Anthony Galluzzo
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Anthony Galluzzo
Anthony Galluzzo est maître de conférences à l’université de Saint-Étienne. Il est affilié au laboratoire de recherche Coactis. Ses travaux portent principalement sur les imaginaires marchands et les cultures de consommation.
Il est l’auteur de
La Fabrique du consommateur. Une histoire de la société marchande (Zones, 2020).
Le mythe de l’entrepreneur. Défaire l'imaginaire de la Silicon Valley (Zones, 2022)..
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8545
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Anthony Galluzzo
Le mythe de l’entrepreneur
A travers l’histoire tant médiatisée de Steve Jobes, Anthony Galluzzo décrypte comment sont construites ces images mythiques d’entrepreneurs géniaux, visionnaires, illustration de la réussite parfaite, du fond de leur garage jusqu’à devenir milliardaire. Il établit un parallèle avec les premières grandes fortunes industrielles aux USA notamment Carnegie.
En quoi ce récit des origines est perverti pour faire croire à une émancipation sociale possible par le seul travail, niant ainsi le déterminisme social. Car ces destins présentés comme solitaires et partis de rien pour « changer le monde », s’appuient en fait sur une société, des infrastructures, des acquis culturels, et toute une organisation sociale (travailleurs exploités, délocalisés, déshumanisés).
Très documenté, très argumenté, pour une pensée très approfondie sur ces récits soigneusement travaillés de « réussite » sociale et financière, mythes modernes, miroirs aux alouettes au service du capitalisme et de la méritocratie.
A travers l’histoire tant médiatisée de Steve Jobes, Anthony Galluzzo décrypte comment sont construites ces images mythiques d’entrepreneurs géniaux, visionnaires, illustration de la réussite parfaite, du fond de leur garage jusqu’à devenir milliardaire. Il établit un parallèle avec les premières grandes fortunes industrielles aux USA notamment Carnegie.
En quoi ce récit des origines est perverti pour faire croire à une émancipation sociale possible par le seul travail, niant ainsi le déterminisme social. Car ces destins présentés comme solitaires et partis de rien pour « changer le monde », s’appuient en fait sur une société, des infrastructures, des acquis culturels, et toute une organisation sociale (travailleurs exploités, délocalisés, déshumanisés).
Très documenté, très argumenté, pour une pensée très approfondie sur ces récits soigneusement travaillés de « réussite » sociale et financière, mythes modernes, miroirs aux alouettes au service du capitalisme et de la méritocratie.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8545
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Re: Anthony Galluzzo
merci topocl, sujet qui mérite la lecture
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
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Bédoulène- Messages : 21622
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