Arno Bertina
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Arno Bertina
Arno Bertina
Né en 1975
Né en 1975
Bertina par Bertina
Je nais en 1975.
J’ai 13 ans en 1988, quand un professeur de français me fait lire L’Adieu aux armes d’Hemingway, Nouvelles de Salinger et Les braves gens ne courent pas les rues de Flannery O’Connor. Je ressens encore les effets de l’onde de choc produite par ces lectures.
J’écrivais déjà, je continue.
Je lis La nausée, que personne ne m’a recommandé, qui me fascine immédiatement, et Le capitaine Fracasse. Je cours encore après l’effet produit sur moi par la mélancolie de ces deux romans.
Le lycée est un champ de foire, il s’y passe tout et n’importe quoi, c’est excitant. Je continue d’écrire, participe à un concours de nouvelles.
L’année d’Hypokhâgne est un champ de foire, il s’y passe tout et n’importe quoi, c’est excitant. Je découvre l’univers des revues littéraires. Mon premier texte de fiction est publié par Grèges, et mon premier article par Prétexte. Beaucoup d’autres textes et articles suivront (pour Esprit, La NRF, Critique, et aujourd’hui Inculte).
En 2000 je termine pour la première fois un roman. Alors que je suis au service militaire (c’est un champ de foire, etc.), Actes Sud publie Le Dehors ou la migration des truites. Paraitront ensuite – une fois libéré des « obligations » – Appoggio (Actes sud, 2003) et Anima motrix (Verticales, 2006), ces trois titres constituant une manière de triptyque.
En 2003 je suis sélectionné pour devenir pensionnaire de la villa Médicis (Rome) en 2004-2005. A Rome je décide de mettre entre parenthèse l’écriture d’Anima motrix pour coécrire Anastylose (Fage, 2006), un ouvrage retraçant l’histoire d’un monument de la Rome antique, l’Ara Pacis. Je prends goût aux expériences collectives, qui prolongent la recherche d’une écriture polyphonique et devient membre du comité de rédaction de la revue Inculte. A partir de là, je multiplierai les projets collectifs – le dernier en date étant La borne SOS 77 avec le photographe Ludovic Michaux.
C’est encore cette dimension collective qui explique mon goût pour l’écriture radiophonique et le fait que je réponde aux commandes de France-Culture en écrivant des dramatiques (La relève des dieux par les pitres, réalisé par Claude Guerre) ou des adaptations (Sous le volcan de Malcolm Lowry, réalisé par Christine Bernard-Sugy, et La conscience de Zeno d’Italo Svevo, réalisé par Myron Meerson).
(site : maison des écrivains et de la littérature)
Bibliographie
Romans
Le Dehors ou la Migration des truites, Actes Sud, 2001
Appoggio, Actes Sud, 2003.
Anima motrix, Verticales, 2006.
Je suis une aventure, Verticales, 2012.
Fictions biographiques
J'ai appris à ne pas rire du démon, Naïves, 2006.
Ma solitude s'appelle Brando. Hypothèse biographique, Verticales, 2008.
En collaboration
Anastylose" avec Bastien Gallet, Ludovic Michaux et Yoan De Roeck, Fage, 2006.
Une année en France avec François Bégaudeau et Oliver Rohe, Gallimard, 2007.
La borne S.O.S. 77 avec le photographe Ludovic Michaux, Le Bec en l'air, 2009.
Détroits avec le photographe Sébastien Sindeu, Le Bec en l'air, 2012.
Numéro d'écrou 362573 avec la photographe Anissa Michalon, Le Bec en l'air, 2013.
Pour la jeunesse
Énorme avec le collectif Tendance floue, Thierry-Magnier éditeur, 2009.
Dompter la baleine, Thierry-Magnier, 2012.
Théâtre
La borne S.O.S. 77, (version courte du texte, publiée sans les photographies de Ludovic Michaux), Lansman Éditeur, 2009.
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
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Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Arno Bertina
Des lions comme des danseuses
C'est une petite pochade sous forme de nouvelle qui démonte astucieusement les vols culturels exercés en leur temsp par le colonialisme, et le paternalisme persistant de nos décideurs culturels. C'est la révolte amusée des rois africains, qui réclament la gratuité pour les ressortissants africains qui veulent aller admirer "leurs" œuvres d'art en France, qui met un grain de sable dans l'engrenage et définit par démonter tout le capitalisme.
Aussi bref que jouissif, plein d'humour impertinent et d'intelligence pétillante, écrit avec une ironie adaptée à la chose, ce cours opuscule donne envie de mieux connaître Arno Bertina.
mots-clés : #colonisation
C'est une petite pochade sous forme de nouvelle qui démonte astucieusement les vols culturels exercés en leur temsp par le colonialisme, et le paternalisme persistant de nos décideurs culturels. C'est la révolte amusée des rois africains, qui réclament la gratuité pour les ressortissants africains qui veulent aller admirer "leurs" œuvres d'art en France, qui met un grain de sable dans l'engrenage et définit par démonter tout le capitalisme.
Aussi bref que jouissif, plein d'humour impertinent et d'intelligence pétillante, écrit avec une ironie adaptée à la chose, ce cours opuscule donne envie de mieux connaître Arno Bertina.
mots-clés : #colonisation
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
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Re: Arno Bertina
Ah oui, ton commentaire aussi.
Nadine- Messages : 4882
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Arno Bertina
merci topocl.
cette petite pochade comme tu dis dénonce bien les méfaits de la colonisation
cette petite pochade comme tu dis dénonce bien les méfaits de la colonisation
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21642
Date d'inscription : 02/12/2016
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Localisation : En Provence
Re: Arno Bertina
Le dehors ou la migration des truites.
Pfff... Encore un truc où je n'ai pas compris grand chose ( gens intelligents se manifester svp )
Pour l'histoire en gros on est dans les années 60, la guerre d'Algérie comme toile de fond. D'un côté un Marocain, marié à une Française, subit humiliations et plongée dans les ténèbres. D'un autre côté un médecin militaire revient d'Algérie marié à une fille de colon, et sa famille, une lignée de viticulteurs bien bourgeois, les reçoit pour le moins fraichement. Evidemment les deux vont se rejoindre à la fin selon un scénario ni très plausible, ni très clair.
Mais en fait l'histoire, il s'en fout un peu, Arno Bertina, tant il la déstructure, laisse des blancs, des énigmes, procède par allusions.
Ce qu'il veut, je crois, c'est deux choses. Le message, certainement, sur l'horreur des comportements et la douleur de l'exil, et surtout l'expérimentation littéraire. Le problème c'est que l'expérimentation prend pour moi complètement le pas sur le message, et ce de plus en plus au fil du livre, jusqu'à un dernier chapitre improbable, mêlant érotisme et mort, en mai 68.
C'est beau de chercher à innover, à écrire pas comme les autres, à déstructurer son récit, à appeler ses personnages parfois il ou elle, parfois tu, parfois je, à en changer sans avertir, à privilégier l'allusion, mais ça complique sérieusement la lecture. Parfois c'est beau et ça emporte, et puis peu à peu ça m'a lassée , j'ai juste eu envie de quelque chose d'écrit simplement, clairement, sans artifice.
(je dis ça, mais bien évidemment des gens ayant une tête plus souple et plus ambitieuse que la mienne peuvent aimer : je vois tout à fait qu'on puisse transformer ces défauts en qualités et qualifier ce livre de magnifique roman d'exigeant)
Pfff... Encore un truc où je n'ai pas compris grand chose ( gens intelligents se manifester svp )
Pour l'histoire en gros on est dans les années 60, la guerre d'Algérie comme toile de fond. D'un côté un Marocain, marié à une Française, subit humiliations et plongée dans les ténèbres. D'un autre côté un médecin militaire revient d'Algérie marié à une fille de colon, et sa famille, une lignée de viticulteurs bien bourgeois, les reçoit pour le moins fraichement. Evidemment les deux vont se rejoindre à la fin selon un scénario ni très plausible, ni très clair.
Mais en fait l'histoire, il s'en fout un peu, Arno Bertina, tant il la déstructure, laisse des blancs, des énigmes, procède par allusions.
Ce qu'il veut, je crois, c'est deux choses. Le message, certainement, sur l'horreur des comportements et la douleur de l'exil, et surtout l'expérimentation littéraire. Le problème c'est que l'expérimentation prend pour moi complètement le pas sur le message, et ce de plus en plus au fil du livre, jusqu'à un dernier chapitre improbable, mêlant érotisme et mort, en mai 68.
C'est beau de chercher à innover, à écrire pas comme les autres, à déstructurer son récit, à appeler ses personnages parfois il ou elle, parfois tu, parfois je, à en changer sans avertir, à privilégier l'allusion, mais ça complique sérieusement la lecture. Parfois c'est beau et ça emporte, et puis peu à peu ça m'a lassée , j'ai juste eu envie de quelque chose d'écrit simplement, clairement, sans artifice.
(je dis ça, mais bien évidemment des gens ayant une tête plus souple et plus ambitieuse que la mienne peuvent aimer : je vois tout à fait qu'on puisse transformer ces défauts en qualités et qualifier ce livre de magnifique roman d'exigeant)
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Arno Bertina
Numéro d'écrou 362573
Anissa Michalon a fait des photos de sans papiers maliens à Montreuil, fait la connaissance d'Idriss, puis de sa famille, au Mali. Idriss est mort, Il s’est suicidé après deux ans d’incarcération à Fresnes, en attente de procès. Sa famille n'en sait rien parce que "Allah ne pardonne pas ça".
Arno Bertina a écrit un court roman, d'après ces photos , transposant les faits sur divers personnages.
Idriss, dans les rues que, malgré les douleurs et la fatigue, il arpente pour ne pas se faire contrôler dans le métro. s'est fait un ami, Ahmed l'Algérien. un type un peu fou mais gentil, avec lequel parler, déambuler, rire et pleurer. mais dont il ne sait pas grand chose au final.
C'est un décor de grande misère, déambulation entre bretelles d'autoroutes, sous les yeux de JR, ménage dans les immeubles parisiens, lit partagé en alternance dans une pièce de 6 mètres carrés.
Du pays, Idriss a reçu l'argent du voyage et en échange envoie l'essentiel de ses revenus. Il leur parle au téléphone, mais depuis qu'avec son argent ils ont acheté un appareil avec haut-parleur et qu'ils sont 15 à écouter, il ne peut même plus se confier à son frère. Et sa femme , qu'il n'a connue que quelques jours, marié rap tradition , le temps de faire une petite fille qu'il n'a jamais connue, il ne sait pas quoi lui dire, il lui en veut un peu: à cause d'elle, impossible de faire sa vie ici en France.
Alors Idriss, parfois part d'un rire dément qui masque la peine, la solitude, cette vie qui n'a plus de sens.
Un seul blanc l'écoute, un homme dont il nettoie l'immeuble, un organiste iconoclaste qui transmet son message de compassion après la mort d'Ahmed par un étrange message musical, lors des obsèques d'un inconnu.
Les quelques paragraphes consacrés à l’organiste sont un peu artificiellement, posés là, presque "pour faire joli" (et c’est vrai que s'ils sont très beaux). Sinon, c’est une texte magnifique subtil, à l'écoute, hors conventions, douloureux, plein d'attention envers un être humain souffrant comme il en existe beaucoup, un texte qui envoûte et dérange.
Anissa Michalon a fait des photos de sans papiers maliens à Montreuil, fait la connaissance d'Idriss, puis de sa famille, au Mali. Idriss est mort, Il s’est suicidé après deux ans d’incarcération à Fresnes, en attente de procès. Sa famille n'en sait rien parce que "Allah ne pardonne pas ça".
Arno Bertina a écrit un court roman, d'après ces photos , transposant les faits sur divers personnages.
C'est eux qui m'ont envoyé ici, ils se sont saignés pour que je me saigne maintenant - qui osera stopper l'hémorragie ?
Je voudrais vivre léger, mais comment faire si je les porte lourds et lointains, avec moi ?
Idriss, dans les rues que, malgré les douleurs et la fatigue, il arpente pour ne pas se faire contrôler dans le métro. s'est fait un ami, Ahmed l'Algérien. un type un peu fou mais gentil, avec lequel parler, déambuler, rire et pleurer. mais dont il ne sait pas grand chose au final.
il faudrait que je lui dise pourquoi Ahmed, et ce qu'il est pour moi (...) mais je n'en sais rien.
C'est un décor de grande misère, déambulation entre bretelles d'autoroutes, sous les yeux de JR, ménage dans les immeubles parisiens, lit partagé en alternance dans une pièce de 6 mètres carrés.
Du pays, Idriss a reçu l'argent du voyage et en échange envoie l'essentiel de ses revenus. Il leur parle au téléphone, mais depuis qu'avec son argent ils ont acheté un appareil avec haut-parleur et qu'ils sont 15 à écouter, il ne peut même plus se confier à son frère. Et sa femme , qu'il n'a connue que quelques jours, marié rap tradition , le temps de faire une petite fille qu'il n'a jamais connue, il ne sait pas quoi lui dire, il lui en veut un peu: à cause d'elle, impossible de faire sa vie ici en France.
Alors Idriss, parfois part d'un rire dément qui masque la peine, la solitude, cette vie qui n'a plus de sens.
Un seul blanc l'écoute, un homme dont il nettoie l'immeuble, un organiste iconoclaste qui transmet son message de compassion après la mort d'Ahmed par un étrange message musical, lors des obsèques d'un inconnu.
Les quelques paragraphes consacrés à l’organiste sont un peu artificiellement, posés là, presque "pour faire joli" (et c’est vrai que s'ils sont très beaux). Sinon, c’est une texte magnifique subtil, à l'écoute, hors conventions, douloureux, plein d'attention envers un être humain souffrant comme il en existe beaucoup, un texte qui envoûte et dérange.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Arno Bertina
L’âge de la première passe
Elles ont 13, 15, 17 ans. Elles se prostituent pour survivre.
L’ASI Association de Solidarité Internationale leur propose un travail de prévention (contraception, lutte contre les MST) mais aussi à certaines d’entre elle s un accompagnement vers une réinsertion sociale et professionnelle. Arno Bertina y participe, dans le cadre d‘un atelier d’écriture, pour qu’elles se réapproprient leur histoire, leur identité, verbalisent autant la honte que les joies, ré-apprenne à dire « je ». Accueillir celles qui sont mises à l’écart, écouter celles qui ont tant à dire. Il partage leurs journées au foyer d’accueil, participe à des maraudes dans des clubs et des bordels. Il apprend à connaître le Congo par cet angle d’approche singulier
Et l’on découvre que la prostitution ce n’est pas le pire, mais bien tout leur parcours depuis l’enfance : misère, abandons, humiliations, violences (souvent exercée par les adultes qui ont vécu eux-mêmes des violences atroces), croyances ésotériques, peur incessante du retour de la guerre...
Arno Bertina raconte ces jeune femme avec une compassion retenue qui maquille son intense émotion. Il interroge ses droits (son regard, son jugement d’homme petit bourgeois français blanc, sa bien-pensance et ses « bons conseils », son usage du français, langue de l’école et des maîtres). Il questionne la littérature, le sens qu’elle donne. Au fil de l’expérience, son œil change et comme ces jeunes femmes, il devient autre.
Puissant, passionnant, bouleversant (pour les émotions comme pour les idées). Et absolument pas glauque.
Elles ont 13, 15, 17 ans. Elles se prostituent pour survivre.
L’ASI Association de Solidarité Internationale leur propose un travail de prévention (contraception, lutte contre les MST) mais aussi à certaines d’entre elle s un accompagnement vers une réinsertion sociale et professionnelle. Arno Bertina y participe, dans le cadre d‘un atelier d’écriture, pour qu’elles se réapproprient leur histoire, leur identité, verbalisent autant la honte que les joies, ré-apprenne à dire « je ». Accueillir celles qui sont mises à l’écart, écouter celles qui ont tant à dire. Il partage leurs journées au foyer d’accueil, participe à des maraudes dans des clubs et des bordels. Il apprend à connaître le Congo par cet angle d’approche singulier
Et l’on découvre que la prostitution ce n’est pas le pire, mais bien tout leur parcours depuis l’enfance : misère, abandons, humiliations, violences (souvent exercée par les adultes qui ont vécu eux-mêmes des violences atroces), croyances ésotériques, peur incessante du retour de la guerre...
Arno Bertina raconte ces jeune femme avec une compassion retenue qui maquille son intense émotion. Il interroge ses droits (son regard, son jugement d’homme petit bourgeois français blanc, sa bien-pensance et ses « bons conseils », son usage du français, langue de l’école et des maîtres). Il questionne la littérature, le sens qu’elle donne. Au fil de l’expérience, son œil change et comme ces jeunes femmes, il devient autre.
Puissant, passionnant, bouleversant (pour les émotions comme pour les idées). Et absolument pas glauque.
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Re: Arno Bertina
il est dans ma LAL ! merci topocl !
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― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
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