De la librairie je suis revenu avec...

Nous savons donc maintenant pourquoi nous sommes en bonne santé !

Quasimodo a écrit:

Bédoulène a écrit:Je pense que tu vas faire une connaissance plus approfondie de ces auteurs avec leurs journaux et correspondance.

Mieux encore, je les découvre (Benjamin Constant et Gombrowicz)

... Et bientot Walter Benjamin, non ? 

Tu parles du Journal de Moscou, bix ? Je dois dire que j'ignorais son existence !

Quasimodo a écrit:Tu parles du Journal de Moscou, bix ? Je dois dire que j'ignorais son existence !

Non, plutot à des textes que j'ai lus et qui ont valeur d'autobiographie, mais aussi de témoignage d'une époque et d'un lieu, de la culture et
de la philosophie.
A savoir : Sens unique, Enfance berlinoise, Paysages urbains.

Bonjour,  @Tristram ! J'espère, en effet, que vous êtes en bonne santé, ce qui est une des choses les plus précieuses en ce bas monde. En tous cas, lire et relire ne pourra pas vous faire de mal et même permettre d'évacuer votre humeur peccante ! Ce ne sont pas mes livres thérapeutiques qui le disent, juste un peu de bon sens saupoudré de respectueuse taquinerie ...!!! J'attend un retour de la prescription ! A' bientôt!

En fait je suis suivi, depuis longtemps déjà, par messer Gaster, gastrolâtre émérite à la Sorbonne, qui me cure de gausserie et que je rémunère en pintes de bon sang. Le régime comprend de quintessentielles doses de bouquinage choisi. Pour l'esprit, je suis donc pourvu ; quant aux soins plus somatiques, il me sont procurés par un médecin qui me reproche de lire à la lettre, manifestant une curieuse inquiétude pour ma santé tant mentale que corporelle. Je trouve d'ailleurs louche que les docteurs (et l'Etat) s'alarment tant pour la santé de personnes qu'ils connaissent à peine.

« Journal d’un oiseau de nuit » Jay McInerney
« Bailler devant Dieu » Iñaki Uriarte
« Lettres notes et portraits » Georges Pompidou

Pierre Bourdieu, Questions de sociologie
Le sociologue et l'historien (entretiens entre P. Bourdieu et R. Chartier)
François Laplantine, L'Anthropologie

J'ai entendu un avis sur le dernier livre de Manuel Vilas qui m'a intrigué, la suite d'Ordesa, justement.

(Sinon, j'ai reçu Arts et peuples de l'Afrique noire, de Jacqueline Delange. En espérant que cette bizarre expression d'«Afrique noire» s'éclaircisse à la lecture.)

Il me semble avoir ce livre, avec préface de Leiris (ma bibliothèque présentielle se trouve hélas loin de moi).
Attention, première parution en 1967, ce qui explique la dénomination d'"Afrique noire".
Si c'est l'ouvrage auquel je pense, intéressant mais sans plus (je n'en ai jamais trouvé de "satisfaisants" sur les arts "premiers" _ et guère concernant les arts "plastiques" ou "visuels" en général).

C'est bien de ce livre qu'il s'agit ! Ce n'est pas seulement l'expression qui m'étonne, mais l'idée en elle-même. Y a-t-il un intérêt scientifique à séparer l'art traditionnel des Noirs d'Afrique (si j'ai bien saisi l'idée) de celui des autres populations du continent ? Sachant que l'«Afrique noire» semble s'étendre de la Guinée à l'Afrique du Sud.

(je n'en ai jamais trouvé de "satisfaisants" sur les arts "premiers" _ et guère concernant les arts "plastiques" ou "visuels" en général).

Je ne désespère pas d'en trouver, et je crois avoir fait une trouvaille intéressante récemment : Pathologies du cadre, de Michel Thévenoz.

L'Afrique qui n'est pas "noire" (c'est-à-dire subsaharienne), a du sens surtout par opposition à celle du Maghreb et de l'Egypte (c'est-à-dire islamisée et revendiquée en opposition à la première). C'est évidemment spécieux, comme le rattachement de l'Egypte au Proche-Orient. Et c'est a minima "vu de loin", comme la distinction forcenée entre cette dernière et la Nubie, le Soudan (une question purement raciste).
Problème de généralisation, avec dans le détail un vaste vide cognitif. Par exemple, j'ai cherché à une époque des éléments sur la signification des fétiches à clous congolais : apparemment on n'a pas dû demander d'explications aux locaux, ou ceux-ci sont trop acculturés pour la ressentir encore de façon explicite. Il y a toute une gamme entre les particularités d'une des nombreuses ethnies par rapport aux autres (voire d'un village à l'autre, d'un artiste à l'autre) et la synthèse continentale.

Un inédit de Julien Gracq, Noeuds de vie.
(pour offrir, mais je le lirais volontiers )

Mais grââve, moi aussi, tiens.

« La révolution française » François Furet et Dénis Richet
« Mémoires de la comtesse de Boigne tome 1 du règne de Louis XVI à 1820 »

Tristram a écrit:Problème de généralisation, avec dans le détail un vaste vide cognitif. Par exemple, j'ai cherché à une époque des éléments sur la signification des fétiches à clous congolais : apparemment on n'a pas dû demander d'explications aux locaux, ou ceux-ci sont trop acculturés pour la ressentir encore de façon explicite. Il y a toute une gamme entre les particularités d'une des nombreuses ethnies par rapport aux autres (voire d'un village à l'autre, d'un artiste à l'autre) et la synthèse continentale.

Passionnant ! Tu n'as donc rien trouvé ?

Non, pas vraiment, et j'ai abandonné la recherche voilà plus d'une décennie ; mais des choses doivent exister, peut-être d'accès moins public. En fait il n'y a pas vraiment d'engouement populaire pour ces cultures, à part un ethnique BCBG, le chic toc genre pagne (fabriqué en Hollande, même pour le marché africain)...
M'en est quand même resté le goût des lectures ethnographiques, généralement plus centrées sur le monde amazonien.

J'ai déjà dit beaucoup de bien de cette collection "Mondes anciens" pilotée par J. Cornette. Je n'ai pas lu celui-ci et je ne suis pas du tout sûr qu'il réponde au questionnement, mais je pense que pour ceux qui s'intéressent aux civilisations passées de l'Afrique il doit offrir de belles perspectives

OK, je vais le guetter, de l'orée au fond des bois...