Peter Wohlleben

Peter Wohlleben est un ingénieur forestier et écrivain allemand né en 1964 à Bonn. Il est connu notamment pour son ouvrage Das geheime Leben der Bäume (2015), traduit en français par La Vie secrète des arbres. Il dirige maintenant une forêt écologique.

Ouvrages traduits en français

- La Vie secrète des arbres. Ce qu'ils ressentent. Comment ils communiquent, Les Arènes, 2017 (Das geheime Leben der Bäume. Was sie fühlen, wie sie kommunizieren - die Entdeckung einer verborgenen Welt, 2015).
- avec Miriam Wohlleben : Une petite ferme chez soi, c'est facile !, Delachaux et Niestlé, 2017 (Meine kleine Farm. Anleitung für Selbstversorger, Verlag Eugen Ulmer, 2015).
- La Vie au cœur de la forêt, Guy Trédaniel éditeur, 2017 (Wohllebens Waldführer, Verlag Eugen Ulmer, 2016).
- L'Horloge de la nature, Macro éditions, 2017.

La vie secrète des arbres,
ce qu'ils ressentent,
comment ils communiquent




Cet ouvrage est  un best-seller, pas étonnant, car on y apprend des choses renversantes sur les arbres, qu'on ne pourra plus jamais considérer comme un tronc et quelques feuilles, et les forêts, vivier collectif hautement élaboré.
C'est très instructif, plein de choses inattendues et qui bousculent nos préjugés.
Cela n'en reste pas moins assez bavard, assez brouillon, assez répétitif, et le petit côté anthropomorphe gnangnan qui m'a irritée explique sans doute une partie de son succès.
Il serait dommage que ces réserves fassent reculer devant la lecture de ce livre rapide à lire, qui raconte un certain nombre de choses passionnantes, et ne peut que nous ouvrir l'esprit, l'envie de découverte, et les chemins forestiers.

( savoir )
mots-clés : #ecologie #nature #science

merci topocl c'était aussi un projet, mais que le temps court plus vite que moi !

Sur le sujet, il y a aussi l' ouvrage de Zurcher.
Quelqu' un l' a lu ?

Pour m'intéresser à ce sujet, je peux citer les livres de Patrick Blanc et Jean-Marie Pelt, comme scientifiques vulgarisateurs. Il y a aussi des personnes comme Granville, à propos des palmiers de Guyane.
Ce qui nous est accessible n'est que le sommet de l'iceberg de nos connaissances. Les publications scientifiques sont peu abordables (en langue de bois... mais aussi rares, chères) ; peu de choses sur le net, des magazines d'associations et d'organismes de recherche assez confidentiels aussi...
Sujet passionnant pourtant (tapez par exemple "timidité des cimes" dans votre moteur de recherche...)

Oui Pelt il est très bien . Même moi je comprends ces ouvrages , c'est tout dire .

topocl a écrit:La vie secrète des arbres,
ce qu'ils ressentent,
comment ils communiquent




Cet ouvrage est  un best-seller, pas étonnant, car on y apprend des choses renversantes sur les arbres, qu'on ne pourra plus jamais considérer comme un tronc et quelques feuilles, et les forêts, vivier collectif hautement élaboré.
C'est très instructif, plein de choses inattendues et qui bousculent nos préjugés.
Cela n'en reste pas moins assez bavard, assez brouillon, assez répétitif, et le petit côté anthropomorphe gnangnan qui m'a irritée explique sans doute une partie de son succès.

( savoir )
mots-clés : #ecologie #nature

Alors ça correspond à ce que j'ai ressenti avec le film .

Effectivement, il y a ce film avec le dendrologue Francis Hallé _ et les livres de ce dernier.

La vie secrète des arbres



Avec les mêmes réserves que Topocl, j'ai apprécié ce bouquin qui parle de ces arbres que j'ai à cœur de fréquenter. J'ai eu en prime la bonne surprise de voir des intuitions-observations confirmées, ou au moins partagées... Mais je reste prudent : c'est parfois en contradiction avec ce que j'ai pu lire ailleurs... C'est notamment le cas pour les jeunes arbres en attente, considérés par Wohlleben comme élevés dans les jupes de leur mère. Reste que ce type d'ouvrage de vulgarisation scientifique me fait planer !
Les propos sur le vaste domaine de la diversité sont dans l'air du temps, tout en demeurant passionnants :

« Même si nos connaissances des relations de cause à effet sont imparfaites, nous savons déjà que l’augmentation de la biodiversité induit une stabilisation de l’écosystème forestier. Plus les espèces présentes sont nombreuses, moins le risque est grand que l’une d’elles se développe au détriment des autres, car il se trouve toujours un adversaire pour se mettre en travers de son chemin. »

Cette approche de Hallé est au mieux complémentaire :

« les forêts tempérées sont dominées par des contraintes de nature physique ‒ le froid hivernal principalement ‒ et plus ces contraintes sont intenses, plus la diversité biologique est faible ; au contraire, les forêts tropicales humides, libres de contraintes physiques, sont dominées par des contraintes biologiques ‒ la prédation ou le parasitisme par exemple ‒ et l’on se souvient que plus ces dernières sont puissantes, plus la diversité biologique est forte. »
Francis Hallé, « Plaidoyer pour la forêt tropicale : sommet de la diversité »

Je retiens qu'il faut effectivement considérer la forêt comme un tout :

« Il apparaît ainsi que les forêts sont des super organismes, des organisations structurées comme le sont par exemple les fourmilières. »

L'impression que les plantes fleurissent en cas de stress s'avère :

« Nous savons par l’observation de la floraison des sites forestiers en voie de dépérissement que ce sont précisément les sujets mal en point qui mettent le plus d’ardeur à fleurir. Sans doute est-ce afin d’assurer leur descendance avant que la mort signe la disparition définitive de leur patrimoine génétique. Des effets similaires sont induits par les records de sécheresse et de chaleur de certains étés qui mènent les arbres au bord de la rupture, puis les font abondamment fleurir le printemps suivant. »

Un chiffre facile à retenir :

« Une poignée de terre forestière contient plus d’organismes vivants qu’il y a d’êtres humains sur Terre. »

Pour ajouter au dossier du pourquoi des migrations et autres nomadismes :

« L’exploration de nouveaux espaces est une nécessité due à la modification permanente du climat. »

Et une dernière petite réflexion originale :

« En fin de compte, la couleur verte est un résidu de lumière, un rebut que les arbres ne peuvent pas utiliser. »

Tristram a écrit:Reste que ce type d'ouvrage de vulgarisation scientifique me fait planer !

A distance, c’est surtout le positif qui persiste en moi, je trouve .

Tout à fait ! Il n'y a peut-être pas grand'chose de nouveau scientifiquement parlant, mais c'est bien que ce soit rendu accessible, même édulcoré _ et les perspectives qui s'ouvrent, telles que sur la sensibilité et la communication des arbres, font rêver !

j'étais déjà sensibilisée, vous m'avez convaincue !

merci à vous !

J'espère que tu vas aimer !