Lionel Astruc
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Lionel Astruc
OuvragesLionel Astruc, né le 14 avril 1974 à Tassin-la-Demi-Lune (Rhône), est écrivain, photographe et journaliste français, expert de la transition écologique.
Né en 1974 et diplômé de l’Institut d'études politiques de Grenoble, Lionel Astruc a réalisé ses premiers reportages en Chine, en Inde et en Guyane avant d'écrire plusieurs guides Lonely Planet. Journaliste, photographe et écrivain, il s’est ensuite spécialisé dans les thèmes de l’écologie, des filières de matières premières et de l’économie sociale et solidaire. Il a consacré à ces sujets de multiples enquêtes de terrain, diffusées dans la presse (notamment L’Express, Libération, La Vie et Géo), puis à travers une série de livres.
• Poissons sauvages, poissons d’élevage, éditions du Rouergue, 2003
• Corse, Lonely Planet, 2003,
• Guadeloupe et Dominique, Lonely Planet, 2006
• Martinique, Dominique et Sainte Lucie, Lonely Planet, 2006,
• Déco bio et éco-design : revêtements de sols et de murs, meubles, sains, design et écologiques, Paris, éditions Ulmer, 2008,
• Conseils et astuces pour vivre écologique : un guide pratique pour préserver sa santé et protéger la planète (coauteur), Paris, éditions Que Choisir, 2010,
• 1000 façons de consommer responsable (coauteur sous la direction de Yann Arthus-Bertrand.), Paris, éditions La Martinière, 2008,
• La Vie en vert (coauteur sous la direction d'Élisabeth Laville.), éditions Pearson, 2008
• Échappées vertes , 30 propositions de vacances écologiques en France, Mens, éditions Terre Vivante, 2009,
• Écotourisme, voyages écologiques et équitables, éditions Glénat, 2009
• Voyage en terre durable : un tour du monde des alternatives équitables et écologiques, Grenoble, éditions Glénat, 2007,
• Voyages aux sources de la mode éthique, Paris, éditions Ulmer, 2009,
• Aux sources de l'alimentation durable, nourrir la planète sans la détruire, Grenoble, éditions Glénat, 2010, 1
• avec Cécile Cros (préf. Rob Hopkins), Manger local, s'approvisionner et produire ensemble, Arles, éditions Actes Sud, 2011,
• Vandana Shiva, victoires d'une Indienne contre le pillage de la biodiversité, Mens, éditions Terre Vivante, 2011,
• (R)évolutions, pour une politique en actes, Arles, éditions Actes sud, 2012,
• Vandana Shiva pour une désobéissance créatrice, Arles/Paris, Actes Sud, 2014,
• Rob Hopkins, le pouvoir d’agir ensemble, ici et maintenant, Arles/Paris, Actes Sud, 2015,
• Traque verte. Les dernières heures d’un journaliste en Inde, Arles, Actes Sud, 2017,
• Le cercle vertueux. Réconcilier environnement solidarité et économie, Arles/Paris, Actes Sud, 2018,
• L'art de la fausse générosité. La fondation Bill et Melinda Gates, Arles, Actes Sud, 2019,
Traductions
En anglais
• The transition starts here, now and together. (Actes Sud, 2017) with Rob Hopkins
• Vandana Shiva creative civil disobedience (Actes Sud, 2017)
En italien
• L'ecologia di ogni giorno (Emisferi, 2016) con Rob Hopkins
• La terra ha i suoi diritti (Emisferi, 2016) con Vandana Shiva
En espagnol
• Vandana Shiva Las victorias de una india contra el expolio de la biodiversidad (La fertilidad de la tierra, 2012)
En allemand
• Eine Andere Welt ist möglich, Aufforderung zum zivilen ungehorsam, mit Vandana Shiva (Oekom 2019)
En chinois
• Vandana Shiva pour une désobéissance créatrice (General Books of Green development, 2021)
En coréen
• L'art de la fausse générosité, la fondation Bill et Melinda Gates (éditions Soso Ltd, 2021) (
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8242
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Age : 63
Localisation : Roanne
Re: Lionel Astruc
L’art de la fausse générosité, la fondation Bill et Melinda Gates
Pourquoi Bill Gates n’est ni vertueux ni généreux :
- Il joue à fond la carte des brevets sur les biens communs tant en informatique qu’en agroalimentaire (semences) ou pharmaceutique (vaccins, médicaments) ce qui en interdit l’accès aux pays pauvres.
- Il utilise sa fondation comme outil d’exonération fiscale. Sa fondation distribue de l’argent qui est le fruit de placements dans des entreprises dont la priorité est le profit et la rémunération des actionnaires (dont il fait partie).
- Certaines de ces entreprises bénéficient des subventions de la fondation, d’où conflit d’intérêt
Il est indéniable que la Fondation a apporté des aides énormes, notamment en santé (par ex quasi-éradication de la polio) et agroalimentaire. Mais les objectifs de la Fondation sont le tout technologique (notamment les bio-technologies dont les OGM), en contournant les décideurs politiques et l’opinion publique. Elle apporte des technologies étrangères au profit d’entreprises privées, sans tenir compte des capacités, besoins réels et connaissances locales. Il s’agit donc bien d’un déni de démocratie, ce qui n’est pas bien étonnant de la part d’un homme qui est lui-même l’incarnation des pires inégalités. Et l’absence de contrôle de ces sommes qui dépassent souvent les budgets équivalents des États est un réel problème : l’argent et les différents montages construits donnent à Bill Gates une puissance de démiurge.
Par ex au niveau agroalimentaire : « aider » les marchés des pays pauvres via les grands semenciers et leurs semences brevetées , nécessitant des engrais chimiques, des quantités énormes d’eau, et une monoculture intensive, et par là-même, éradiquer les semences libres voire les rendre illégales.
Pourquoi Bill Gates n’est ni vertueux ni généreux :
- Il joue à fond la carte des brevets sur les biens communs tant en informatique qu’en agroalimentaire (semences) ou pharmaceutique (vaccins, médicaments) ce qui en interdit l’accès aux pays pauvres.
- Il utilise sa fondation comme outil d’exonération fiscale. Sa fondation distribue de l’argent qui est le fruit de placements dans des entreprises dont la priorité est le profit et la rémunération des actionnaires (dont il fait partie).
- Certaines de ces entreprises bénéficient des subventions de la fondation, d’où conflit d’intérêt
Il est indéniable que la Fondation a apporté des aides énormes, notamment en santé (par ex quasi-éradication de la polio) et agroalimentaire. Mais les objectifs de la Fondation sont le tout technologique (notamment les bio-technologies dont les OGM), en contournant les décideurs politiques et l’opinion publique. Elle apporte des technologies étrangères au profit d’entreprises privées, sans tenir compte des capacités, besoins réels et connaissances locales. Il s’agit donc bien d’un déni de démocratie, ce qui n’est pas bien étonnant de la part d’un homme qui est lui-même l’incarnation des pires inégalités. Et l’absence de contrôle de ces sommes qui dépassent souvent les budgets équivalents des États est un réel problème : l’argent et les différents montages construits donnent à Bill Gates une puissance de démiurge.
Par ex au niveau agroalimentaire : « aider » les marchés des pays pauvres via les grands semenciers et leurs semences brevetées , nécessitant des engrais chimiques, des quantités énormes d’eau, et une monoculture intensive, et par là-même, éradiquer les semences libres voire les rendre illégales.
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