père assassiné à Medellín, le jeune Abad a trouvé un poème manuscrit qui commence par le vers : « Nous voilà devenus l’oubli que nous serons. » D’emblée, cela lui est apparu comme étant de Borges. Confirmer l’exacte identité de son auteur lui a valu une aventure de plusieurs années, faite de voyages, de rencontres, de recherches bibliographiques, d’entretiens, d’errements sur de fausses pistes, péripétie véritablement borgésienne d’érudition et de jeu, et enquête que l’on dirait non vécue mais fantasmée par un copiste "pourri de littérature", plein d’humour et de malice, avec un copieux étalage d’imagination. »
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15935
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Héctor Abad Faciolince
Merci Tristram pour ces citations !
Avadoro- Messages : 1405
Date d'inscription : 07/12/2016
Age : 39
Re: Héctor Abad Faciolince
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21652
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Héctor Abad Faciolince
L’incipit du prologue me fait reconnaître de suite un texte qui me concerne tout particulièrement :
Suivent trois textes qui s’assimilent parfois à des essais :« Lorsque l’on souffre de cette forme particulière de stupidité qu’est la mauvaise mémoire, le passé a une consistance presque aussi irréelle que le futur. Si je regarde en arrière et tâche de me rappeler les événements que j’ai vécus, le chemin parcouru qui m’a mené jusqu’ici, je ne sais jamais à coup sûr si je me remémore ou si j’invente. »
Un poème dans la poche :« Les récits autobiographiques qui composent ce livre ont cette consistance mixte : soit la patiente reconstruction par indices d’un passé qu’on ne se rappelle plus bien (« Un poème dans la poche » et « Une fausse route »), soit l’étonnement devant un futur qui nous échappera peut-être à jamais (« Les ex-futurs »). »
Voici donc le poème évoqué dans le récit éponyme, celui trouvé sur son père abattu :
Nous voilà devenus l’oubli que nous serons.
La poussière élémentaire qui nous ignore,
qui fut le rouge Adam, qui est maintenant
tous les hommes, et que nous ne verrons.
Nous sommes en la tombe les deux dates
du début et du terme. La caisse,
l’obscène corruption et le linceul,
triomphes de la mort et complaintes.
Je ne suis l’insensé qui s’accroche
au son magique de son nom.
Je pense avec espoir à cet homme
qui ne saura qui je fus ici-bas.
Sous le bleu indifférent du Ciel
cette pensée me console.
Au terme de cette recherche bibliophile illustrée de publications difficiles à trouver, le poème sera finalement authentifié comme un des derniers composés par Borges.« Cela faisait presque vingt ans que je n’avais pas entendu la voix de mon père. Et puis voilà qu’un jour, grâce à la magie des bandes magnétiques et d’Internet, une pluvieuse après-midi de printemps à Berlin, je reçus comme de l’au-delà, comme d’outre-tombe, la voix de mon père récitant ce sonnet que quelques semaines après il allait recopier à la main et glisser dans sa poche. Il y a un passage d’un sonnet de Borges sur son propre père que je dois citer maintenant : "Le soir / Mouillé me ramène la voix, la voix désirée / De mon père, qui revient et qui n’est pas mort". Borges aspira maintes fois au miracle de réentendre, fût-ce l’espace d’un instant, la voix de son père. Retrouver cette voix serait, d’après lui, la plus haute négation de l’oubli. »
Héctor Abad insiste sur les petites erreurs de remémoration caractéristiques de la véracité des témoignages :« Je n’aurais pas voulu que la vie m’offre cette histoire. Je n’aurais pas voulu que la mort m’offre cette histoire. Mais la vie et la mort m’ont offert, non, m’ont imposé, plutôt, l’histoire d’un poème trouvé dans la poche d’un homme assassiné et je n’ai pu faire autrement que de l’accepter. Maintenant je veux la raconter. C’est une histoire réelle, mais avec tant de coïncidences qu’elle semble inventée. Si elle n’avait pas été vraie, ç’aurait pu être une fable. Même en étant la vérité, c’est aussi une fable.
Si la vie est l’original, le souvenir est une copie de l’original et son écriture une copie du souvenir. Mais que reste-t-il de la vie quand on ne se la rappelle ni ne l’écrit ? Rien. Il y a de nombreux bouts de notre vie qui ne sont plus rien, pour la simple raison qu’on ne s’en souvient plus. Tout ce qu’on ne se rappelle pas a disparu à jamais. La vie a parfois la même consistance que les rêves qui, lorsque nous nous réveillons, se dissipent. Aussi devrait-on prendre pour certains épisodes de notre vie − comme nous le faisons parfois de certains rêves − la précaution de les noter, car sinon, ils s’oublient et partent en fumée. Shakespeare l’a dit mieux que personne, dans La Tempête : "Le grand globe lui-même avec tous ceux qui en ont la jouissance se dissoudra […] sans laisser derrière lui la moindre vapeur. Nous sommes faits de la même étoffe que les songes et notre petite vie, un somme la parachève." »
Une fausse route :« Peut-être les variations de ce même récit, parce que je suis de plus en plus convaincu qu’une mémoire est seulement fiable quand elle est imparfaite, et qu’une approche de la vérité humaine précaire se construit seulement avec la somme des souvenirs imprécis et des différents oublis. »
« Comme disait Borges lui-même, et c’est un point disons névralgique de la mémoire, nous nous rappelons les choses non pas telles qu’elles se sont produites, mais telles que nous les référons dans notre dernier souvenir, dans notre ultime façon de les raconter. Le récit remplace la mémoire et devient une forme d’oubli. »
« Telle est la mémoire, superposant dans le même espace des souvenirs de temps différents. Ce n’est pas une erreur, c’est un détail d’un temps transporté à un autre moment. »
Brefs aperçus de la vie d’exilé colombien en Italie, avec humour, franchise, et même… érotisme.
Les ex-futurs :
Méditation où reviennent Borges et Palinure (et où apparaît Unamuno) :
Et c’est dans ce texte qu’on trouve la signature de Topocl (que je remercie au passage pour cette belle découverte d'auteur) :« Je me demande si une bonne part de la littérature ne serait pas alors, en dernière instance, une façon d’affronter nos ex-futurs : ce que nous ne sommes pas, mais que nous aurions pu être ou avons pu être. »
« Le destin (génétique ou divin), le hasard ou la volonté. »
« Je crois que je choisis, selon les cartes que me distribue le hasard, en suivant un programme génétique (mon caractère) et culturel (mes expériences), par une décision apparente de la volonté qui, en réalité, n’est que la justification a posteriori de ce que n’a pas décidé non seulement ma tête, mais surtout mon intuition. En choisissant (choisir c’est écarter), pourtant, je vois passer les dépouilles des moi que j’aurais pu être, des moi qui étaient aussi réels et aussi probables que le moi que je suis. Je suis celui-ci, mais j’ai la ferme conviction que j’aurais pu être un autre, des autres. »
« Il y a plus de personnages dans la littérature que d’habitants en Chine. »
\Mots-clés : #autobiographie
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15935
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Héctor Abad Faciolince
Quasimodo- Messages : 5461
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 29
Re: Héctor Abad Faciolince
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15935
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Héctor Abad Faciolince
je note en 2ème position
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21652
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Héctor Abad Faciolince
La Secrète est la ferme familiale des Ángel de Jericó, dans la région d’Antioqua (nord-ouest de la Colombie) où, depuis que sont morts Anita et Jacobo (Cobo), restent leurs enfants Pilar, Evita (Eva) et Antonio (Toño). Ce dernier, violoniste, vit à New York avec un Noir, Jon, mais demeure fort attaché à son pays d’origine ; c’est lui qui nous parle du passé historique de cette famille de juifs convertis ou marranes (dont le nom s’éteindra avec lui puisqu’il est homosexuel) venus s’installer sous ces « tropiques à deux mille mètres d’altitude », « entre la terre chaude et la terre froide ».
En fait les pionniers on fait appel à des colons plutôt qu’à des péons pour développer la terre, ainsi partagée dans un souci de l’égalité des chances qu’on peut qualifier de démocratique, ou d’utopique.« La Secrète fut une forêt ; ensuite une plantation caféière et une ferme d’élevage. Maintenant, c’est une maison de campagne entourée d’un lopin de terre. »
L’accent est mis aussi sur l’hygiène et la tempérance physiques et morales :« Quoi qu’il en soit, ce que nous espérons c’est que tout fonctionne plutôt au mérite qu’à la débrouillardise, à la force de travail plus qu’à l’astuce. »
Les règles familiales des Ángel :« Mon grand-père disait qu’à l’école on leur avait appris que pour manger il fallait penser au drapeau d’Antioquia et à celui de la Colombie, de la manière suivante : "Il faut manger quelque chose de blanc (riz, arepa, mazamorra, lait, fromage), un peu de vert (légumes et salade), un peu de rouge (haricots, viande, fruits et chocolat), et un peu de jaune (œufs, banane, épi de maïs, manioc, céleri, pomme de terre et d’autres fruits)." Alors tout le monde demandait ce qu’était le bleu, et la réponse était facile : "Le bleu n’est rien d’autre que l’eau pure et limpide des ruisseaux de montagne, non contaminée par les déjections des hommes ni les crottes d’animaux." »
Cette chronique familiale colombienne est rapportée dans l’ombre de Cent ans de solitude de Márquez, à peine marquée par une allusion à des cousins consanguins.« Souvenez-vous que vous ne valez ni plus ni moins que personne. Tâchez de vivre parmi vos égaux ; travaillez mais ne commandez pas, ni n’obéissez non plus. »
À ce propos, les monologues enchevêtrés des trois frère et sœurs ne respectent pas la chronologie, ce qui n’aide pas à la suivre.« …] (dans cette génération, tous les fils d’Ismael se mirent à porter le prénom d’Antonio — comme les Aureliano dans les romans de García Márquez, car la fiction est presque toujours la copie de la réalité, en l’exagérant ou en dissimulant ce qui s’est vraiment produit —, ce qui fait que toutes les généalogies sont compliquées et qu’on ne comprend jamais bien qui est le fils de qui) [… »
Jon est un peintre qui recycle des déchets avec succès :
Eva l’émancipée raconte comme elle échappa aux Musiciens, paramilitaires tortionnaires et accapareurs, en traversant à la nage le lac aux noyés bordant La Secrète.« Depuis des années nous sommes d’accord pour trouver que le monde de l’art contemporain est une hallucination collective, un mensonge énorme, mais nous avons résolu de vivre en accord avec ces règles absurdes, sans crier que le roi est nu, et en nous conformant au courant actuel, à ce qu’on demande à Venise et à la documenta. »
Pilar évoque surtout son amour pour son mari, Alberto, et ses enfants, Lucas, Manuela, Lorenzo, Florencia et Simón ; conservatrice et traditionnelle, c’est le pilier familial. Lucas a été enlevé par les guérilleros gauchistes à dix-sept ans, et séquestré neuf mois dans l’attente d’un rançon qui ruine la famille.« Les policiers qui n’étaient pas avec les groupes armés étaient tués ou mutés, et il en allait de même de maints fonctionnaires publics. »
Suivront narcos, mineurs et spéculation immobilière.« On naît en croyant que les gens sont bons, jusqu’à ce que la vie apporte son démenti et nous démontre que, s’il existe des personnes bonnes, il y a, à côté de ça, des tas de gens très méchants, animés de mauvaises intentions, calculateurs, hypocrites et ingrats. Des gens au cœur minuscule, pas comme une mangue, mais comme une petite goyave verte et aigre. Jusqu’à l’enlèvement de Lucas je croyais, moi, ce qu’affirment les optimistes : « Nous les bons, nous sommes la majorité », tu parles ! L’enlèvement de Lucas a été le pire démenti : tous les jours avec la peur que ces bandits — les idéalistes, ceux qui luttaient pour une société plus juste, les bons révolutionnaires — ne le tuent. Quelles fautes avait-on commises, dites-moi ? Avoir une ferme de vingt-cinq ou trente hectares qui ne rapporte que des frais et deux emplois fixes ? Notre faute était-elle d’être moins pauvres que la plupart des Colombiens ? »
Remarques sur la religion, la politique, la condition féminine.
Des références aux Abadi et à un gouverneur Faciolince ne sont pas les seuls éléments qui font conjecturer une composante autobiographique de ce roman. La psychologie des trois caractères fort différents en ce début de XXIe est un peu bancale et laborieuse (comme ressenti par Topocl), en regard de l’histoire d’une terre pour laquelle l’attachement remonte au XIXe.« En Colombie, les ex-fiancées ou les ex-épouses des présidents occupent toujours un petit poste diplomatique en Europe. Façon de rétribuer une baise du passé. »
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15935
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Héctor Abad Faciolince
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21652
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Héctor Abad Faciolince
Chamaco- Messages : 4512
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 78
Localisation : Corse du sud
Re: Héctor Abad Faciolince
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15935
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Chamaco- Messages : 4512
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 78
Localisation : Corse du sud
Re: Héctor Abad Faciolince
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8551
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Page 2 sur 2 • 1, 2
Des Choses à lire :: Lectures par auteurs :: Écrivains d'Amérique Centrale, du Sud et des Caraïbes