Alexander Starritt
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Alexander Starritt
Alexander Starritt est un romancier, journaliste et entrepreneur écossais - allemand . Starritt a fait ses études au Somerville College d'Oxford.
Il faisait partie de l'équipe fondatrice de la plateforme politique Apolitical, qui, en 2018, a été répertoriée par le magazine économique américain Fast Company comme l'une des «entreprises les plus innovantes» au monde.
Starritt a également publié plusieurs traductions de l'allemand, dont des œuvres de Stefan Zweig et Arthur Schnitzler.
2022 : Nous, les Allemands (ED Belfond) [We Germans, 2020]
Merci à Babelio
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8589
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 65
Localisation : Roanne
Re: Alexander Starritt
Nous, les Allemands
Sentant que c’est l’ultime moment pour le faire, un grand-père écrit à son petit-fils, qui ressemble beaucoup à l’auteur
Allemand, il a combattu sur le front Russe pendant 4 ans, avec la conviction de faire ce qu’il était de son devoir de faire, et donc juste ; puis a été prisonnier en URSS jusqu’en 1948.
Il veut répondre à la question du jeune homme : « as-tu fait quelque chose de mal ? ».
Son récit se centre sur 1944 : sentant la défaite arriver, livrés à eux-mêmes son petit groupe de soldats s’est mis à non plus tuer par ordre supérieur, mais, devenus électrons libres, tuer et faire des exactions en suivant leur simple instinct de survie, et surtout l’énergie folle de leur désespoir. Pour rien en somme, ce qui n’est plus du tout la même chose.
C’est l’occasion donc d’un récit de guerre comme on en lit tant, mais avec toujours une touche personnelle, un vécu, des événements qui lui sont propres.
Au delà du pur récit (sans doute expiatoire), il s’agit aussi de raconter comment il a vécu avec. Et comment le sens de ces années de jeunesse sacrifiées à une patrie bien particulière ont au moins pris un sens puisqu’ils ont permis au narrateur de rencontrer dans un hôpital militaire l’amour de sa vie.
J’aurais aimé que la réflexion sur la culpabilité soit plus aboutie : et donc pour un sujet des plus connus mais toujours renouvelé, et j’ai ressenti une certaine incomplétude en refermant le livre.
Sentant que c’est l’ultime moment pour le faire, un grand-père écrit à son petit-fils, qui ressemble beaucoup à l’auteur
Allemand, il a combattu sur le front Russe pendant 4 ans, avec la conviction de faire ce qu’il était de son devoir de faire, et donc juste ; puis a été prisonnier en URSS jusqu’en 1948.
Il veut répondre à la question du jeune homme : « as-tu fait quelque chose de mal ? ».
Son récit se centre sur 1944 : sentant la défaite arriver, livrés à eux-mêmes son petit groupe de soldats s’est mis à non plus tuer par ordre supérieur, mais, devenus électrons libres, tuer et faire des exactions en suivant leur simple instinct de survie, et surtout l’énergie folle de leur désespoir. Pour rien en somme, ce qui n’est plus du tout la même chose.
C’est l’occasion donc d’un récit de guerre comme on en lit tant, mais avec toujours une touche personnelle, un vécu, des événements qui lui sont propres.
Au delà du pur récit (sans doute expiatoire), il s’agit aussi de raconter comment il a vécu avec. Et comment le sens de ces années de jeunesse sacrifiées à une patrie bien particulière ont au moins pris un sens puisqu’ils ont permis au narrateur de rencontrer dans un hôpital militaire l’amour de sa vie.
J’aurais aimé que la réflexion sur la culpabilité soit plus aboutie : et donc pour un sujet des plus connus mais toujours renouvelé, et j’ai ressenti une certaine incomplétude en refermant le livre.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8589
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 65
Localisation : Roanne
Re: Alexander Starritt
C'est peut-être plus un témoignage qu'une réflexion sur la violence guerrière ?
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 16031
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Alexander Starritt
merci topocl
on croit toujours en savoir beaucoup, mais non, à chaque fois on apprend.
(en ce moment à la TV des documentaires intéressants sur cette période)
on croit toujours en savoir beaucoup, mais non, à chaque fois on apprend.
(en ce moment à la TV des documentaires intéressants sur cette période)
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21917
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Alexander Starritt
Je pense qu'il a au départ l'idée d'une réflexion, quand même. mais que cet aspect n’est pas très abouti - ou pas assez pour moui. Sans doute que c'est un sujet impossible à traiter, au final...Tristram a écrit:C'est peut-être plus un témoignage qu'une réflexion sur la violence guerrière ?
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8589
Date d'inscription : 02/12/2016
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