Cristian Alarcón
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Cristian Alarcón
Cristian Alarcón
Cristian Alarcón est un auteur et journaliste chilien. Il est professeur à la Fondation Gabriel García Márquez pour le nouveau journalisme latino-américain et à l’université nationale de La Plata en Argentine. Il a créé, en 2012, Anfibia, une plate-forme digitale dédiée au journalisme narratif latino-américain.
2023 : Que ma mort soit une fête
source éditeur
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Cristian Alarcón
Que ma mort soit une fête.
Cristian Alarcon a enquêté plusieurs années dans les bidons-villes de Buenos Aires, ses contacts sont devenus des amis.
Il est parti de la figure de Victor Vital El Frente, jeune délinquant qui partageait ses gains avec plus pauvre que lui, adulé par ses pairs, tout à la fois arrogant et généreux, descendu par la police à l’âge de 17 ans, devenu légende et martyre.
Il rencontre celles et ceux qui l‘ont côtoyé et montre en quoi la misère qui empêche de profiter d’une vie festive, les dealers qui créent des addictions, l’atavisme social font que les jeunes garçons dès 13 ans, passent plus de la moitié de leur temps en centre de détention. Et comment les femmes, mères pleines d’amour pour leurs enfants et de haine pour leurs actes, copines amoureuses ou soumises, sont l’élément rassemblant de cette communauté.
C’est assez répétitif, un peu confus (on s’y perd parmi tous ces mineurs qui font casse sur casse, se baladent arme en poche, et qu’il ne faut pas trop chatouiller de peur d’une réaction violente). Mais cela donne à penser sur les inégalités, qui sont déjà si scandaleuses en elles-mêmes, et sont le ferment de désordres sociétaux tragiques.
Cristian Alarcon a enquêté plusieurs années dans les bidons-villes de Buenos Aires, ses contacts sont devenus des amis.
Il est parti de la figure de Victor Vital El Frente, jeune délinquant qui partageait ses gains avec plus pauvre que lui, adulé par ses pairs, tout à la fois arrogant et généreux, descendu par la police à l’âge de 17 ans, devenu légende et martyre.
Il rencontre celles et ceux qui l‘ont côtoyé et montre en quoi la misère qui empêche de profiter d’une vie festive, les dealers qui créent des addictions, l’atavisme social font que les jeunes garçons dès 13 ans, passent plus de la moitié de leur temps en centre de détention. Et comment les femmes, mères pleines d’amour pour leurs enfants et de haine pour leurs actes, copines amoureuses ou soumises, sont l’élément rassemblant de cette communauté.
C’est assez répétitif, un peu confus (on s’y perd parmi tous ces mineurs qui font casse sur casse, se baladent arme en poche, et qu’il ne faut pas trop chatouiller de peur d’une réaction violente). Mais cela donne à penser sur les inégalités, qui sont déjà si scandaleuses en elles-mêmes, et sont le ferment de désordres sociétaux tragiques.
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Flore Vasseur
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Re: Cristian Alarcón
c'est bien tentant, c'est donc une réalité.
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21642
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