Witold Szablowski
Page 1 sur 1 • Partagez
Witold Szablowski
Witold Szabłowski est né en 1980 dans la région de Varsovie. Il est devenu à vingt-cinq ans le plus jeune grand reporter du quotidien polonais Gazeta Wyborcza, voyageant notamment à Cuba, en Afrique du Sud et en Islande. Ses reportages sur la situation des migrants en Europe de l’Ouest ont remporté le prix de journalisme du Parlement européen ; son enquête sur un massacre de Polonais en Ukraine en 1943 a remporté le prix Ryszard Kapuściński de l’Agence de presse polonaise ; et son livre sur la Turquie, « Merhaba », a remporté le prix Beata Pawlak et le prix du PEN-Club anglais. Il vit aujourd’hui à Varsovie, où il anime une émission de radio sur le reportage littéraire.
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8587
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Witold Szablowski
Les ours dansants
De la mer Noire à La Havane, les déboires de la liberté
Livre en deux parties qui se font miroir :
Première partie
Quand la Bulgarie est entrée dans l’UE, elle a du appliquer la législation interdisant le dressage des ours, pratique très habituelle là-bas chez les Roms. Les ours ont été repris à leurs dresseurs et réunis dans un magnifique parc où on essaie, grâce à l’argent de Brigitte Bardot et quelques consorts, et sans grand succès, de leur apprendre la liberté.
Deuxième partie
il s’agit des hommes, cette fois. Somme de petits reportages sur des rencontres avec des ressortissants de différents pays, notamment d’Europe de l’Est, ayant connu la dictature, montrant à quel point certains y restent attachés.
C’est écrit avec beaucoup d’intelligence et d’humour, les récits sont particulièrement attachants, notamment la première partie qui est passionnante. La mise en parallèle des destins animaux et humains est joyeusement - ou tristement ? - pertinente. L’homme n’est parfois pas beaucoup plus qu’un animal dressé et par là privé de libre arbitre.
Bonne surprise.
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8587
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Witold Szablowski
C'est intéressant vu comme ça !
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 16022
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Witold Szablowski
Oui, le parallèle est vraiment intéressant.
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8587
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Witold Szablowski
Bon, t'as encore gagné, je vais le lire _ mais je te préviens, si c'est nul I put a spell on you.
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 16022
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Witold Szablowski
M'en fous , je parle pas l'anglais .
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8587
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Witold Szablowski
Dommage, tu aurais été prévenue...
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 16022
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Witold Szablowski
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8587
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Witold Szablowski
topocl a, comme d'habitude, fait un commentaire très juste sur cette lecture.
Evidemment, si je n'ai jamais pensé qu'il était naturel pour un ours de "danser" j'ignorais de fait les tortures faites aux animaux, le comportement de leur "maître", les moyens employés pour rendre les ours addicts aux sucreries et à l'alcool. Alimentation anarchique qui ont conduit chez les ours à de nombreuses maladies et surtout à détruire tout comportement atavique.
A cet esclavage de l'ours sur de nombreuses années on mesure le long et difficile apprentissage de la liberté, alors qu'ils rejoignent le parc de Bélitsa.
L'auteur fait un parallèle avec les hommes libérés, lors de l'effondrement de l'URSS, de l'état communiste.
Dans les deux cas il convient d'apprendre une liberté nouvelle.
Une liberté accompagnée pour certains par une compréhensible nostalgie alors que les hommes doivent à présent, s'autogérer, pas évident sans le volet social dont ils bénéficiaient.
Pour les ours, ne plus être dirigés par le bout du museau, ni récompensés.
Intéressant aussi de voir la vie d'après le communisme dans les divers pays qui faisaient partie du bloc ; une difficile gestion de cette nouvelle situation. Il y a bien des incompréhensions de part et d'autre, des incohérences (tel les gens qui habitaient un pays depuis des années et ne sont plus reconnus car ils ne parlent pas la langue dudit pays, ne peuvent plus professer etc...).
Pas simple de se réinventer une vie, de découvrir une liberté pour certains quand pour d'autres il faut la redécouvrir.
Un jour (j'espère) les ours ne danseront plus, ayant perdu les automatismes de leur période d'esclavage ; un jour les hommes sauront défendre leur liberté ; la Liberté ! car ils en connaissent le prix.
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21902
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Witold Szablowski
Ça fait plaisir de partager, Bédoulène!
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8587
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Witold Szablowski
et moi de découvrir des lectures qui me plaisent.
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21902
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Witold Szablowski
Tiens, ça me donne envie de lire le livre de Michel Pastoureau : "L'Ours, histoire d'un roi déchu" qui traîne sur une de mes nombreuses PAL.
ArenSor- Messages : 3443
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Rue du Nadir-aux-Pommes
Re: Witold Szablowski
tu pourrais compléter par cette lecture celle-ci ; en fait ces récits.
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21902
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Witold Szablowski
Les Ours dansants − De la mer Noire à La Havane, les déboires de la liberté
Il s’agit en fait de reportages regroupés, et j’ai apprécié que Szablowski ne prenne apparemment pas position – ce qu’on devrait être en mesure d’attendre de tous ses collègues.
Première partie, l’interdiction des ours dansants de Bulgarie. Comme souvent dans les débats qui opposent deux camps bien retranchés avec leurs argumentaires antagonistes, qu’il s’agisse du rapport aux animaux (sauvages ou pas) ou non, les deux groupes ne se comprennent pas, ne cherchent même pas à le faire. Il est quand même curieux que les promoteurs de la libération des ours fassent boire les Tsiganes pour les convaincre de céder leurs ours, alors qu’ils leur reprochent de les faire boire pour les dresser. Les vétérinaires accusent les dresseurs de ne pas connaître les besoins des ours, alors qu’ils sont parfaitement incapables de vivre avec eux.
Les moyens mis en œuvre pour tenter de réadapter les ours à la vie sauvage sont sans commune mesure avec ceux qui sont mis à la disposition des nécessiteux qui dépendent de l’aide sociale, ils choquent quand on mesure que la valeur de ces animaux est plus grande que celle de nos semblables ; aucune explication (certes forcément complexe) n’est malheureusement fournie pour justifier ce choix, à part le fait de disposer de suffisamment de dons privés, l’assistance publique étant du ressort de l’État. Sans compter que les montreurs d’ours n’ont bénéficié d’aucun secours.
La solution aurait peut-être été de laisser mourir les derniers ours dansants en captivité, tout en étant inflexible sur l’interdiction d’en dresser de nouveaux.
Il est évidemment laborieux et douloureux de s’adapter brusquement à la libre entreprise quand on vient d’une société rigoureusement étatique avec une protection sociale forte. Mais un soudain effondrement de notre propre société, à la fois libérale et socialiste, nous laisserait tout aussi démunis, tant nous sommes inféodés à ses organisation et sécurité malgré un certain degré de liberté : quid si demain nous ne pouvons plus que compter sur nous-mêmes pour subvenir à nos besoins ? Dépendre de lui-même pour se nourrir, se vêtir, se loger semble devenu impossible à l’homme social ordinaire. Et, oui, nous sommes aisément surpris de la nostalgie de ceux qui ont connu la dictature (comme le colonialisme d’ailleurs)…
Il s’agit en fait de reportages regroupés, et j’ai apprécié que Szablowski ne prenne apparemment pas position – ce qu’on devrait être en mesure d’attendre de tous ses collègues.
Première partie, l’interdiction des ours dansants de Bulgarie. Comme souvent dans les débats qui opposent deux camps bien retranchés avec leurs argumentaires antagonistes, qu’il s’agisse du rapport aux animaux (sauvages ou pas) ou non, les deux groupes ne se comprennent pas, ne cherchent même pas à le faire. Il est quand même curieux que les promoteurs de la libération des ours fassent boire les Tsiganes pour les convaincre de céder leurs ours, alors qu’ils leur reprochent de les faire boire pour les dresser. Les vétérinaires accusent les dresseurs de ne pas connaître les besoins des ours, alors qu’ils sont parfaitement incapables de vivre avec eux.
Les moyens mis en œuvre pour tenter de réadapter les ours à la vie sauvage sont sans commune mesure avec ceux qui sont mis à la disposition des nécessiteux qui dépendent de l’aide sociale, ils choquent quand on mesure que la valeur de ces animaux est plus grande que celle de nos semblables ; aucune explication (certes forcément complexe) n’est malheureusement fournie pour justifier ce choix, à part le fait de disposer de suffisamment de dons privés, l’assistance publique étant du ressort de l’État. Sans compter que les montreurs d’ours n’ont bénéficié d’aucun secours.
La solution aurait peut-être été de laisser mourir les derniers ours dansants en captivité, tout en étant inflexible sur l’interdiction d’en dresser de nouveaux.
La seconde partie juxtapose des témoignages divers tirés d’anciens pays communistes, surtout « En Europe centrale et orientale postcommuniste. Dans les Contrées de la Transformation. » Mais ce ne sont que des éléments de réflexion difficile à articuler.« Mais, sous l’influence de l’Occident, les gens réagissent de plus en plus mal au contact de la nature. Il y a quelques années, un gars s’est fait tuer par un ours. Aussitôt, ça a fait tout un grabuge ; il y avait trop d’ours, il fallait en éliminer une partie. J’étais fou de rage. Une télévision m’a interviewé et j’ai dit que si un homme se noyait dans une rivière, personne n’essaierait après d’assécher toutes les rivières. Quand on vit au contact de la nature, il faut parfois en payer le prix. »
Il est évidemment laborieux et douloureux de s’adapter brusquement à la libre entreprise quand on vient d’une société rigoureusement étatique avec une protection sociale forte. Mais un soudain effondrement de notre propre société, à la fois libérale et socialiste, nous laisserait tout aussi démunis, tant nous sommes inféodés à ses organisation et sécurité malgré un certain degré de liberté : quid si demain nous ne pouvons plus que compter sur nous-mêmes pour subvenir à nos besoins ? Dépendre de lui-même pour se nourrir, se vêtir, se loger semble devenu impossible à l’homme social ordinaire. Et, oui, nous sommes aisément surpris de la nostalgie de ceux qui ont connu la dictature (comme le colonialisme d’ailleurs)…
Merci à Topocl (toujours de bon conseil !) pour avoir attiré notre attention sur ce livre !« Les guerres ne se passent pas entre les peuples. Elles se passent entre des criminels d’un côté et des criminels de l’autre. »
« À l’université, j’avais appris que Staline était un grand homme d’État. Mais le système a changé, les programmes aussi, et maintenant je dois enseigner aux élèves que c’était un tyran et un criminel. »
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 16022
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Witold Szablowski
Héhé
Bon, je provoque, je vous l'accorde, je suis loin d’être une fan de BB. Mais lever ces contradictions ne manque pas de m'amuser.
Si j'ai bien compris, en effet ce sont essentiellement des dons privés (notamment des potes à BB qui pensent que les gentils animaux doivent passer avant les vilains humains). Donc qu'y faire ? Et d'ailleurs on pourrait lancer un vaste débat à l'heure où nous reconnaissons enfin n'être qu'une partie du vivant, pas plus importants que les loups, les requins, la fourmi et j'en passe (et donc les ours, surtout dansant).Tristram a écrit:
Les moyens mis en œuvre pour tenter de réadapter les ours à la vie sauvage sont sans commune mesure avec ceux qui sont mis à la disposition des nécessiteux qui dépendent de l’aide sociale, ils choquent quand on mesure que la valeur de ces animaux est plus grande que celle de nos semblables ; aucune explication (certes forcément complexe) n’est malheureusement fournie pour justifier ce choix, à part le fait de disposer de suffisamment de dons privés, l’assistance publique étant du ressort de l’État. Sans compter que les montreurs d’ours n’ont bénéficié d’aucun secours.
La solution aurait peut-être été de laisser mourir les derniers ours dansants en captivité, tout en étant inflexible sur l’interdiction d’en dresser de nouveaux.
!
Bon, je provoque, je vous l'accorde, je suis loin d’être une fan de BB. Mais lever ces contradictions ne manque pas de m'amuser.
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8587
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Witold Szablowski
Tristram me semble que l'espèce humaine n'est pas près de s'éteindre, il en va autrement de beaucoup d'espèces animales, alors oui il faut les protéger. Pour ces ours c'est les enlever de l'esclavage.
Si les nécessiteux sont maltraités ils le sont par les humains, la société et ce n'est pas en laissant maltraiter ou mourir des animaux que l'on sauve les hommes. Perso je ne supporte pas cette façon de mettre la situation des uns et des autres en opposition (je ne trouve pas le terme adéquat mais je pense que vous me comprenez)
Dans mes possibilités je donne aux associations de solidarité (SPF, banque alimentaire..) et aux associations pour animaux parce que les deux m'importe.
Si les nécessiteux sont maltraités ils le sont par les humains, la société et ce n'est pas en laissant maltraiter ou mourir des animaux que l'on sauve les hommes. Perso je ne supporte pas cette façon de mettre la situation des uns et des autres en opposition (je ne trouve pas le terme adéquat mais je pense que vous me comprenez)
Dans mes possibilités je donne aux associations de solidarité (SPF, banque alimentaire..) et aux associations pour animaux parce que les deux m'importe.
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21902
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Witold Szablowski
Là tu n'as pas tort : la comparaison de valeur entre espèces devient vite sordide, même si les rapprocher comme le fait Szablowski n'est pas vain.Bédoulène a écrit:Perso je ne supporte pas cette façon de mettre la situation des uns et des autres en opposition (je ne trouve pas le terme adéquat mais je pense que vous me comprenez)
Pour revenir aux animaux en captivité, j'ai vu plusieurs cas qui m'amènent à penser que ça n'apporte rien de bon quand on arrache trop tard un animal à un autre (que ce soit un singe ou même un oiseau, capturé trop jeune pour qu'il puisse dorénavant vivre en liberté loin de son "maître") : c'est devenu une forme de bienséance type greenwashing, même s'il faut évidemment interdire cette forme de servitude. J'ai vu en métropole un chat qui ne sait plus manger que "sa" marque de croquettes, et ne réagit même plus à du poisson frais : les animaux domestiques s'adaptent si vite qu'ils deviennent en quelques générations totalement dépendants, tout comme les humains.
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 16022
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Witold Szablowski
oui j'ai bien compris l'intérêt de ce que fait l'auteur.
Et oui les animaux sont malades des hommes, mais pour que cesse l'exploitation des animaux, il faut bien réagir et c'est sur qu'il y a des dégats même en voulant bien faire.
L'argent mis pour la construction du parc a été donné par des associations animales diverses, rien n'a été enlevé au "secours" destiné aux hommes...............si toutefois la société y a pensé.
Et oui les animaux sont malades des hommes, mais pour que cesse l'exploitation des animaux, il faut bien réagir et c'est sur qu'il y a des dégats même en voulant bien faire.
L'argent mis pour la construction du parc a été donné par des associations animales diverses, rien n'a été enlevé au "secours" destiné aux hommes...............si toutefois la société y a pensé.
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21902
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Des Choses à lire :: Lectures par auteurs :: Documents et essais :: Histoire et témoignages
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum