Guillaume Nicloux
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Guillaume Nicloux
Guillaume Nicloux
(né en 1966)
(né en 1966)
Guillaume Nicloux, né le 3 août 1966 à Melun, est un réalisateur, scénariste et romancier français.
Débuts de réalisateur et romancier (années 1980-1990)
En 1986, Guillaume Nicloux devient boursier du Centre national des lettres et crée sa compagnie, La Troupe. Il écrit plusieurs pièces de théâtre et met en scène Georges Arnaud, Maurice Pons et Copi.
En 1988, âgé de 22 ans, il démarre un cycle filmique dont les scénarios sont rédigés selon un principe d’écriture automatique. Son premier long métrage La Piste aux étoiles, tourné en 16 mm noir et blanc, est éclairé par Raoul Coutard, le chef opérateur de Jean-Luc Godard. L’année suivante, il filme au théâtre Goldoni de Venise Le Cirque imaginaire de Jean-Baptiste Thierrée et Victoria Chaplin.
En 1990, Nicloux tourne Les Enfants volants (Michael Nyman en compose la musique), et inaugure sa première sélection au Forum du festival de Berlin et au festival de Toronto. En 1991, il termine son cycle expérimental en réalisant pour Arte un film sans scénario, écrit au jour le jour, La Vie crevée avec Michel Piccoli. Le film sera en compétition au festival de Locarno.
En 1994, il réalise Faut pas rire du bonheur, avec Bernard-Pierre Donnadieu et Laura Morante. Le film est sélectionné à La Quinzaine des Réalisateurs, au festival de Cannes.
Durant deux ans, Nicloux se consacre exclusivement à l’écriture de romans qui paraîtront successivement aux éditions Climats, Flammarion et Jean-Jacques Pauvert. En 1997, il reprend son activité de cinéaste avec la comédie très décalée Le Poulpe interprété par Jean-Pierre Darroussin et Clotilde Courau. De 1998 à 2000, Nicloux écrit trois autres romans.
Cinéma noir (années 2000)
En 2001, Maurice Pialat envisage d’adapter Zoocity (réédité en 2003 chez Folio). La même année, Nicloux entame une trilogie consacrée au film noir dont le premier volet est Une affaire privée avec Thierry Lhermitte et Marion Cotillard. Second opus en 2003, Cette femme-là avec Josiane Balasko et Eric Caravaca.
En 2007, La Clef, avec Guillaume Canet et Vanessa Paradis, clôt le triptyque1.
Entretemps, en 2006, il réalise pour UGC Le Concile de Pierre, tourné en Mongolie, avec Monica Bellucci et Catherine Deneuve.
En 2009, Nicloux tourne La Reine des connes, dans la collection Suite noire pour France 2/Arte, avec Clément Hervieux-Léger2.
Diversification (années 2010)
l retrouve Jean-Pierre Darroussin en 2010 et réalise Holiday, un huis clos sur le principe du Whodunit.
En 2011, il met en scène L'Affaire Gordji : Histoire d'une cohabitation pour Canal Plus, document-fiction où Michel Houellebecq interprète le patron de la DST.
À partir de 2012, Nicloux renoue avec des projets plus introspectifs. Il adapte La Religieuse de Denis Diderot, avec Pauline Étienne et Isabelle Huppert, en compétition officielle au festival de Berlin. L’année suivante, il tourne L'Enlèvement de Michel Houellebecq, avec Michel Houellebecq lui-même, sélectionné au Forum du festival de Berlin. Le film reçoit successivement le prix du meilleur scénario et le prix spécial du jury au festival de Tribeca, ainsi que le prix du meilleur film au festival des films du monde de Montréal.
Valley of Love avec Gérard Depardieu et Isabelle Huppert, en compétition officielle à Cannes, marque la première collaboration entre Nicloux et Depardieu. L’année suivante, ils tournent ensemble The End, premier long métrage français conçu pour une diffusion directement en VOD premium. Pour la troisième fois, l’un de ses films est sélectionné au Forum du festival de Berlin. Même s’il continue de tourner en 35 mm, Nicloux déclare au Monde, le 9 avril 2016 : « Nous sommes entrés dans l’ère du digitographe. »
En 2017, il met en scène Les Confins du monde, tourné au Vietnam, avec Gaspard Ulliel et Gérard Depardieu qui raconte le destin foudroyé d’un jeune soldat tiraillé entre désir de vengeance et passion amoureuse3.
En 2018, Nicloux réalise sa première mini-série pour Arte, intitulée Il était une seconde fois4,5, dans laquelle il retrouve l'acteur Gaspard Ulliel.
Romans[/b]
• Zoocity. Paris : Baleine, 1996, 302 p. (Instantanés de polar ; no 22). Rééd. Gallimard, 2003, 319 p. (Folio policier ; no 284).
• Le Saint des seins (série Le Poulpe no 2). Paris : Baleine, 1996, 152 p. (Baleine ; no 21. Le Poulpe). Rééd. EJL, 1999, 94 p. (Librio noir ; no 304. Le Poulpe). In coffret Le Poulpe, une sélection de 5 enquêtes du Poulpe.
• C’est juste une balade américaine. Castelnau-le-Lez : Climats, 1997, 201 p. (Sombres climats ; no 4).
• Le Destin est une putain. Paris : Flammarion, 1998, 198 p.
• Jack Mongoly. Paris : Flammarion, 1998, 255 p.
• Monsieur Chance. Castelnau-le-Lez : Climats, 1998, 234 p. (Sombres climats ; no 6).
• Le Poulpe, le film : pour l’attendrir, faut taper dessus (novélisation du film. Coauteurs : Jean-Bernard Pouy et Patrick Raynal). Paris : Baleine, 1998, 140 p. (Baleine ; no 145. Le Poulpe).
• L'Honneur perdu de Georges Blesse. Paris : Baleine, 2000, 95 p. (Série grise ; no 4).
• Des brutes et des méchants, préface d'Alain Corneau. Paris : J.-J. Pauvert, 2001, 187 p. (Un cinéaste/un roman).
Bande dessinée
• Le Saint des seins, scénario et dessins d'Alain Garrigue. Montpellier : 6 pieds sous terre, 2000, [46] p. (Céphalopode ; no 2).
Nouvelle
• « Famille Killer : la fille », in Libération no 5, 12-13 août 2000, Cahier d’été : "Un été 2000", p. VIII, ill. n/b de Loïc Faujour. « Cette semaine, la famille Serial Killer (Fin) ». Reprise in Les 7 familles du polar, anthologie dirigée par Jean-Bernard Pouy. Paris : Baleine, 2000, p. 110-113.
• « Le terrain » collectif Flammarion, 1998.
Articles
• 2016 : Les inrockuptibles no 1073 « 11 critiques de films pour Michel Houellebecq »
Filmographie[/b]
Courts métrages
• 1988 : La Piste aux étoiles
• 1999 : Lucie, avec Sylvie Testud, collection « Scénario sur la drogue ».
• 2000 : Echange standard, collection « Les Redoutables ».
Longs métrages
• 1990 : Les Enfants volants
• 1994 : Faut pas rire du bonheur
• 1998 : Le Poulpe
• 2002 : Une affaire privée
• 2003 : Cette femme-là
• 2006 : Le Concile de pierre
• 2007 : La Clef
• 2010 : Holiday
• 2013 : La Religieuse
• 2015 : Valley of Love
• 2016 : The End
• 2018 : Les Confins du monde
• 2019 : Thalasso
Téléfilms
• 1992 : La Vie crevée (diffusion : Arte)
• 2009 : La Reine des connes, collection Suite noire (diffusion : France 2, Arte)6
• 2012 : L'Affaire Gordji : Histoire d'une cohabitation (diffusion : Canal+)
• 2014 : L'Enlèvement de Michel Houellebecq
Documentaire
• 2021: Les Rois de l'arnaque (diffusion : Netflix)
Série
• 2018 : Il était une seconde fois
Acteur
• 1998 : Seul contre tous
• 1998 : Le Poulpe
• 2003 : Cette femme-là
• 2008 : Cliente
• 2015 : En solitaire
Pinky- Messages : 475
Date d'inscription : 28/11/2021
Re: Guillaume Nicloux
La Religieuse
Film de 1h47 réalisé en 2013 à partir de l’œuvre de Diderot. Contrairement au film de Rivette, le film ne suscite pas le scandale et passe relativement inaperçu.
Pauline Etienne, jeune actrice de 24 ans lors du tournage apporte une autre tonalité qu’Anna Karina. Elle est moins belle, plus enfantine dans sa détresse. La charge anti institutionnelle est moins forte ou explicite que chez Rivette mais elle décrit par petites touches le sort de ces filles entrées au couvent dans leur petite enfance ou placée de force par les parents. Nicloux introduit le personnage du père biologique de Suzanne Simonin au début et à la fin du film. Les sollicitations homosexuelles de la mère supérieure du deuxième couvent ainsi que les sévices subis dans le premier couvent sont plus explicites sans être voyeuristes. La dernière partie présente dans le film de Rivette qui concerne l’impossible retour à la vie dans le siècle n’est pas abordée.
Les actrices sont très crédibles, Françoise Lebrun (la putain de La Maman et la putain) en mère supérieure maternante, Isabelle Huppert en mère supérieure amoureuse d’une petite nouvelle.
Une autre façon de voir cette œuvre mais tout aussi convaincante. J’oubliais la musique, Bach et Vivaldi, ça ne se boude pas.
Film de 1h47 réalisé en 2013 à partir de l’œuvre de Diderot. Contrairement au film de Rivette, le film ne suscite pas le scandale et passe relativement inaperçu.
Pauline Etienne, jeune actrice de 24 ans lors du tournage apporte une autre tonalité qu’Anna Karina. Elle est moins belle, plus enfantine dans sa détresse. La charge anti institutionnelle est moins forte ou explicite que chez Rivette mais elle décrit par petites touches le sort de ces filles entrées au couvent dans leur petite enfance ou placée de force par les parents. Nicloux introduit le personnage du père biologique de Suzanne Simonin au début et à la fin du film. Les sollicitations homosexuelles de la mère supérieure du deuxième couvent ainsi que les sévices subis dans le premier couvent sont plus explicites sans être voyeuristes. La dernière partie présente dans le film de Rivette qui concerne l’impossible retour à la vie dans le siècle n’est pas abordée.
Les actrices sont très crédibles, Françoise Lebrun (la putain de La Maman et la putain) en mère supérieure maternante, Isabelle Huppert en mère supérieure amoureuse d’une petite nouvelle.
Une autre façon de voir cette œuvre mais tout aussi convaincante. J’oubliais la musique, Bach et Vivaldi, ça ne se boude pas.
Pinky- Messages : 475
Date d'inscription : 28/11/2021
Re: Guillaume Nicloux
Récup du one-shot ciné pour la peine :
Le Poulpe
Avec J-P Darroussin et Clotilde Courau.
Je me suis bien marré et n'est pas vu le temps passé dans cette sorte de polar alternatif qui vient trainer ses espadrilles à Angernaud/Saint-Nazaire. Le pittoresque aux relents vintage est aussi forcé dans le trait que l'est le soin apporté aux détails d'ambiance et la photo est tout de même assez jolie.
Pour le reste bons mots et étrangetés sont un chouette cocktail pour entourer le couple étrange et pince sans rire qui n'oublie pas de se réserver des moments de douceur.
Une bonne surprise que j'avais ratée jusqu'à hier.
Le Poulpe
Avec J-P Darroussin et Clotilde Courau.
Je me suis bien marré et n'est pas vu le temps passé dans cette sorte de polar alternatif qui vient trainer ses espadrilles à Angernaud/Saint-Nazaire. Le pittoresque aux relents vintage est aussi forcé dans le trait que l'est le soin apporté aux détails d'ambiance et la photo est tout de même assez jolie.
Pour le reste bons mots et étrangetés sont un chouette cocktail pour entourer le couple étrange et pince sans rire qui n'oublie pas de se réserver des moments de douceur.
Une bonne surprise que j'avais ratée jusqu'à hier.
_________________
Keep on keeping on...
Re: Guillaume Nicloux
Je crois n avoir vu que la religieuse, et malgré mon adoration pour I.Huppert, je n ai pas été totalement convaincue, j ai même trouvé son interprétation un peu ridicule parfois...!
Fantaisie héroïque- Messages : 140
Date d'inscription : 19/02/2021
Age : 36
Localisation : Yvelines
Re: Guillaume Nicloux
Évidemment nous ne serons pas d'accord car j'ai de la réticence voire beaucoup de difficulté à supporter I. Huppert, alors là, elle m'a semblé dans son rôle...Deux visions opposées.
Mais as-tu vu le film de Rivette ?
Mais as-tu vu le film de Rivette ?
Pinky- Messages : 475
Date d'inscription : 28/11/2021
Re: Guillaume Nicloux
Ah oui, en effet même chez Chabrol, elle ne te convainc pas ?
Non, jamais vu la version qu'en donne Rivette. Je le note!
Non, jamais vu la version qu'en donne Rivette. Je le note!
Fantaisie héroïque- Messages : 140
Date d'inscription : 19/02/2021
Age : 36
Localisation : Yvelines
Re: Guillaume Nicloux
Disons que justement, Chabrol finit par me lasser et I Huppert avec. En effet, elle est tout à fait en phase avec celui-ci.
Je te conseille le film de Rivette, plus incisif surtout quand on pense au contexte de l'époque. On est en 1966 !
Je te conseille le film de Rivette, plus incisif surtout quand on pense au contexte de l'époque. On est en 1966 !
Pinky- Messages : 475
Date d'inscription : 28/11/2021
Re: Guillaume Nicloux
Je ne suis pas particulièrement fan d'Isabelle Huppert, mais je la trouve excellente dans certains films de chabrol, "La Cérémonie" notamment, et ceux de Haneke
ArenSor- Messages : 3372
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Rue du Nadir-aux-Pommes
Re: Guillaume Nicloux
Bonsoir tout le monde, plaisir de vous lire entre deux urgences.
Nicloux, je sais pas c'était pas évident, parce que Houellebecq sans l'avoir lu, son appareil symbolique j'ai bcp de mal.Si tu me suis dans le raccourci, Pinky.
MAIS j'ai été simplement bouleversée par Valley of love.
Simplement bouleversée.
pas la peine d'en dire plus.
J'aime que moyen huppert; Depardieu y est tres Depardieu.
Mais parfois les films deviennent quand même comme les livres : avec un cahier des charges temporel (1 à 2h) , ils savent instiller une transe, le regard de l'auteur, et toute la gamme de ses perceptions.
faut croire que sa gamme m'a parlé.
Alors je vais essayer de choper ce film Pinky, merci pour le partage. le film dont tu parles.
Pour les intrigués, rapport à Valley of Love, c'est un film long, où la psychologie se lit, en silence ou conventions de dialogues ténus;
le pitch c'est : deux parents séparés qui reçoivent une lettre de Feu leur fils (Feu depuis un an) qui leur demande de se rendre à tel endroit (un hôtel dans une zone un peu hostile, façon désert chaud) à cette date, parce qu'il est là.Sera là.
la trame , le postulat, est que vous moi et l'auteur et les parents sont rationnels.
s'ensuit l'exposition sobre des mouvements d'espérance et du sublimation que tout esprit normalement constitué recueille comme l'eau de rosée sur un pétale flétri par assoiffement forcé.
Et un lyrisme aux notes sobres, j'insiste sur le sobre, qui se traduit par une science des séquences filmiques. Les deux interprètes sont bouleversants, parce qu'authentiquement dans leur topique habituel- ce qui permet de créer un processus de passeur filmique d'excellence, en montrant que tout rôle joué (en famille/au cinéma/avec des interlocuteurs tellement familiers et prévisibles) a à vivre en creux, pourtant, les nuances les plus subtiles; et que celles-ci , en apothéose, sont peut-être les seules transmissibles, compréhensibles, car partagées, quand des épreuves forcent à vivre une communauté d'émotion.
Evidemment, vous verrez le film et vous demanderez d'où je sors tout ce développement ! ou pas.
Nicloux, je sais pas c'était pas évident, parce que Houellebecq sans l'avoir lu, son appareil symbolique j'ai bcp de mal.Si tu me suis dans le raccourci, Pinky.
MAIS j'ai été simplement bouleversée par Valley of love.
Simplement bouleversée.
pas la peine d'en dire plus.
J'aime que moyen huppert; Depardieu y est tres Depardieu.
Mais parfois les films deviennent quand même comme les livres : avec un cahier des charges temporel (1 à 2h) , ils savent instiller une transe, le regard de l'auteur, et toute la gamme de ses perceptions.
faut croire que sa gamme m'a parlé.
Alors je vais essayer de choper ce film Pinky, merci pour le partage. le film dont tu parles.
Pour les intrigués, rapport à Valley of Love, c'est un film long, où la psychologie se lit, en silence ou conventions de dialogues ténus;
le pitch c'est : deux parents séparés qui reçoivent une lettre de Feu leur fils (Feu depuis un an) qui leur demande de se rendre à tel endroit (un hôtel dans une zone un peu hostile, façon désert chaud) à cette date, parce qu'il est là.Sera là.
la trame , le postulat, est que vous moi et l'auteur et les parents sont rationnels.
s'ensuit l'exposition sobre des mouvements d'espérance et du sublimation que tout esprit normalement constitué recueille comme l'eau de rosée sur un pétale flétri par assoiffement forcé.
Et un lyrisme aux notes sobres, j'insiste sur le sobre, qui se traduit par une science des séquences filmiques. Les deux interprètes sont bouleversants, parce qu'authentiquement dans leur topique habituel- ce qui permet de créer un processus de passeur filmique d'excellence, en montrant que tout rôle joué (en famille/au cinéma/avec des interlocuteurs tellement familiers et prévisibles) a à vivre en creux, pourtant, les nuances les plus subtiles; et que celles-ci , en apothéose, sont peut-être les seules transmissibles, compréhensibles, car partagées, quand des épreuves forcent à vivre une communauté d'émotion.
Evidemment, vous verrez le film et vous demanderez d'où je sors tout ce développement ! ou pas.
Nadine- Messages : 4844
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 48
Re: Guillaume Nicloux
J'avais oublié ce très beau film qu'est Valley of love, merci de le rappeler, Nadine! Il m'avait beaucoup touchée également. Huppert reste très sobre dans son interprétation.
Fantaisie héroïque- Messages : 140
Date d'inscription : 19/02/2021
Age : 36
Localisation : Yvelines
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