Anthony Passeron
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Anthony Passeron
En 2010, il devient professeur de Lettres et d’Histoire-Géographie en Seine Saint-Denis.
En 2015 Anthony Passeron créé le groupe Pop Folk, The dead fox on the road avec Laetitia Faure. Il sortent un premier disque en 2016 et un second en 2018.
Oeuvres
L’art délicat de rater sa vie, poésie
Les enfants endormis, Ed Globe 2022
Source Babelio
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8421
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Anthony Passeron
Les enfants endormis
Dans ce village isolé d’une vallée au dessus de Nice dans les années 70-80, les nouveautés arrivent avec retard. C’est avec surprise qu’on découvre cette chose qu’on croyait réservée aux urbains : de plus en plus d’« enfants endormis », une seringue plantée dans le bras. Et puis ils « s’endorment » définitivement les uns après les autres emportés par ce mal étrange, qui va s’appeler le SIDA.
Anthony Passeron mène deux récits en parallèle.
Celui de son oncle Désiré, le fils adoré qui a « réussi » et qui sombre dans l’addiction puis la maladie. L’incompréhension, l’aveuglement et le déni de son entourage - ses parents, son frère -, n’empêchent pas un soutien qui ne s’est jamais relâché jusque sur son lit de mort, et a continué encore des années puisque sa petite fille, Émilie, était atteinte du même mal et en est décédée, une dizaine d’années après, puissamment entourée par la famille. Impressionnante histoire familiale dans un milieu conservateur, sans relief apparent, taiseux, mais qui se relève fortement aimant et étayant.
Celui des équipes de chercheurs en France et aux USA, qui se démènent contre l’opprobre pour trouver un traitement qui sauvera ces millions de jeunes gens atteints par un mal d’abord mystérieux, puis réprouvé : 36 millions de morts dans cette épidémie.
La mise en parallèle des deux récits paraît au début comme un peu de l’ordre du procédé, mais la lectrice est vite happée par ces deux courses contre une même mort.
Dans ce village isolé d’une vallée au dessus de Nice dans les années 70-80, les nouveautés arrivent avec retard. C’est avec surprise qu’on découvre cette chose qu’on croyait réservée aux urbains : de plus en plus d’« enfants endormis », une seringue plantée dans le bras. Et puis ils « s’endorment » définitivement les uns après les autres emportés par ce mal étrange, qui va s’appeler le SIDA.
Anthony Passeron mène deux récits en parallèle.
Celui de son oncle Désiré, le fils adoré qui a « réussi » et qui sombre dans l’addiction puis la maladie. L’incompréhension, l’aveuglement et le déni de son entourage - ses parents, son frère -, n’empêchent pas un soutien qui ne s’est jamais relâché jusque sur son lit de mort, et a continué encore des années puisque sa petite fille, Émilie, était atteinte du même mal et en est décédée, une dizaine d’années après, puissamment entourée par la famille. Impressionnante histoire familiale dans un milieu conservateur, sans relief apparent, taiseux, mais qui se relève fortement aimant et étayant.
Celui des équipes de chercheurs en France et aux USA, qui se démènent contre l’opprobre pour trouver un traitement qui sauvera ces millions de jeunes gens atteints par un mal d’abord mystérieux, puis réprouvé : 36 millions de morts dans cette épidémie.
La mise en parallèle des deux récits paraît au début comme un peu de l’ordre du procédé, mais la lectrice est vite happée par ces deux courses contre une même mort.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8421
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Re: Anthony Passeron
merci topocl, un mal toujours actuel, même si la prise en charge a évolué ; cela m'effraie perso
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21119
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