Robert Harris
Page 1 sur 1 • Partagez
Robert Harris
Robert Harris, né le 7 mars 1957 à Nottingham, est un écrivain, journaliste et producteur de télévision britannique.
Il a travaillé pour la BBC et pour l'Observer et le Sunday Times (jusqu'en 1997). Depuis 2001, il écrit pour le Daily Telegraph.
Il est l'auteur de romans historiques sur la Rome antique (fin de la République, éruption du Vésuve) et de thrillers tels Archangel, Enigma, Fatherland, une uchronie se déroulant à Berlin dans les années 1960 dans une Allemagne toujours nazie qui a gagné la Seconde Guerre mondiale ou encore Munich qui évoque les négociations qui aboutiront aux accords de Munich
Imperium (plon, 2006) est un roman sur l'ascension politique de Cicéron (Ier siècle av. J.-C.). Le narrateur est l'affranchi de Cicéron (Marcus Tullius Tiro), qui a développé une méthode de sténographie pour pouvoir noter très rapidement le contenu complet d'une conversation. Parmi les épisodes marquants, le roman montre Crassus organisant l'exécution de masse des esclaves de la rébellion de Spartacus.
Robert Harris vit dans un ancien presbytère près de Newbury dans le Berkshire, avec son épouse Gill Hornby, elle-même écrivaine et sœur du romancier à succès Nick Hornby. Ils ont quatre enfants.
Ancien donateur du Parti travailliste, il a renoncé à son soutien pour le parti après la nomination du journaliste Seumas Milne en tant que directeur de la communication.
Source : wikipedia.org
Bibliographie :
Série Cicéron :
- Imperium (Imperium, 2006)
- Conspirata (Lustrum, 2009)
- Dictator (Dictator, 2015)
Romans indépendants :
- Fatherland (Fatherland, 1992)
- Enigma (Enigma, 1995)
- Archange (Archangel, 1998)
- Pompéi (Pompeii, 2003)
- L'Homme de l'ombre (The Ghost, 2007)
- L'Indice de la peur (The Fear Index, 2011)
- D. (An Officer and a Spy, 2013)
- Conclave (Conclave, 2016)
- Munich (Munich, 2017)
- The Second Sleep (2019)
Nouvelle :
- PMQ dans Conversations avec l'ange (Speaking with Angel, 2000) / présentées par Nick Hornby
Scénariste :
2010 : The Ghost Writer, film de Roman Polanski (coscénariste)
2019 : J'accuse, film de Roman Polanski (coscénariste)
_________________
Keep on keeping on...
Re: Robert Harris
Coool ! Le scénariste du film "Jaccuse" !
Nadine- Messages : 4882
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 49
Re: Robert Harris
(L'occasion de réaliser la cohésion extraordinaire qui préside aux réalisations du nouvel art cinématographique, -entre-autre)
)
)
Nadine- Messages : 4882
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 49
Re: Robert Harris
Fatherland
Berlin, 1964. Depuis que les forces de l'Axe ont gagné la guerre en 1944, la paix nazie règne sur l'Europe. Seule, l'Amérique a refusé jusqu'ici le joug. Mais dans quelques jours, le président Kennedy viendra conclure une alliance avec le Reich. Ce sera la fin du monde libre. Deux meurtres étranges viennent perturber les préparatifs. Les victimes sont d'anciens S.S. de haut rang jouissant d'une paisible retraite. Chargé de l'affaire, l'inspecteur March s'interroge. S'agit-il d'un règlement de comptes entre dignitaires ? Mais, s'il s'agit d'affaires criminelles pourquoi la Gestapo s'intéresse-t-elle à l'enquête ? Quelle est cette vérité indicible qui tue tout ceux qui la détiennent et semble menacer les fondations mêmes du régime ? Le mystère s'épaissit et, dans Berlin pavoisée, les bourreaux guettent prêts à tout pour étouffer dans la nuit et le brouillard les dernières lueurs de la liberté.
Hum. C'est maintenant un livre que j'ai lu il y a plus de quinze ans alors pour en parler sérieusement... Suspense, ambiance, tension bien menée dans le contexte uchronique qui nous pose une, LA, société totalitaire en mode normalisé, si on veut. Probablement y a-t-il de grosses ficelles dans ce genre de cuisine policière teintée aussi de famille et de romance mais que voulez-vous, une narration efficace et ce qu'il faut de détails pour rendre l'ensemble vivant, présent, au lecteur...
C'est le bouquin qui après une parenthèse de quelques années m'a remis dans le romanesque, en suivant côté polar si mes souvenirs sont bons et de la lecture en anglais/us dans la mesure du possible et puis et puis... mais l'essentiel c'est ce plaisir tout bête, du suspense, du dépaysement, de la narration. Je crois. Un bon moment ou un bon souvenir ?
_________________
Keep on keeping on...
Re: Robert Harris
Enigma
Seconde Guerre mondiale. Tom Jericho est un jeune et brilliant mathématicien qui a été engagé au centre de cryptographie de Bletchley Park, afin de décoder le célèbre instrument de cryptographie utilisé par l'Allemagne nazie, l'Enigma. Jericho avait déjà participé au décodage de l'Enigma qui a permis aux forces anglaises de pouvoir suivre à la trace les mouvements des sous-marins de la Wehrmacht. Cependant suite au stress, Jericho a subie une crise nerveuse. Et il retourne à Cambridge afin de se reposer. Hélas le code allemand a été modifié et Jericho va être rappelé pour dénouer ce nouveau problème qui risque de causer de grandes pertes alliées. Jericho, au plus bas, devra à nouveau faire ses preuves et s'imposer face à des collaborateurs qui ne lui font plus confiance. Mais pendant ce temps Tom Jericho se fait approcher par une mystérieuse jeune femme, Claire Rommily. C'est le coup de foudre, Claire lui fait perdre la tête et tout sens de l'objectivité. Mais un beau jour, Claire disparaît et tout semble indiquer qu'elle aurait volé un certain nombre de codes étudiés par les Britanniques.
Forcément j'avais lu Enigma aussi qui donnait lui dans l'inspiration de faits réels mais m'avais paru plus alimentaire. ça fonctionnait bien mais il m'avait manqué le petit plus de Fatherland. J'eu fait un rapprochement avec Ken Follet (mon côté rancunier qui veut ça ?) mais aujourd'hui j'en ferai un avec Len Deighton que j'apprécie dans la veine historique deuxième guerre mondiale. Il faut que ça fonctionne et que ça nous apprenne des choses aussi, que ça rende palpable un épisode de l'histoire de façon subjective mais nourrie de "vrai". (Préférence pour Deighton, mais c'était pas mal quand même Enigma ?).
_________________
Keep on keeping on...
Re: Robert Harris
merci Animal, je garde dans un coin !
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21638
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Robert Harris
Un bon résumé :
Lorsque Tiron, le secrétaire particulier d'un sénateur romain, ouvre la porte à un étranger terrorisé, il déclenche une suite d'événements qui vont propulser son maître au sein d'une des plus célèbres et dramatiques affaires de l'Histoire. L'étranger est un Sicilien victime de Verrès, gouverneur vicieux et corrompu. Le sénateur en question, c'est Cicéron, un jeune et brillant avocat déterminé à atteindre l'imperium - pouvoir suprême au sein de l'Etat. A travers la voix captivante de Tiron, nous sommes plongés dans l'univers perfide et violent de la politique romaine, et nous suivons un homme - intelligent, sensible, mais aussi arrogant et roublard - dans sa lutte pour accéder au sommet. C'est un monde qui ressemble étonnamment à celui d'aujourd'hui, toile de fond d'un véritable thriller politique autour de l'irrésistible ascension de Cicéron. " Tout ce qu'il avait, écrit Tiron de son maître, c'était sa voix, et par sa seule volonté, il en a fait la voix la plus célèbre du monde.
On peut toujours repérer l'imbécile chez celui qui prétend connaître à l'avance le résultat d'une élection. Une élection est une chose vivante - on pourrait presque dire la chose la plus vigoureuse qui soit - animée par des milliers et des milliers de cerveaux, de membres, d'yeux, de pensées et de désirs, et elle bouge et se tortille et part dans des directions que nul n'avait prédit, parfois pour le simple plaisir de donner tort à ceux qui savent tout
Robert Harris, j'adore, j'ai aimé D, Fatherland, et là sa trilogie sur Cicéron est remarquable. On suit le parcours de Cicéron et des autres protagonistes très connus, tels Pompée, César, Marc Antoine, Crassus....la vie de Rome, ses coutumes, son fonctionnement politique et juridique, très complexe....passionnant.
simla- Messages : 303
Date d'inscription : 23/12/2016
Re: Robert Harris
La suite :
Rome, 60 avant J.C.
Tandis que la cité romaine est sur le point de conquérir le plus vaste empire jamais connu, sept hommes se livrent une guerre sans merci pour le pouvoir. Cicéron, consul élu et parvenu, César, son redoutable et jeune rival, Pompée, le plus grand général de la République, Crassus, sa plus grande fortune, Caton, dangereux fanatique politique, Catilina, dont les mains sont déjà tachées de sang et Claudius, ambitieux et séducteur.
Les tribulations de ces figures historiques - leurs alliances et leurs trahisons, leur cruauté et leurs manoeuvres , leur intelligence et leurs crimes - sont le matériau fantastique et bien réel de ce thriller trépidant. Grâce à Tiron, esclave et secrétaire particulier de Cicéron, l'Histoire se lit de l'intérieur, à travers les secrets de son maître, personnage complexe, politicien rusé, capable de déjouer les complots les plus machiavéliques de ses ennemis.
De meurtres déguisés en sacrifices, en condamnation à mort et procès scandaleux, jusqu'au déchaînement brutal de la foule romaine, Conspirata brosse le tableau à la fois historique et sans âge des horreurs du pouvoir.
- Tu t’inquiètes pour rien, consul. Je ne crois pas un instant que César serait assez fou pour se présenter, et s’il essayait, ils serait écrasé. Les Romains ne sont pas complètement insensés. C’est une compétition pour être à la tête de la religion d’Etat. Ce rôle exige une rectitude morale irréprochable. Tu imagines César responsable des vestales? Il devrait vivre parmi elles! Autant confier ton poulailler à un renard.
La plus grande grâce que nous accorde la Providence est sans conteste notre ignorance de l'avenir. Si nous connaissions à l'avance l'issue de nos espoirs et de nos projets, ou si nous savions comment nous sommes condamnés à mourir, imaginez combien cela gâcherait notre vie ! Au lieu de quoi, nous continuons à vivre au jour le jour, aussi inconscients que des animaux. Or toute chose finit par mourir ; aucun être humain, aucun système, aucune époque n'échappe à cette loi. Tout ce qui est sous les étoiles doit périr ; la roche la plus dure finit par s'émousser. Rien ne perdure, sauf les mots.
simla- Messages : 303
Date d'inscription : 23/12/2016
Re: Robert Harris
" À quarante-huit ans, Cicéron, celui qui fut le plus grand orateur de son époque et dont le pouvoir s'étendait même sur César, est un homme brisé. Contraint à l'exil, dépossédé de tout, il essaie de comprendre les raisons de son échec. Mais, selon un de ses propres aphorismes, " tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. " En échange de la promesse faite à César de le soutenir, il obtient la permission de rentrer en Italie. Une fois à Rome, il revient petit à petit dans l'arène judiciaire, puis au Sénat, et enfin au pouvoir grâce à ses talents d'écriture. Pour un instant bref mais glorieux, le voilà à nouveau l'homme le plus important de la République. Mais le monde politique est instable et aucun homme d'état, même le plus rusé peut se prévenir de l'ambition et de la corruption des autres. Ce roman revient sur certains des plus célèbres moments-clefs de l'histoire de Rome : la chute de la République, la guerre civile qui a suivi, le meurtre de Pompée et l'assassinat de Jules César. Si son récit est centré sur l'Histoire, le thème qu'il aborde est, lui, intemporel : comment protéger la liberté contre la triple menace de l'ambition personnelle, d'un système électoral dominé par les intérêts financiers, et des guerres coûteuses et sans fin menées en territoire étranger ? "
Juste pour le plaisir, une phrase que je trouve particulièrement belle :
C'était un après-midi doux et sans nuages, une de ces journées égarées, vestiges d 'un été déjà lointain.
Cicéron en campagne pour l'élection consulaire :
Il dénonçait comme une absurdité le fait qu'un homme qui vivait d'un côté de l'eau puisse être romain tandis que son cousin qui habitait de l'autre côté de ce cours d'eau, était un barbare, alors qu'ils parlaient tous deux le latin.
- Rome n'est pas qu'une question de géographie, assurait-il. Rome n'est définie ni par des fleuves, ni par des montagnes ni même par des mers ; Rome n'est pas une question de sang, de race ou de religion ; Rome est un idéal. Rome est la plus haute incarnation de la liberté et de la loi à laquelle l'homme ait pu parvenir dix mille ans après que nos ancêtres furent descendus des montagnes et eurent appris à vivre en communautés régies par des lois.
Voilà, j'ai terminé le dernier tome....
C'était bien
simla- Messages : 303
Date d'inscription : 23/12/2016
Des Choses à lire :: Lectures par auteurs :: Écrivains européens de langues anglaise et gaéliques
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum