Hubert Lampo
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Hubert Lampo
Hubert Lampo
(1920 – 2006)
(1920 – 2006)
Œuvres traduitesEcrivain belge néerlandophone.
Rattaché au courant du réalisme magique, dont il est un des principaux représentants en Belgique, Hubert Lampo a joué un rôle très actif sur la scène littéraire flamande.
Principalement connu pour son roman « La Venue de Joachim Stiller », il est l'auteur d'une œuvre considérable : 23 romans, 15 essais, des nouvelles, des traductions d’ouvrages en français et en allemand. Journaliste, critique littéraire et essayiste, il rédige d’innombrables articles consacrés à l’art et à la littérature.
• « Retour en Atlantide », 1953
• « Le Diable et la pucelle », 1956
• « La Venue de Joachim Stiller », 1960
• « Les Cygnes de Stonehenge », (essai), 1976
• « La Madone de Nedermunster », (nouvelles), 1977
ArenSor- Messages : 3428
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Re: Hubert Lampo
Retour en Atlantide
Hubert Lampo est, avec Joan Daisne et Guy Vaes, l’un des principaux représentants du « réalisme magique » flamand de l’après guerre.
Le décor, une banlieue ouvrière d’Anvers, à demi-campagnarde, prend une place importante ; de même, le temps, que ce soit sous son aspect chronologique que météorologique. Il est question de disparitions : des morts ou des gens qui disparaissent brutalement ; il est parti acheter du tabac à l’épicerie de l’autre côté de la rue et il n’est jamais revenu. Des personnages rencontrés, des tableaux aussi qui ressemblent à ceux de Paul Delvaux, jouent un rôle essentiel dans l’histoire. Mais le retour en Atlantide est-il une quête interne ? Un pays à découvrir au fond de notre psyché, de notre histoire ? ou un monde parallèle ? Difficile d’en dire plus sans dévoiler l’intrigue. Conforme au genre, réalité et fantastique s’interpénètrent dans ce roman qui me rappelle l’œuvre de Jean Ray.
(pour mémoire, le livre avait impressionné Bix. Il en parle dans le fil sur Johan Daisne et cite un avis du Matricule des Anges » qui définit bien l’esprit le roman :
Hubert Lampo est, avec Joan Daisne et Guy Vaes, l’un des principaux représentants du « réalisme magique » flamand de l’après guerre.
Le décor, une banlieue ouvrière d’Anvers, à demi-campagnarde, prend une place importante ; de même, le temps, que ce soit sous son aspect chronologique que météorologique. Il est question de disparitions : des morts ou des gens qui disparaissent brutalement ; il est parti acheter du tabac à l’épicerie de l’autre côté de la rue et il n’est jamais revenu. Des personnages rencontrés, des tableaux aussi qui ressemblent à ceux de Paul Delvaux, jouent un rôle essentiel dans l’histoire. Mais le retour en Atlantide est-il une quête interne ? Un pays à découvrir au fond de notre psyché, de notre histoire ? ou un monde parallèle ? Difficile d’en dire plus sans dévoiler l’intrigue. Conforme au genre, réalité et fantastique s’interpénètrent dans ce roman qui me rappelle l’œuvre de Jean Ray.
(pour mémoire, le livre avait impressionné Bix. Il en parle dans le fil sur Johan Daisne et cite un avis du Matricule des Anges » qui définit bien l’esprit le roman :
"Christian Dewandelaer est un médecin des pauvres qui mène dans une cité prolétaire à la périphérie d’Anvers une vie qui ignore le monde moderne. Entre polder et voies de chemin de fer, il côtoie une communauté sans grand avenir. Lui-même est seul depuis qu’il a perdu sa mère mais il découvre que son père n’est pas mort comme il le croyait, qu’il a disparu un soir de pluie. Tourné vers son passé, il sent la présence d’un présent parallèle, cette Atlantide que cherchait son père. Maître du réalisme magique, le Flamand Hubert Lampo est né à Anvers en 1920. Son livre publié en 1953 et traduit ici pour la première fois représente la conjonction admirable de la poésie urbaine, des brumes du Nord et du mystère, sans jamais tomber dans les ornières du genre fantastique. Si son évocation de l’Atlantide est trompeuse, que dira-t-on de la réalité ?"
« Tandis que j’écoute la pluie du soir qui tombe sur la véranda, je bourre ma pipe pour la énième fois et soudain, à l’improviste, l’inconnu me traverse – à peine un frémissement. Mais avant qu’il ne prenne forme, le frison s’interrompt, l’enchantement se brise – rien de plus que le coup d’aile effrayé d’un oiseau nocturne. »
« Une sirène de bateau mugissait sur le fleuve. L’air glacé faisait résonner son appel immémorial. On eût dit qu’une immense cloche de verre tenait le son prisonnier entre ses parois, et lui prêtait une force décuplée. »
« Qu’adviendrait-il d’un homme, si, en effet, il parvenait à vaincre le temps, en descendant de l’autobus ? Un autobus qui continuerait sans lui ?... »
ArenSor- Messages : 3428
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Re: Hubert Lampo
merci Arensor, à tenter
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21622
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Re: Hubert Lampo
Effectivement !
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Tristram- Messages : 15922
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