Texte anonyme : qui l'a écrit ?

Burlybunch a écrit:Malevil m'attend sur les étagère, v'là une bonne occasion de l'en sortir!

bix_229 a écrit:Ah ! Parfait !  A toi Burly.
Pas de regrets, je n'ai jamais lu Merle.

« …] et j’avais l’impression que les choses étaient bien réelles, puisque je pouvais les détruire. »
Robert Merle, « La mort est mon métier »
« Ce n’est que dans les livres qu’il y a des transitions. Il n’y en a pas dans la vie. »
Robert Merle, « Malevil », X

bix_229 a écrit:Oh non, ne me dis pas que c'est ce facho et va-t'en guerre de Lartéguy !

bix_229 a écrit:
Je suis certain que Patti Smith déteste Lartéguy si elle le connait !

Quand il se fût approché à sa portée, sans lâcher pour autant sa canne, elle se mit à lui caresser de sa main libre le visage, et bientôt le corps entier, avec une fébrile passion. Le contact intime de cette main molle et rugueuse faisait à Siméon l'effet d'une caresse de pieuvre. Mais ne voulant pas blesser la vieille dame en lui laissant sentir sa répulsion, il s'efforça de garder une contenance respectueuse, et bientôt il s'habitua. Elle le caressa longtemps et, semblait-il, avec un rare plaisir, puis poussant d'étranges borborygmes, elle se mit en peine de relever la jupe de sa robe, dont le bas trempait dans l'eau, maintenant sur ses jambes, en s'aidant de son bâton, avec une extrême pudeur, une seconde jupe noire de même étoffe qu'elle portait par-dessous la première et qui, dans son esprit, devait tenir lieu de jupon. Ce jupon comportait une large poche, fermée par un cordon. Elle défit le cordon, plongea la main dans la poche profonde et en ressortit un œuf qu'elle fit miroiter un instant devant la yeux de Siméon ; puis, toujours poussant de petits cris, et avec une espèce de sourire, elle le lui mit dans la main.