Isabelle Desesquelles
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Isabelle Desesquelles
Isabelle Desesquelles
Babélio
Isabelle Desesquelles a choisi de vivre à Toulouse où elle dirigeait la librairie Privat. Le rachat de la librairie par DirectGroup France, ayant conduit à sa démission, est narré dans Fahrenheit 2010.
Isabelle Desesquelles a publié quatre romans. Je me souviens de tout, La vie magicienne aux éditions Julliard et Pocket, La mer l’emportera, Quelques heures de fièvre, aux éditions Flammarion et J’ai Lu. Elle a également écrit un livre de contes pour enfants : Le chameau le plus rapide du désert (Le Chêne Jeunesse).
Aujourd'hui, Isabel Desesquelles a crée une maison d'écrivains, à Calvignac dans le Lot,joliment nommée "De Pure Fiction" dans laquelle elle reçoit des auteurs ayant un projet d'écriture, afin de leur permettre d'écrire dans des conditions très favorables.
Bibliographie :
- Je me souviens de tout, 2004
– la vie magicienne, 2005
– le chameau le plus rapide du désert, 2006
– La mer l’emportera, 2007
– Quelques heures de fièvre, 2009
– Fahrenheit 2010, 2010
– Un homme perdu, 2012
– Le fennec amoureux de la pastèque, 2015
– La poule portée par la foule, 2015
– Les âmes et les enfants d'abord, 2016
– Les hommes meurent, les femmes vieillissent, 2014
– Un jour on fera l'amour, 2017
- Je voudrais que la nuit me prenne, 2018
Invité- Invité
Re: Isabelle Desesquelles
Enfant, la littérature m'est apparue tel un serment que l'on se fait. Plein de tous les livres aimés, lus, relus.
Lectrice puis libraire, j’écrivais déjà, je ne le savais pas. Des années dans ma tête, des années à me raconter des histoires, jusqu’au jour où les livres des autres n’ont pas suffi. Les éclaireurs qu’ils sont m’ont laissée seule dans une clairière plantée de mots. A moi d'en faire une forêt !
J’ai trente-sept ans et paraît Je me souviens de tout. Une douzaine d'années après, il y a des romans, il y a trois album de contes pour enfants, deux récits littéraires qui dit tout de cette foudre des livres à moi, surtout, il y a les prochains textes que j’abrite et plus encore, ils m’abritent.
Je tente d’écrire un silence, loin du bruit du monde, empreint de désenchantement et d'une allégresse.
Et toujours ils sont là, Charles Baudelaire, Clarice Lispector, Stendhal, Jack London, Scott Fitzgerald et les sœurs Bronté, le commencement.
Source Maison des écrivains et de la littérature
Lectrice puis libraire, j’écrivais déjà, je ne le savais pas. Des années dans ma tête, des années à me raconter des histoires, jusqu’au jour où les livres des autres n’ont pas suffi. Les éclaireurs qu’ils sont m’ont laissée seule dans une clairière plantée de mots. A moi d'en faire une forêt !
J’ai trente-sept ans et paraît Je me souviens de tout. Une douzaine d'années après, il y a des romans, il y a trois album de contes pour enfants, deux récits littéraires qui dit tout de cette foudre des livres à moi, surtout, il y a les prochains textes que j’abrite et plus encore, ils m’abritent.
Je tente d’écrire un silence, loin du bruit du monde, empreint de désenchantement et d'une allégresse.
Et toujours ils sont là, Charles Baudelaire, Clarice Lispector, Stendhal, Jack London, Scott Fitzgerald et les sœurs Bronté, le commencement.
Source Maison des écrivains et de la littérature
Dernière édition par kashmir le Jeu 27 Juin - 21:13, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Isabelle Desesquelles
Les hommes meurent, les femmes vieillissent :
Pour raconter l'histoire d'une existence, la vie qui s'étire, on peut choisir de parler d'une rencontre, d'un couple qui se forme, de la famille qui se crée, du temps qui passe...Ou alors, on fait parler des femmes, membres d'une même famille qui sont toutes liées par une esthéticienne qui s'occupe d'eux, un peu différemment de ce qu'on imaginerait : pour les écouter et leur donner le droit d'être à l'écoute d'eux mêmes.
Les mains d'Alice donnent l'oubli à ceux qu'elles touchent.
Se dessinent alors des portraits de tous les âges : de la petite Judith qui vient de naître à Jeanne la mamie que tout le monde aime. Toutes ont dans leurs pensées Eve qui s'est suicidée et dont l'absence , finalement, crée un besoin de présence.
On meurt mais on continue à tenir les rênes de la mémoire de ceux qui nous ont aimées.
Ces femmes nous racontent leurs vies, leurs sentiments, le temps qui passe, et une intimité que jamais l'écriture ne rend déplacée.
C'est parfois drôle, souvent mélancolique, et les secrets de chacune ne sont pas toujours faciles à porter.
Et la poésie de l'écriture est toujours là, des références cinématographiques, littéraires et musicales viennent animer le récit.
Une bien belle lecture qui nous fait nous questionne longtemps, un fois le livre reposé.
Mots-clés : #conditionfeminine #intimiste #nostalgie #romanchoral
Pour raconter l'histoire d'une existence, la vie qui s'étire, on peut choisir de parler d'une rencontre, d'un couple qui se forme, de la famille qui se crée, du temps qui passe...Ou alors, on fait parler des femmes, membres d'une même famille qui sont toutes liées par une esthéticienne qui s'occupe d'eux, un peu différemment de ce qu'on imaginerait : pour les écouter et leur donner le droit d'être à l'écoute d'eux mêmes.
Les mains d'Alice donnent l'oubli à ceux qu'elles touchent.
Se dessinent alors des portraits de tous les âges : de la petite Judith qui vient de naître à Jeanne la mamie que tout le monde aime. Toutes ont dans leurs pensées Eve qui s'est suicidée et dont l'absence , finalement, crée un besoin de présence.
On meurt mais on continue à tenir les rênes de la mémoire de ceux qui nous ont aimées.
Ces femmes nous racontent leurs vies, leurs sentiments, le temps qui passe, et une intimité que jamais l'écriture ne rend déplacée.
C'est parfois drôle, souvent mélancolique, et les secrets de chacune ne sont pas toujours faciles à porter.
Et la poésie de l'écriture est toujours là, des références cinématographiques, littéraires et musicales viennent animer le récit.
Une bien belle lecture qui nous fait nous questionne longtemps, un fois le livre reposé.
Mots-clés : #conditionfeminine #intimiste #nostalgie #romanchoral
Invité- Invité
Re: Isabelle Desesquelles
merci kashmir, encore une auteure qui m'est inconnue !
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21732
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Isabelle Desesquelles
En fait, je rêvais de lire Les âmes et les enfants d'abord et puis, la bibliothèque ne possède que ce titre - Les hommes meurent, les femmes vieillissent -, et encore depuis peu.
Mais, celui-là m'a tellement plu - et la poésie et la délicatesse de l'écriture y sont pour beaucoup ! - que j'ai encore plus hâte de lire Les âmes et les enfants d'abord et aussi, Je voudrais que la nuit me prenne, et aussi... enfin tout quoi !
Mais, celui-là m'a tellement plu - et la poésie et la délicatesse de l'écriture y sont pour beaucoup ! - que j'ai encore plus hâte de lire Les âmes et les enfants d'abord et aussi, Je voudrais que la nuit me prenne, et aussi... enfin tout quoi !
Dernière édition par kashmir le Ven 28 Juin - 20:18, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Isabelle Desesquelles
La misère est à exacte hauteur des enfants. On vit avec. Avant même qu’ils ne sachent lire et écrire, ce que nous offrons à ceux que nous élevons, c’est la pauvreté à hauteur de leurs yeux. A bonne hauteur... elle ne le sera jamais.
Le chemin de l’école redevient une cour des miracles que pas un enfant ne devrait traverser. Pour grandir, il lui faudra d’abord regarder le malheur dans les yeux. Tout comme ses parents, il s’y habituera vite, et arrivera le moment où la misère le dépassera.
Elle est où l’humanité ? Elle est où l’humanité ?
Les ames et les enfants d'abord.
(Ames/femmes, lapsus ?)
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Isabelle Desesquelles
Oh, oui, bix ! Lapsus !! Désolée, la féminité est tellement importante dans Les hommes meurent, les femmes vieillissent même la part présente chez les hommes, d'ailleurs, que, voilà, je m'y perds.
Merci pour l'extrait en tout cas !
Je vais corriger.
Merci pour l'extrait en tout cas !
Je vais corriger.
Invité- Invité
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