Irina Teodorescu
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Irina Teodorescu
Irina Teodorescu est roumaine née à Bucarest en 1979 installée en France depuis 1998, Irina est graphiste au sein de sa propre agence de communication à Paris. Elle écrit en français.
son site
Bibliographie
2011 : Treize, nouvelles, éditions Émue
2014 : La malédiction du bandit moustachu, Gaia
2015 : Les étrangères, Gaia
2018 : Celui qui comptait être heureux longtemps, Gaia
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8551
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Irina Teodorescu
La malédiction du bandit moustachu
La famille Marinescu est une famille roumaine richissime, (en tout cas jusqu'à l'avènement du communisme), marquée par une malédiction. Celle portée sur les aînés de chaque génération par le bandit moustachu, spolié et assassiné par l'arrière-arrière-arrière-grand-père pour établir cette fortune.
Irina Teodorescu raconte cette histoire qui dure un siècle, de génération en génération, mi-conte, mi-farce. C'est un récit tambour battant, loufoque et joyeux, où même les malheurs font sourire. Irina Teodorescu développe habilement un style qui a des accents d'oralité, exclamatif, incluant monologues et dialogues dans le texte sans retour à la ligne, et donne ainsi à toucher l'intime des personnages, racontés l'un après l'autre, dans de courts chapitres.
Humour et joyeuseté sont les maîtres mots de ce récit, jusqu'aux toutes dernières pages, où une émotion poignante étreint le lecteur, dans un contraste saisissant : malgré tout nos efforts à prendre la vie du bon côté, à ne pas se laisser emporter par la tourmente, c'est finalement, comme toujours, le chaos qui l'emporte. On a cru lire un livre plaisant et léger, et en trois pages, tout est retourné comme une crêpe, une belle crêpe pleine de douleur, on comprend enfin que tout cela n'était qu'un cri déchirant.
Commentaire récupéré, 2015.
La famille Marinescu est une famille roumaine richissime, (en tout cas jusqu'à l'avènement du communisme), marquée par une malédiction. Celle portée sur les aînés de chaque génération par le bandit moustachu, spolié et assassiné par l'arrière-arrière-arrière-grand-père pour établir cette fortune.
Irina Teodorescu raconte cette histoire qui dure un siècle, de génération en génération, mi-conte, mi-farce. C'est un récit tambour battant, loufoque et joyeux, où même les malheurs font sourire. Irina Teodorescu développe habilement un style qui a des accents d'oralité, exclamatif, incluant monologues et dialogues dans le texte sans retour à la ligne, et donne ainsi à toucher l'intime des personnages, racontés l'un après l'autre, dans de courts chapitres.
Humour et joyeuseté sont les maîtres mots de ce récit, jusqu'aux toutes dernières pages, où une émotion poignante étreint le lecteur, dans un contraste saisissant : malgré tout nos efforts à prendre la vie du bon côté, à ne pas se laisser emporter par la tourmente, c'est finalement, comme toujours, le chaos qui l'emporte. On a cru lire un livre plaisant et léger, et en trois pages, tout est retourné comme une crêpe, une belle crêpe pleine de douleur, on comprend enfin que tout cela n'était qu'un cri déchirant.
Commentaire récupéré, 2015.
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Flore Vasseur
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Re: Irina Teodorescu
Celui qui comptait être heureux longtemps
Bo est né sous les bombes, les derniers jours de la guerre. il a grandi avec la dictature, bien décidé à être heureux malgré tout, et cela en prend le chemin, il organise des fêtes, il a un bon boulot, un ami sincère, une femme étrange puis une femme fidèle, et enfin un fils. Tout au fil des années plane la menace de la haine et de la délation, mais ma foi, on peut bien faire avec. Et qu'importent les petits inconforts matériels?
Seulement voilà, l'enfant est malade, il faudrait le soigner à l'étranger et dans un cruel choix de Sophie, le pouvoir maléfique lui échange les autorisations contre le fait de devenir espion.
Le drame intime ne suffit pas : dans un tel pays, l'intime n'existe pas, le drame collectif achève la dévastation.
Irina Teodorescu garde son style pointilliste et malicieux, facétieux au début puis peu à peu frappé au coin du malheur, ses phrases rapides, ses accélérations.
Comme dans La malédiction du bandit moustachu, la bonne humeur et la détermination sont impitoyablement mis à mal par la fatalité.
Bonne lecture à proposer à ceux qui répondent à la surveillance généralisé qu'ils s'en fichent, qu'ils n'ont rien à cacher...
mots-clés : #regimeautoritaire #relationenfantparent
Bo est né sous les bombes, les derniers jours de la guerre. il a grandi avec la dictature, bien décidé à être heureux malgré tout, et cela en prend le chemin, il organise des fêtes, il a un bon boulot, un ami sincère, une femme étrange puis une femme fidèle, et enfin un fils. Tout au fil des années plane la menace de la haine et de la délation, mais ma foi, on peut bien faire avec. Et qu'importent les petits inconforts matériels?
Seulement voilà, l'enfant est malade, il faudrait le soigner à l'étranger et dans un cruel choix de Sophie, le pouvoir maléfique lui échange les autorisations contre le fait de devenir espion.
Le drame intime ne suffit pas : dans un tel pays, l'intime n'existe pas, le drame collectif achève la dévastation.
Irina Teodorescu garde son style pointilliste et malicieux, facétieux au début puis peu à peu frappé au coin du malheur, ses phrases rapides, ses accélérations.
Comme dans La malédiction du bandit moustachu, la bonne humeur et la détermination sont impitoyablement mis à mal par la fatalité.
Bonne lecture à proposer à ceux qui répondent à la surveillance généralisé qu'ils s'en fichent, qu'ils n'ont rien à cacher...
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Flore Vasseur
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Re: Irina Teodorescu
si je rencontre un de ses livres, je me rappellerai de tes commentaires. merci
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21657
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