La petite encyclopédie des choses

bix_229 a écrit:Spiripontains



Pont-Saint-Esprit est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.
Ses habitants et ses habitantes sont respectivement les Spiripontains et les Spiripontaines.

Célèbre notamment pour une intoxication alimentaire au sarrazin fermenté(là je ne garantis pas la fiabilité de ma mémoire) qui a occasionné un délire meurtrier collectif. Impressionnant..

shanidar a écrit:

Mordicus a écrit:
Entretoise : pièce rigide qui en relie deux autres et les maintient dans un écartement fixe.

(J'imaginais une définition toute autre.)

on peut faire un poème ? parce que moi je suis assez partisane du flood !

Entre toi et moi
Une pièce rigide
qui nous relie
deux à deux
et nous maintient
écartés
fixement



(et après réflexion, escarboucle me fait penser à des rubans sur des chaussures de princesse... sans doute à cause d'escarpins).

C'est beau. Et assez inspirant. je crois que cela évoque assez bien le paradoxe du couple.

@Mordicus :

l'affaire du pain maudit

NOUMÈNE, subst. masc.

PHILOS. [P. oppos. à phénomène] Dans la doctrine de Kant, réalité intelligible qui ne peut être l'objet d'une connaissance empirique. Synon. chose* en soi.Journée de bien-être et d'activité intellectuelle (...). Le point de vue de Kant sur les phénomènes et les noumènes m'a occupé (Maine de Biran, Journal, 1815, p.83).Idées de Platon, essences d'Aristote, Dieu de Malebranche ou de Newton, noumène de Kant, tous ces êtres parfaits échappent au devenir (Gds cour. pensée math., 1948, p.365).

Le genre de concept qui me passait au dessus de la tete en philo.

Mouais, pareil.
Mais ce noumène me fait penser à une interview de Howard McCord (tu dois le connaître bix, c'est un marcheur) dans laquelle il dit :

Je me suis intéressé aux relations du langage avec la réalité depuis ma lecture de Language, Thought and Reality de Benjamin Whorf, en 1956. En bref, Whorf pensait que la structure grammaticale d'une langue modifiait notre perception de la réalité. L'étude linguistique qu'il fit de plusieurs nations amérindiennes, Maya, Nahuatl, Hopi, etc., le conduisit à cette conclusion. Il écrivit à ce sujet de nombreux essais qui parurent dans les années trente. Cela continue de m'interpeller : comment le langage influence votre pensée ? Voile-t-il le monde et de quelle manière ? Une expérience est immédiate, directe, mais dès que nous commençons à réfléchir sur ce dont nous venons de faire l'expérience, nous en appelons au langage. Et que fait alors de nos expériences, le langage ? Dans quelle mesure le souvenir que nous conservons d'une expérience est refaçonné par le langage dans lequel nous nous la remémorons ? Quelle part de notre monde n'est que grammaire ? (...)

Article de septembre 2013, in Le Matricule des anges

Interessant ! La réponse est oui pour moi.
De McCord, j' avais aimé l' Homme qui marchait sur la lune, un livre intrigant.

bix_229 a écrit:

Ergot de seigle ou "mal des ardents" au moyen-âge, un champignon qui convenablement raffiné se nomme LSD

je pense comme Howard McCord et je trouve ça assez effrayant tout en étant fascinant ...

PANTOUM, subst. masc.

LITT. Poème à forme fixe, emprunté à la poésie malaise, composé d'une série de quatrains à rimes croisées, dans lesquels le deuxième et le quatrième vers d'une strophe sont repris par le premier et le troisième vers de la strophe suivante, le dernier vers du poème reprenant en principe le vers initial. La règle absolue et inévitable du Pantoum (...) veut que, du commencement à la fin du poëme, deux sens soient poursuivis parallèlement, c'est-à-dire un sens dans les deux premiers vers de chaque strophe, et un autre sens dans les deux derniers vers de chaque strophe (Banville,Pt traité poés. fr.,1881, p.245).Le pantoum est à l'origine un poème érotique, et il a conservé ce caractère dans les Pantoums malais de Leconte de Lisle (Morier1961, 1975).

Un terme sur lequel je suis tombé par hasard et que j' ignorais.

Ça m'a l'air bien compliqué ce pantoum ! au point que j'ai cru que la poésie en faisait un malaise...

Le nom est très parlant (mais y'a-t-il des singes au Chili et en Argentine ?? )...

Une fleur que vous connaissez peut par son appellation commune de "désespoir du peintre",
c' est l' heuchère.

Heuchère (Heuchera sanguinea), le désespoir du peintre
Heuchère (Heuchera sanguinea), fleur du jardin

"L'Heuchère est aussi connue sous le nom de Désespoir du Peintre car les peintres avaient beaucoup de mal à réaliser une reproduction exacte de celle-ci. L'Heuchère est une plante vivace et facile à cultiver grâce à sa rusticité. On rencontre le plus souvent les heuchères dans les jardins de grand-mères. De nos jours, de nombreuses espèces sont apparues offrant ainsi une large palette de couleurs et de formes. Unicolores ou bicolores, les feuillages ornementent le jardin toute l'année avec des couleurs inédites comme l'orange, le roux, l'argenté, ou le caramel.

Les feuilles persistantes et abondantes de l'Heuchère peuvent être lobées, arrondies ou dentées. Tout au long de la tige sont regroupées les petites fleurs en forme de clochettes. De splendides bouquets champêtres peuvent être réalisés à partir des fleurs."


JARDINER

Oui il y a des singes en amérique du Sud, le sagouin ou le sapajou par exemple Merci Bix pour cette parenthèse fleurie

j'ai vu un araucaria chez des voisins de ma amis Ardéchois, c'est très étonnant les boules

merci Bix !