Pablo Katchadjian
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Pablo Katchadjian
Biographie :
Pablo Katchadjian, écrivain, poète et éditeur, est né en 1977 à Buenos Aires où il réside. Il a publié dans plusieurs maisons d’édition argentines des livres de poésie et de fiction, parmi lesquels El cam del alch (IAP, 2005), El Martín Fierro ordenado alfabeticamente (IAP, 2007), El Aleph engordado (IAP, 2009), Gracias (Blatt & Ríos, 2011), La cadena del desánimo (Blatt & Ríos, 2012) et La libertad total (Bajo la luna, 2013). Quoi faire (Qué hacer, Bajo la luna, 2010) est son premier ouvrage traduit en français.
Bibliographie :
En espagnol
El cam del alch (IAP, 2005),
El Martín Fierro ordenado alfabeticamente (IAP, 2007),
El Aleph engordado (IAP, 2009)5,6,4,
Qué hacer (Bajo la luna, 2010)
Gracias (Blatt & Ríos, 2011)1,
La cadena del desánimo (Blatt & Ríos, 2012)
La libertad total (Bajo la luna, 2013).
Traduits en français
Quoi faire, traduction de Mikaël Gómez Guthart et Aurelio Diaz Ronda (Le Grand Os, 2014).
Merci, traduction de Guillaume Contré (Vies parallèles, 2015)1.
La liberté totale, traduction de Mikaël Gómez Guthart (Le Nouvel Attila, 2019)
Dreep- Messages : 1508
Date d'inscription : 08/12/2016
Age : 30
Re: Pablo Katchadjian
Quoi faire

Mouais. Je ne suis pas vraiment convaincu. C’est sans doute trop circulaire pour moi ; tourbillons fait des mêmes éléments qui reviennent sans cesse, dans une langue hachée, un peu excitée, à l’image de ces situations qui se multiplient, se transforment ou se bouleversent en l’espace d’un paragraphe. Oh, Quoi faire a pourtant une structure archi-simple, on l’a comprise au bout de dix pages : d’un texte à l’autre (il y en a en tout 50) on retrouve les mêmes éléments : le chiffon, la femme nue (jeune ou vieille) les huit cent buveurs de bière, les étudiants fascistes ou terroristes de deux mètres cinquante devant lesquels le narrateur et son ami Alberto sont censé faire cours, etc… On se retrouve dans une université anglaise, soit sur un bateau, sur une île ou sur une taverne ou tout à la fois. Ces situations ressemblent furieusement à des rêves ou les choses peuvent être ce qu’elles sont et ce qu’elles ne sont pas, se changer par simple suggestion. Le narrateur tente chaque fois d’expliquer ce qui leur arrive et de là, tisser les problèmes qui s’en dégagent : c’est le mythe platonicien de la caverne, le langage, les apparences. Quoi faire lorsque tous les chemins semblent équivalents, aller dans tous les sens ? Pablo Katchadjian lance ses questions, a l’air de lancer ses balles ― au centre ― sans vraiment regarder ce qu’il fait, parfois les balles s’entrechoquent comme sur un billard : les situations à force de se ressembler, se comparer, créent le décalage, la drôlerie. Une sourire. C’est beaucoup d’effort pour pas grand-chose.

Mouais. Je ne suis pas vraiment convaincu. C’est sans doute trop circulaire pour moi ; tourbillons fait des mêmes éléments qui reviennent sans cesse, dans une langue hachée, un peu excitée, à l’image de ces situations qui se multiplient, se transforment ou se bouleversent en l’espace d’un paragraphe. Oh, Quoi faire a pourtant une structure archi-simple, on l’a comprise au bout de dix pages : d’un texte à l’autre (il y en a en tout 50) on retrouve les mêmes éléments : le chiffon, la femme nue (jeune ou vieille) les huit cent buveurs de bière, les étudiants fascistes ou terroristes de deux mètres cinquante devant lesquels le narrateur et son ami Alberto sont censé faire cours, etc… On se retrouve dans une université anglaise, soit sur un bateau, sur une île ou sur une taverne ou tout à la fois. Ces situations ressemblent furieusement à des rêves ou les choses peuvent être ce qu’elles sont et ce qu’elles ne sont pas, se changer par simple suggestion. Le narrateur tente chaque fois d’expliquer ce qui leur arrive et de là, tisser les problèmes qui s’en dégagent : c’est le mythe platonicien de la caverne, le langage, les apparences. Quoi faire lorsque tous les chemins semblent équivalents, aller dans tous les sens ? Pablo Katchadjian lance ses questions, a l’air de lancer ses balles ― au centre ― sans vraiment regarder ce qu’il fait, parfois les balles s’entrechoquent comme sur un billard : les situations à force de se ressembler, se comparer, créent le décalage, la drôlerie. Une sourire. C’est beaucoup d’effort pour pas grand-chose.
Dreep- Messages : 1508
Date d'inscription : 08/12/2016
Age : 30
Re: Pablo Katchadjian
merci Dreep ! pas convaincu donc
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"Prendre des notes, c'est faire des gammes de littérature Le journal de Jules Renard
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 20194
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 78
Localisation : En Provence
Re: Pablo Katchadjian
Oui, mais je n'exclus pas d'en essayer un autre, comme Merci, qui à vrai dire m'intéressait davantage mais qui a l'air difficilement trouvable maintenant (et pour longtemps je crois, son éditeur a fermé boutique pour faire autre chose ailleurs il paraît).
Dreep- Messages : 1508
Date d'inscription : 08/12/2016
Age : 30
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