Musique classique

Burlybunch a écrit:Sans oublier la musette de cour!

Burlybunch a écrit:Yes, sur ces répertoires croisés savant-populaire,
tout ce qu'a fait François Lazarevitch avec les Musiciens de Saint Julien fait référence.

Tout comme le Poème Harmonique, déjà cité plus haut, qui fait justement la part belle aux cornet à bouquin, vielle et cornemuse :


Et comment ne pas citer le serpent, parmi ces autres merveilles 'récemment' remises en lumières


(BONUS : clic
et re-bonus : re-clic)

Un peu de clavecin bien tempéré.

J'ai eu la chance cet après-midi d'assister à un représentation de :

Bellini : LesPuritains

C'est un spectacle qui m'a enchanté, mieux qui m'a bouleversé
Voici Elsa Dreisig, extraordinaire, dans la folie d'Elvira :



Un autre extrait avec Javier Camarena qui forme avec sa compère un duo de rêve :

C'est curieux, je ne t'ai pas vu.

Les Sauvages de JP Rameau par jean Rondeau au clavecin

Quel beau nom , hein ..."Les sauvages"....


Ce début d'aprem en allant à Aigues Vives, en voiture, j'ai eue des larmes à écouter ce morceau sur France Musique (ALLEGRETTO)

Que c'est beau dans sa monotonie..



J'adore rouler en écoutant du classique. C'est trop rare pour moi, et c'est dommage. Mais je chiale souvent, en ces conditions.

Très beau, Nadine ! Je suppose que tu connais le Concerto pour deux mandolines du meme Vivaldi ?

Non, mais je vais écouter ça , merci Bix !!
j'allais dormir, ça va être parfait, J'ai eue une longuuue journée.

'Découvert Adriana Babin cet été au Violon sur le sable de Royan, j'en étais esbaudi (extrait vidéo ci-dessous - pas tip-top, il y avait du vent ce soir-là):

La voici à l'œuvre, je ne dirai pas que la musique de Béla Bartók est revisitée, ou interprétée dans le sens traduite, non, pas du tout, juste restituée - comme si on l'avait laissé s'empoussiérer et qu'elle la dégageait intacte, libérée de sa gangue; Adriana Babin, jeune, jolie, talentueuse, c'est plus qu'un plaidoyer de performer en faveur de la flûte de pan, instrument ancien s'il en est, c'est une noble et joyeuse légèreté, un vent de fraîcheur, avais-je vraiment écouté Bartók avant Adriana ?

Tout le monde pourrait aimer Erik Satie et son génie primesautier. Ici, 3 Gnossiennes

La pianiste et chef d'orchestre italienne Vanessa Benelli Mosell.
Si vous craignez d'etre influencé par sa vénitienne beauté, alors fermez les yeux.
Vous verrez, elle joue très bien au piano.

Je ne connaissais pas le "jeu perlé"...

Marie-Joseph-Alexandre Déodat de Séverac, Le retour de muletiers.
Validé, je suis surlecuté, et bade.

Peut-être l'ai-je déjà postée sur ce forum (à moins que ce ne soit sur le précédent), mais cette interprétation de l'Agnus Dei de Marc Henric, laquelle, sans dénigrer chœur ni musiciens, tient largement sur l'exceptionnelle performance du jeune soliste belge (Olivier Trouman).

Eh bien, voilà qui m'arrache tripes et boyaux, moi qui ne pleure pour quasiment rien, là j'ai la pupille humide, et ce n'est pas de tristesse ça va de soi, mais de l'émotion tendance stupéfaction, et je suis très loin d'en être à la première écoute.

Sachant que, peu de temps après, sa voix a mué, cet enregistrement est un fragile instant de grâce captée, sur un élan spontané je donne cinquante années de musique amplifiée, masterisée, lissée, produite, marketée, digitalisée, copiée-collée, arrangée, trafiquée, frelatée pour quelques minutes de grâce et de fragilité - mais ne faites pas trop attention à mon verbiage, je sens bien que voilà que je craque, je redis: c'est l'émotion...

Rossini, né un 29 février...

Un génie...

Une badinerie de Bach