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Eric Rohmer

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Message par Invité Dim 10 Mar - 16:14

Eric Rohmer
(1920 - 2010)


Eric Rohmer Eric_r10

Maurice Schérer, dit Éric Rohmer, est un réalisateur français, né à Tulle en Corrèze le 21 mars 1920 et mort le 11 janvier 2010 dans le 13e arrondissement de Paris. Il a réalisé au total vingt-trois longs métrages qui constituent une œuvre atypique et personnelle, en grande partie (pour les deux tiers de ses longs-métrages) organisée en trois cycles : les Contes moraux, les Comédies et proverbes et les Contes des quatre saisons. Considéré avec Jean-Luc Godard, François Truffaut, Claude Chabrol et Jacques Rivette comme l'une des figures majeures de la Nouvelle Vague, il a obtenu en 2001 à la Mostra de Venise un Lion d'or pour l'ensemble de sa carrière.

Comme ses camarades de la Nouvelle Vague, Éric Rohmer a commencé sa carrière dans le cinéma comme critique. Après avoir rédigé ses premiers articles à la fin des années 1940, il rejoint les Cahiers du cinéma peu après leur création au début des années 1950. Il est rédacteur en chef de la revue de 1957 à 1963. Parallèlement à sa carrière de critique, il réalise tout au long des années 1950 des courts métrages et peut même réaliser, en 1959, son premier long métrage (Le Signe du Lion). À la différence de ceux de Claude Chabrol, François Truffaut et Jean-Luc Godard, ses premiers films ne rencontrent aucun succès.

Évincé des Cahiers du cinéma par Jacques Rivette en 1963, il travaille pour la télévision scolaire, pour laquelle il réalise des films pédagogiques. Dans le même temps, il entame la réalisation de ses Six contes moraux et s'assure une indépendance financière en créant avec Barbet Schroeder sa propre société de production Les Films du Losange. Il rencontre un premier succès d'estime en 1967 avec La Collectionneuse puis accède à une notoriété internationale avec les trois films suivants : Ma nuit chez Maud (1969), Le Genou de Claire (1970) et L'Amour l'après-midi (1972).

Au cours des années 1980, après deux films d'époque, adaptés d'œuvres littéraires (La Marquise d'O… et Perceval le Gallois), il réalise les six films du cycle Comédies et proverbes puis au cours des années 1990 le cycle des Contes des quatre saisons. Dans les années 2000, il revient à la réalisation de films d'époque avec un film sur la Révolution française (L'Anglaise et le Duc, 2001), un film sur une histoire d'espionnage dans les années 1930 (Triple agent) et une adaptation de L'Astrée (Les Amours d'Astrée et de Céladon).

Son cinéma se caractérise à la fois par l'importance du thème des rencontres amoureuses et de la séduction, par l'écriture et l'importance de ses dialogues, et par une grande économie de moyens. Malgré sa notoriété, Rohmer a souvent tourné dans des conditions proches de l'amateurisme avec une équipe technique légère et une caméra 16 mm.

Longs métrages :

1959 : Le Signe du Lion
1962-1972 : Six contes moraux :
1962 : La Boulangère de Monceau (voir courts métrages)
1963 : La Carrière de Suzanne (voir courts métrages)
1967 : La Collectionneuse
1969 : Ma nuit chez Maud
1970 : Le Genou de Claire, prix Louis-Delluc
1972 : L'Amour l'après-midi
1976 : La Marquise d'O…
1978 : Perceval le Gallois (Prix Méliès)
1981-1987 : Comédies et proverbes :
1981 : La Femme de l'aviateur ou On ne saurait penser à rien, antithèse de l'œuvre de Musset On ne saurait penser à tout
1982 : Le Beau Mariage ou Quel esprit ne bat la campagne qui ne fait château en Espagne de La Fontaine
1983 : Pauline à la plage ou Qui trop parole, il se mesfait de Chrétien de Troyes
1984 : Les Nuits de la pleine lune ou Qui a deux femmes perd son âme, qui a deux maisons perd sa raison, proverbe de la province de Champagne
1986 : Le Rayon vert ou Que le temps vienne où les cœurs s'éprennent, vers extraits du poème Chanson de la plus haute tour d'Arthur Rimbaud
1987 : L'Ami de mon amie, proverbe Les amis de mes amis sont mes amis
1987 : Quatre aventures de Reinette et Mirabelle
1990-1998 : Contes des quatre saisons :
1990 : Conte de printemps
1992 : Conte d'hiver
1996 : Conte d'été
1998 : Conte d'automne
1993 : L'Arbre, le Maire et la Médiathèque
1995 : Les Rendez-vous de Paris
2001 : L'Anglaise et le Duc
2004 : Triple Agent
2007 : Les Amours d'Astrée et de Céladon

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Message par Invité Dim 10 Mar - 16:22

Ma nuit chez Maud (1969)

Eric Rohmer My-nig10

Clermont-Ferrand, quelques jours avant Noël. Un jeune ingénieur, récemment revenu de l'étranger, remarque à la messe une jeune femme blonde et décide qu'elle sera sa femme. Il retrouve par hasard Vidal, un ancien ami, communiste, qui l'invite à un dîner le soir de Noël chez une amie divorcée, Maud. La soirée se passe en longues discussions sur le mariage, la morale, la religion, Blaise Pascal, à trois, puis à deux, mariant également sincérité et séduction, mais au terme de laquelle la barrière platonique ne sera pas franchie. Le lendemain, l'ingénieur aborde la jeune femme blonde, Françoise. À quelque temps de là, il lui propose de l'épouser mais celle-ci refuse car elle vient de sortir d'une liaison avec un homme marié.

Cinq ans plus tard, sur la plage, Maud, Françoise et l'ingénieur se croisent, échangent des banalités, avant que quelques vérités ne se mettent en place.

J'avais eu une première expérience décevante avec ce monstre sacré de notre cinéma. Un des contes (d'été, ou d'hiver je ne sais plus), qui m'avait très vite plongé dans une sieste impromptue.
J'ai mis le temps, mais je suis revenu à Rohmer, pour essayer un autre chose, un de ses grands succès apparemment, et je n'ai pas été déçu !
Un film qui m'a happé du début à la fin, très intense, merveilleux dans le cadrage, la réalisation, de cette ville de Clermont sous la neige, dans un noir et blanc magnifique.
ça parle philo et religion (surtout pascal), ptet que certains trouveront ça oiseux, verbeux, mais moi ça m'a parfaitement convenu. ça parle du sexe, aussi, de la vie de couple, c'est bavard mais intelligent. Du très bon, pour moi. Trintignant et Fabian sont au-dessus du lot.

Eric Rohmer 4civbc10

Eric Rohmer Ma_nui10

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Message par ArenSor Dim 10 Mar - 18:06

Très grand cinéaste Rohmer. Une écriture subtile qui parfois peut passer auprès de certains comme banale, ce qu'elle n'est en rien Very Happy
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Message par Invité Dim 7 Juil - 15:28

Le rayon vert (1986)

Eric Rohmer Le-ray10

Delphine voit son projet de vacances en Grèce s'écrouler lorsque l'amie avec qui elle devait partir se décommande. Elle va chercher en vain une alternative qui la satisfasse. Tout en rêvant au grand amour et en se plaignant de sa solitude, elle se comporte au long du film de manière à renforcer cette solitude et à s'y morfondre. Elle suit un itinéraire initiatique où chacune de ses rencontres se présente comme une épreuve à surmonter. En effet, pour la sauver de cette solitude, chacun la pousse à renoncer à ce qu'elle est, une romantique qui croit au grand amour.

Un film donc sur la recherche de l'amour et sur la solitude.
Je suis toujours aussi fan de Rohmer, de sa patte, de sa mise en scène.
J'ai pu être aussi touché par certains aspects du personnage principal : Delphine
Eric Rohmer Tumblr10

... non pas ses jambes ! Razz

mais par son côté hors sol, "aérienne" dira-t-elle dans ses élecubrations ou "instinctive", perchée aussi diront d'autres... Hypersensible, sans doute également. Décalée, définitivement.

J'ajouterai tout de même un bémol sur le fond, sur le traitement de la solitude. J'ai fini par la trouver agaçante cette Delphine. Comme si elle n'était qu'une coquille vide (pourtant elle lit Dosto... merde !), complètement désemparée car elle est seule. Pas de mec à l'horizon, seule pour aller à la plage, pour partir en vacance. C'est aussi un argumentaire sur la difficulté d'évoluer seul dans une société qui promeut le couple et l'instinct grégaire. Dommage que Delphine soit incapable de transcender tout ça. Au contraire, la jeune Suédoise rencontrée sera son antithèse.
Et Delphine ne pourra se sentir vivre qu'une fois avec un homme, c'est un peu triste comme constat. Je ne suis pas sûr que ce soit présenté comme ça, mais moi je le vois comme ça.
Puis Delphine c'est aussi le portrait de la femme/homme moderne qui ne sait pas quoi faire de ses dix doigts une fois sorti de son quotidien métro boulot dodo, et les vacances deviennent la purge, l'ennui et le désarroi face à son vide existentiel qui lui pète à la gueule.

Eric Rohmer 62fb8710

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Message par Invité Mer 10 Juil - 15:33


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Message par Invité Dim 27 Oct - 15:19



Le cinéma de Rohmer est devenu un de mes préférés, depuis que j'y ai trouvé une entrée cette année. J'ai dû voir depuis une dizaine de ses films, le dernier, de saison : (conte d'automne).
Qui en plus se déroule dans un coin que je connais bien, non loin d'Avignon. Je n'ai pas été très dépaysé avec les tenues légères, les températures le permettant encore à cette époque, seules les bagnoles nous montrent la différence. Et puis l'attente, tout en légèreté. Un film de marivaudages provençaux, tout en délicatesse.

Eric Rohmer Conte-10

Eric Rohmer Beatri10


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Message par Avadoro Lun 28 Oct - 8:17

Belles découvertes, Arturo !
Les films de Rohmer s'enrichissent lorsqu'ils sont abordés à intervalles rapprochés. On retient une cohérence, une délicatesse et une simplicité dans le regard porté sur les personnages, des associations d'idées, de mise en scène. C'est un voyage sans fin qui crée des liens, des parenthèses, et qui révèle la vie dans sa fragilité et ses doutes, avec une forme d'enchantement à la fois léger et bouleversant.
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Message par ArenSor Dim 26 Jan - 18:43

Contes moraux 1
La Boulangère de Monceau, 1962

Eric Rohmer La_bou10

L’un des premiers longs métrages de Rohmer, tourné en 16 mm avec la mythique Beaulieu ; noir et blanc et remontage à la main, donc pas de longs plans séquence, ce qui contribue au rythme du film.
La thématique est simple : un étudiant en droit (Barbet Schroeder) croise une jeune femme en qui il reconnait l’amour de sa vie. Il réussit à prendre contact avec elle, mais subitement la jeune femme disparait de la circulation. Il décide alors de séduire une vendeuse en boulangerie… Je ne dévoile pas la suite, mais elle est sans réplique. L’homme passe auprès des deux femmes pour un lâche, l’une avertie y consent, l’autre on ne sait pas, mais son jugement ne doit pas être très positif…
C’est léger tout en étant profond, parfaitement dans l’esprit de Marivaux. La mise en scène probablement très travaillée, mais fait très « naturel ». Aussi, il y a ces belles images d’un Paris du début des années 60, aujourd’hui disparu.
Décidément je trouve que le cinéma de Rohmer se bonifie avec le temps. Very Happy

Contes moraux 2
La Carrière de Suzanne, 1963

Eric Rohmer La_car10

Film au scénario plus élaboré que le précédent et un peu plus long. Nous sommes toujours à Paris dans le milieu estudiantin.
Bertrand est sous la domination de Guillaume, un don juan quelque peu hâbleur et assez vulgaire. Ils courtisent une jeune étudiante étrangère, Suzanne, qui tombe rapidement sous le charme de Guillaume. Celui-ci se comporte de manière odieuse avec elle, la méprisant, vivant à ses crochets…
Bertrand pense aussi que Suzanne est une fille sans intérêt, lui il aime la belle Sophie.
A la fin Bertrand se rend compte qu’il a tout perdu : il a raté ses examens, perd l’amour de Sophie et se rend compte, enfin, mais trop tard, que Suzanne n’était pas si anodine qu’il le pensait et qu’il venait de passer à côté d’une belle relation.
Les hommes ne se montrent pas non plus sous le meilleur jour dans cet opus : lâcheté de Bertrand et surtout aveuglement pour ce qui se passe autour de lui. Toujours des images superbes de Paris.

Dans mon DVD il y a en suppléments deux courts métrages :
Présentation ou Charlotte et son steak, monté avec Godard et le superbe Nadja à Paris : déambulation d’une étudiante dans la ville : la Cité universitaire, les Buttes-Chaumont, Saint-Germain-des-Prés, Montparnasse, Belleville. Ah ces images de bistrots populaires. Le progrès n’a pas que du bon…  Eric Rohmer 2441072346
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Message par Invité Lun 27 Jan - 21:57

Merci Arensor. Smile
Toujours un plaisir de revenir à Rohmer.

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Message par Tristram Lun 27 Jan - 22:39

Du coup, hier j'ai regardé Nadja à Paris ; c'est vrai que c'est un pousse-à-la-nostalgie...

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Message par ArenSor Mar 14 Avr - 20:56

L’Anglaise et le Duc (2001)

Eric Rohmer L_angl10

Le film est basé sur les Mémoires, plus ou moins réelles, d’une aristocrate anglaise, Grace Elliott, qui se trouvait  à Paris lors de la Révolution. Grace Elliott avait eu une liaison avec le duc d’Orléans, joué admirablement par Jean-Claude Dreyfus. Leur histoire était terminée au moment des faits, mais il en restait une profonde amitié l’un pour l’autre.
Les différentes séquences du film sont donc des conversations entre ces deux acteurs, moyen pour Rohmer de mettre en lumière les temps forts de la Révolution et les questions qu’ils posent.
La 1ère séquence commence donc en juillet 1790 lors de la fête de la Fédération, lorsque tout est encore beau et que soufflent des vents d’optimisme, puis ce sera la prise des Tuileries, les massacres de Septembre, la guerre, l’exécution du roi, la Terreur.
La personnalité du duc d’Orléans illustre bien ce glissement d’une Révolution qui va dévorer ses acteurs à un rythme de plus en plus accéléré. Ambitieux, pensant manœuvrer les autres alors que c’est plutôt l’inverse, celui qui siège à la Convention et qui est surnommé Philippe-Egalité, est acculé à des compromis, des lâchetés, jusqu’à voter la mort de son cousin Louis XVI après avoir promis le contraire. Il va finir rapidement sous le couperet. Pourtant, malgré ses erreurs, sa veulerie et ses incohérences, le Duc reste touchant. Manifestement, Grace Elliott est plus stable dans ses conviction, elle qui plaide pour une monarchie constitutionnelle à l’anglaise. La Révolution aurait-elle pu faire l’économie de tout ce sang ? question sans réponse mais qui mérite d’être posée.
L’intérêt du film de Rohmer réside aussi dans sa mise en forme. Le décor consiste en toiles peintes s’inspirant des vues de Paris à l’époque. Sur ce fond, le cinéaste dispose par incrustation numérique les personnages filmés à part. C’est très beau et évoque les anciens diaporamas, surtout ce procédé permet une distanciation appréciable avec la reconstitution. Tout l’inverse de la démarche d’un cinéma américain qui se veut très réaliste…mais qui ne l’est pas.
Rohmer aura été jusqu’à la fin un grand innovateur dans le langage cinématographique. Very Happy
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Message par Invité Mar 14 Avr - 21:21

Pas encore vu celui-ci, par contre j'ai été fort déçu du suivant (Triple agent). Je préfère le Rohmer des marivaudages.

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Message par Avadoro Mar 14 Avr - 23:43

J'avais apprécié dans Triple Agent un sens des non-dits et les références historiques, mais c'est vrai que l'on ne retrouve pas la fluidité et la légèreté de ton des contes, comédies et proverbes.
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Message par Tristram Mer 16 Sep - 1:37

J'ai visionné Ma nuit chez Maud, et c'est un voyage dans un passé (les rues avec des librairies, la messe, l'Auvergne, le chanturgue) plein de charme sans être vraiment regrettable _ sauf peut-être qu'on aurait pu converser ainsi, notamment de Pascal, de son pari que nous évoquions il n'y a pas si longtemps, ICI...

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Message par Invité Mer 16 Sep - 9:36

Pas regrettable ? Au moins les librairies, non ? Very Happy

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Message par Tristram Mer 16 Sep - 12:03

Certes. C'est la manie de tout regretter qui serait regrettable...

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