Hans Magnus Enzensberger
Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: Hans Magnus Enzensberger
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8551
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Hans Magnus Enzensberger
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15935
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Hans Magnus Enzensberger
(est-ce un livre purement documentaire, ou tient-il tout de même à la littérature ?)
Quasimodo- Messages : 5461
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 29
Re: Hans Magnus Enzensberger
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15935
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Hans Magnus Enzensberger
Oui vraiment ! Sauf si tu le ressens comme une obligation.topocl a écrit:Autre formulation : faudrait que je le ré-essaye...
Et puis Les reveurs de l' absolu, Chicago Ballade...
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Hans Magnus Enzensberger
_________________
Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8551
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Hans Magnus Enzensberger
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Hans Magnus Enzensberger
traduction trouvé sur le net
- Spoiler:
PAR LA VIENT DURRUTI
Par là vient Durruti
avec une lettre à la main,
où il a rencontré la misère
ce peuple souverain.
Par là vient Durruti
avec un livre dans la musette,
où il pointe les millions
ce qui a volé la capitale.
Par là vient Durruti
avec quatorze compagnons
et il dit aux patrons
ce veut les ouvriers.
Par là vient Durruti
avec une feuille de papier,
il va dire aux soldats
qu'ils sortent de la caserne.
Par là vient Durruti
sans carrosse et sans argent,
in saluant tout le monde,
paysan et journaliste.
Par là vient Durruti
avec les tréteaux de la loi
pour que les ouvriers savent
qu'il n'y a pas de patrie, de Dieu et de roi.
****
IL VIENT DURRUTI
Il vient Durruti
avec une lettre à la main,
où ça met la misère
de ce peuple souverain.
Il vient Durruti
avec un livre dans le sac à dos,
où vont les millions
qui a volé la capitale.
Il vient Durruti
avec quatorze compagnons
et il dit aux employeurs
ce que les travailleurs veulent.
C'est de là que vient Durruti
avec une feuille de papier,
dire aux soldats
pour les faire sortir de la caserne.
C'est de là que vient Durruti
sans char et sans argent,
saluer tout le monde
paysan et journalier.
C'est de là que vient Durruti
avec les tables de la loi
pour que les travailleurs sachent
qu'il n'y a pas de patrie, Dieu ou roi.
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21652
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Hans Magnus Enzensberger
Le narrateur, Joachim, sauve Joséphine d’un malfrat à moto qui tentait de lui arracher son sac. A la suite de cet incident, Joachim, jeune homme spécialisé dans les sciences économiques, va prendre le thé tous les mardis chez Joséphine, une ancienne cantatrice qui a connu son heure de gloire dans les années 30. Aujourd’hui, oubliée du monde, elle vit chichement dans une maison délabrée en compagnie d’une dame de compagnie. Tout sépare ce jeune homme et l’ancienne chanteuse qui se révèle quelque peu cabotine, provocatrice et qui manie le paradoxe avec virtuosité.
Il s’agit d’un récit assez tendre qui se lit avec facilité et qui évoque les questionnement et préoccupations des Allemands au moment de la réunification. Malgré ses qualités, ce roman n’est peut-être pas de ceux qui ont forgé la réputation de l’auteur.
J’en retiens néanmoins un conseil d’Hans Magnus Enzensberger : lire le « Discours de la servitude volontaire » de La Boétie pour comprendre comment des dictateurs arrivent à asseoir leur pouvoir sur un grand nombre d’individus ; ce que je vais m’empresser de faire (lire La Boétie !)
ArenSor- Messages : 3428
Date d'inscription : 02/12/2016
Localisation : Rue du Nadir-aux-Pommes
Re: Hans Magnus Enzensberger
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21652
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Page 2 sur 2 • 1, 2
Des Choses à lire :: Lectures par auteurs :: Écrivains européens de langue allemande
» Hans Fallada
» Les peuples de l'omo - Hans Silvester
» Hans Henny Jahnn
» Hans Erich Nossack