Nouveautés romans
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Re: Nouveautés romans
Bix je vois que c'est une saga
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"Prendre des notes, c'est faire des gammes de littérature Le journal de Jules Renard
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 20016
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Re: Nouveautés romans
En effet, c'est le premier volume.Bédoulène a écrit:Bix je vois que c'est une saga
bix_229- Messages : 15439
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Re: Nouveautés romans
Et ça a l'air bien !
ArenSor- Messages : 3159
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Re: Nouveautés romans
La nuit. Le sommeil. La mort. Les étoiles.
Joyce Carol Oates
Romant traduit de l'anglais (États-Unis) par Claude Seban
Philippe Rey éd
Octobre 2010. Quand John Earle McClaren, ancien maire respecté de Hammond, dans l’État de New York, aperçoit sur le bord de la route un individu à la peau foncée brutalisé par des agents de police, il se fait de son intervention un devoir moral. Car après tout, qui serait mieux placé que lui, homme blanc, puissant, pour s’interposer ? Alors qu’il tente de ramener les officiers à la raison, des coups de Taser l’envoient au sol. À soixante-sept ans, le choc est trop grand…
Que reste-t-il à une famille quand son seul point de ralliement était ce père aujourd’hui subitement enterré ? Désormais veuve, Jessalyn ne semble pas trouver la force nécessaire pour tenir, elle qui a toujours vécu au second plan, dévouée à son mari. Et une entente est-elle possible parmi les cinq enfants, cinq adultes si différents, englués dans le quotidien, préoccupés par leur vie de couple, pris dans leurs ambitions, leurs regrets et leurs secrets ? Après ce début sidérant, bien des surprises seront révélées au lecteur par une Joyce Carol Oates au sommet de son art.
Roman magistral sur la dislocation d’une famille et sa reconstruction, La nuit. Le sommeil. La mort. Les étoiles. est aussi un hymne à la force d’émancipation de ceux qu’on dit « faibles », de ceux qu’on ne remarque pas…
bix_229- Messages : 15439
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Re: Nouveautés romans
Ahmet ALTAN
Madame Hayat
Ahmet ALTAN
Actes Sud
Fazil, le jeune narrateur de ce livre, part faire des études de lettres loin de chez lui. Devenu boursier après le décès de son père, il loue une chambre dans une modeste pension, un lieu fané où se côtoient des êtres inoubliables à la gravité poétique, qui tentent de passer entre les mailles du filet d’une ville habitée de présences menaçantes.
Au quotidien, Faz?l gagne sa vie en tant que figurant dans une émission de télévision, et c’est en ces lieux de fictions qu’il remarque une femme voluptueuse, vif-argent, qui pourrait être sa mère. Parenthèse exaltante, Faz?l tombe éperdument amoureux de cette Madame Hayat qui l’entraîne comme au-delà de lui-même. Quelques jours plus tard, il fait la connaissance de la jeune S?la. Double bonheur, double initiation, double regard sur la magie d’une vie.
L’analyse tout en finesse du sentiment amoureux trouve en ce livre de singuliers échos. Le personnage de Madame Hayat, solaire, et celui de Faz?l, plus littéraire, plus engagé, convoquent les subtiles métaphores d’une aspiration à la liberté absolue dans un pays qui se referme autour d’eux sans jamais les atteindre.
Pour celui qui se souvient que ce livre a été écrit en prison, l’émotion est profonde.
Prix Femina Étranger 2021
bix_229- Messages : 15439
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Re: Nouveautés romans
Mme Hayat c'est prévu (encore)
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"Prendre des notes, c'est faire des gammes de littérature Le journal de Jules Renard
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Bédoulène- Messages : 20016
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Re: Nouveautés romans
Joseph Mitchell : Le Secret de Joe Gould. - Ed du Sous-Sol
Joe Gould n’est pas un simple vagabond, mais un vagabond qui possède une certaine dose de génie, “un drôle de petit bonhomme un peu malingre qui hante depuis un quart de siècle les bars, les cafétérias, les restaurants et les bouis-bouis de Greenwich Village”.
Il aurait étudié à Harvard, parlerait le langage des mouettes. Mais surtout, Joe Gould serait l’auteur d’Une histoire orale de notre temps, collecte des bruits de la rue au hasard de ses déambulations, le plus long manuscrit jamais écrit, onze fois plus long que la Bible, neuf millions de mots éparpillés, tous écrits de sa main. Cet amas de feuilles et de cahiers d’écolier est son secret et sa fierté. Selon l’idée du poète Yeats que Joe Gould a faite sienne : “L’histoire d’un pays ne s’écrit pas dans les parlements et sur les champs de bataille, mais à partir de ce que les gens se disent les jours ordinaires.”
Un jour, l’écrivain-reporter Joseph Mitchell décide de consacrer un portrait à ce clochard céleste. Ce livre raconte leur rencontre et la quête de ce manuscrit aussi insaisissable que Joe Gould. Peu à peu la réalité se dissipe dans la fiction jusqu’à se confondre l’une dans l’autre et que l’auteur sombre à son tour.
bix_229- Messages : 15439
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Re: Nouveautés romans
lu et apprécié
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Bédoulène- Messages : 20016
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Re: Nouveautés romans
Un père et son fils traversent l’Argentine par la route, comme en fuite. Où vont-ils ? À qui cherchent-ils à échapper ? Le petit garçon s’appelle Gaspar. Sa mère a disparu dans des circonstances étranges. Comme son père, Gaspar a hérité d’un terrible don : il est destiné à devenir médium pour le compte d’une mystérieuse société secrète qui entre en contact avec les Ténèbres pour percer les mystères de la vie éternelle.
Alternant les points de vue, les lieux et les époques, leur périple nous conduit de la dictature militaire argentine des années 1980 au Londres psychédélique des années 1970, d’une évocation du sida à David Bowie, de monstres effrayants en sacrifices humains. Authentique épopée à travers le temps et le monde, où l’Histoire et le fantastique se conjuguent dans une même poésie de l’horreur et du gothique, Notre part de nuit est un grand livre, d’une puissance, d’un souffle et d’une originalité renversants. Mariana Enriquez repousse les limites du roman et impose sa voix magistrale, quelque part entre Silvina Ocampo, Cormac McCarthy et Stephen King.
Traduit de l’espagnol (Argentine) par Anne Plantagenet.
bix_229- Messages : 15439
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Re: Nouveautés romans
LE DERNIER MOUVEMENT
ROBERT SEETHALER
Sabine Wespieser
Sur le pont du paquebot qui le ramène en Europe après une ultime saison à New York, Gustav Mahler laisse dériver ses pensées. À cinquante ans, il est un compositeur adulé et le chef d’orchestre le plus réputé de son temps, mais son corps souffrant lui rappelle que la fin est proche. Emmitouflé dans une épaisse couverture, l’œil rivé sur la mer grise, son esprit dévide des souvenirs, surgis à la faveur d’une sensation fugace – le cri d’une mouette, l’ombre d’un nuage…
Robert Seethaler excelle à suggérer en quelques traits le pur bonheur des étés à la montagne, tout comme, dans un registre bien différent, la décennie pendant laquelle Mahler a réformé et dirigé l’Opéra de Vienne. L’amour tourmenté du musicien pour sa femme Alma, son chagrin à la mort de sa fille aînée et, bien sûr, la haute conception de son art traversent ce texte aussi bref que profond.
Sans la moindre emphase, l’écrivain restitue la légendaire exigence du maître, bourreau de travail malgré sa faible constitution, de même que sa quête permanente de la beauté.
C’est sans doute de son apparente simplicité que cet intense roman tire sa force. Les rares mots échangés face à l’océan entre l’illustre passager et le jeune garçon de cabine chargé de veiller à son bien-être sont à cet égard exemplaires.
Portrait tout en intériorité d’un artiste dont le génie ne s’est jamais tari, Le Dernier Mouvement est également une poignante méditation sur la puissance de la création.
Robert Seethaller est l'un des écrivains actuels que je préfère. B
bix_229- Messages : 15439
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Re: Nouveautés romans
Ce n’est pas un fleuve
Selva ALMADA
Titre original : No es un río
Métailié
Traduit par : Laura Alcoba
BIBLIOTHÈQUE HISPANO-AMÉRICAINE
Le soleil, l’effort tapent sur les corps fatigués de trois hommes sur un bateau. Ils tournent le moulinet, tirent sur le fil, se battent pendant des heures contre un animal plus fort, plus grand qu’eux, une raie géante qui vit dans le fleuve. Étourdis par le vin, par la chaleur, par la puissance de la nature tropicale, un, deux, trois coups de feu partent.
Dans l’île où ils campent, les habitants viennent les observer avec méfiance, des jeunes femmes curieuses s’approchent. Ils sont entourés par la broussaille, par les odeurs de fleurs et d’herbes, les craquements de bois qui soulèvent des nuées de moustiques près du fleuve où le père d’un des trois hommes s’est noyé. Ils se savent étrangers mais ils restent.
À chaque page, le paysage, les éléments façonnent le comportement et la psychologie des personnages qui confondent le rêve et la réalité, le présent et les souvenirs dans la torpeur fluviale.
Dans cet hymne à la nature, Selva Almada démystifie l’amitié masculine, sa violence, sa loyauté. Avec un style ensorcelant, l’auteur vous emporte loin avec un langage brut et poétique où les mots et les silences font partie de l’eau. Ce roman est une caresse de mains rêches qui reste collé à votre peau, à votre mémoire.
bix_229- Messages : 15439
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Re: Nouveautés romans
Ton absence n'est que ténèbres
Jón Kalman Stefánsson
Grasset
Un homme se retrouve dans une église, quelque part dans les fjords de l’ouest, sans savoir comment il est arrivé là, ni pourquoi. C’est comme s’il avait perdu tous ses repères. Quand il découvre l’inscription « Ton absence n’est que ténèbres » sur une tombe du cimetière du village, une femme se présentant comme la fille de la défunte lui propose de l’amener chez sa sœur qui tient le seul hôtel des environs. L’homme se rend alors compte qu’il n’est pas simplement perdu, mais amnésique : tout le monde semble le connaître, mais lui n’a aucune souvenir ni de Soley, la propriétaire de l’hôtel, ni de sa sœur Runa, ou encore d’Aldis, leur mère tant regrettée. Petit à petit, se déploient alors différents récits, comme pour lui rendre la mémoire perdue, en le plongeant dans la grande histoire de cette famille, du milieu du 19ème siècle jusqu’en 2020. Aldis, une fille de la ville revenue dans les fjords pour y avoir croisé le regard bleu d’Haraldur ; Pétur, un pasteur marié, écrivant des lettres au poète Hölderlin et amoureux d’une inconnue ; Asi, dont la vie est régie par un appétit sexuel indomptable ; Svana, qui doit abandonner son fils si elle veut sauver son mariage ; Jon, un père de famille aimant mais incapable de résister à l’alcool ; Pall et Elias qui n’ont pas le courage de vivre leur histoire d’amour au grand jour ; Eirikur, un musicien que même sa réussite ne sauve pas de la tristesse – voici quelques-uns des personnages qui traversent cette saga familiale hors normes. Les actes manqués, les fragilités et les renoncements dominent la vie de ces femmes et hommes autant que la quête du bonheur. Tous se retrouvent confrontés à la question de savoir comment aimer, et tous doivent faire des choix difficiles.
Ton absence n’est que ténèbres frappe par son ampleur, sa construction et son audace : le nombre de personnages, les époques enjambées, la puissance des sentiments, la violence des destins – tout semble superlatif dans ce nouveau roman de Jón Kalman Stefánsson. Les récits s’enchâssent les uns dans les autres, se perdent, se croisent ou se répondent, puis finissent par former une mosaïque romanesque extraordinaire, comme si l’auteur islandais avait voulu reconstituer la mémoire perdue non pas d’un personnage mais de l’humanité tout entière. Le résultat est d’une intensité incandescente.
Traduit de l'islandais par Éric Boury
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Nouveautés romans

Résumé :
Cela fait bientôt deux ans que Trig et Al, frère et sœur jumeaux, n’ont plus de contact avec leur père. Et voilà qu’il réapparaît dans leur vie et réclame “une dernière aventure” : un mois à sillonner ensemble en canoë les lacs du Canada.
À la fois excités à l’idée de retrouver la complicité de leur enfance et intrigués par ces retrouvailles soudaines, les jumeaux acceptent le défi de partir au milieu de nulle part. Mais dès leur arrivée, quelque chose ne tourne pas rond, les tensions s’installent. Contrairement à ses habitudes, leur père paraît mal préparé à l’expédition, qui s’annonce pourtant périlleuse par ce mois de novembre froid et venteux. Tous les trois devront naviguer avec la plus grande prudence entre leurs souvenirs et la réalité qui semble de plus en plus leur échapper.
Le nouveau roman de Pete Fromm est un voyage inattendu à travers les lacs du Canada où la surface glacée de l’eau sert de miroir à nos peurs, colères et espoirs.
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Bédoulène- Messages : 20016
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Localisation : En Provence
Re: Nouveautés romans

"Mai 2016. La juge Alma Revel doit se prononcer sur le sort d'un jeune homme suspecté d'avoir rejoint l'État islamique en Syrie. À ce dilemme professionnel s'en ajoute un autre, plus intime : mariée, Alma entretient une liaison avec l'avocat qui représente le mis en examen. Entre raison et déraison, ses choix risquent de bouleverser sa vie et celle du pays...
Karine Tuil nous entraîne dans le quotidien de juges d'instruction antiterroristes, au cœur de l'âme humaine, dont les replis les plus sombres n'empêchent ni l'espoir ni la beauté."
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Bédoulène- Messages : 20016
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Re: Nouveautés romans

"Hiver 1959-1960, dans une petite ville de l’État de New York. Ruben Blum est historien, fils de parents (névrosés et excentriques) d’origine russo-ukrainienne, gendre de beaux-parents (plus névrosés et excentriques encore) d’origine germanique, et père d’une jeune fille qui a hérité de cette folie familiale. Il enseigne à l’Université de Corbin où il est le seul professeur de confession juive, ce qui fait de lui un sujet de curiosité, de conversation et, par de sombres raccourcis, la personne idéale pour évaluer la candidature d’un spécialiste de l’Inquisition, juif lui aussi, qui postule à la faculté : Ben-Zion Nétanyahou.
Ce dernier est attendu chez les Blum pour un cocktail de bienvenue avant ses entretiens, mais lorsque sa voiture s’arrête devant la maison, quatre autres personnes apparaissent à ses côtés – Ben-Zion a fait le voyage avec sa femme et ses trois garçons, l’aîné s’appelle Jonathan, le plus jeune Iddo, et entre les deux : Benjamin Nétanyahou, 10 ans. La soirée qui attend les Blum et les Nétanyahou restera dans les mémoires de tous les habitants de la ville, du directeur de l’université jusqu’au Shérif de Corbindale, de l’équipe locale de football jusqu’aux draps de la fille de Ruben…
Dans les pas de Philip Roth et de Saul Bellow, Joshua Cohen signe un très grand roman sur la société américaine, les familles dysfonctionnelles et l’identité juive. Celui que certains considèrent comme « le plus grand auteur américain vivant » (The Washington Post) nous plonge, avec ce pastiche de campus novel, dans un épisode invraisemblable de l’histoire personnelle des Nétanyahou. Et rien de tel que l’humour pour revisiter le passé, parfois embarrassant, des hommes de pouvoir."
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Bédoulène- Messages : 20016
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Localisation : En Provence
Re: Nouveautés romans
premier roman :

"J’avais glissé une photo de Jackie Kennedy dans la poche de mon pantalon et le soir je la posais sous mon oreiller et je dansais, dansais jusqu’à en devenir ivre. Mes sœurs disaient : on est si fières de toi, Jack, tu deviendras le plus fortuné et le plus beau de la colline. (…) Le sol tournait et mes sœurs riaient fiévreusement et soudain il n’y avait plus de problèmes, il n’y avait jamais eu aucun problème et il n’y aurait jamais plus d’obstacle dans nos vies, je voulais que ce moment demeure éternel, dans la jouissance naïve de l’instant, que demain mes sœurs et moi nous sortions acheter de beaux vêtements et que nous vendions ensemble des œufs en étoile, aux carrefours de la ville. (…)
-Un jour vous marcherez dans la rue avec moi, le visage découvert et nous danserons jusqu’à devenir fous.
-Tu sais que ce n’est pas possible…
-Il nous faudrait quitter l’Afghanistan."
John Henry, Quand les ânes de la colline sont devenus barbus, éditions diagonale, mars 2015
Dans une langue tendre et poétique, l’auteur nous livre une aventure hors du commun, inspirée de faits réels, et signe un premier roman vibrant, percutant.
A cause de la folie des hommes, Jack de Kaboul épouse une vie paradoxale, tissée sur le fil. Résister jusqu’à embrasser une double vie, forcer le destin et s’enfuir, tel est le prix de la liberté pour certains enfants d’Afghanistan."

"J’avais glissé une photo de Jackie Kennedy dans la poche de mon pantalon et le soir je la posais sous mon oreiller et je dansais, dansais jusqu’à en devenir ivre. Mes sœurs disaient : on est si fières de toi, Jack, tu deviendras le plus fortuné et le plus beau de la colline. (…) Le sol tournait et mes sœurs riaient fiévreusement et soudain il n’y avait plus de problèmes, il n’y avait jamais eu aucun problème et il n’y aurait jamais plus d’obstacle dans nos vies, je voulais que ce moment demeure éternel, dans la jouissance naïve de l’instant, que demain mes sœurs et moi nous sortions acheter de beaux vêtements et que nous vendions ensemble des œufs en étoile, aux carrefours de la ville. (…)
-Un jour vous marcherez dans la rue avec moi, le visage découvert et nous danserons jusqu’à devenir fous.
-Tu sais que ce n’est pas possible…
-Il nous faudrait quitter l’Afghanistan."
John Henry, Quand les ânes de la colline sont devenus barbus, éditions diagonale, mars 2015
Dans une langue tendre et poétique, l’auteur nous livre une aventure hors du commun, inspirée de faits réels, et signe un premier roman vibrant, percutant.
A cause de la folie des hommes, Jack de Kaboul épouse une vie paradoxale, tissée sur le fil. Résister jusqu’à embrasser une double vie, forcer le destin et s’enfuir, tel est le prix de la liberté pour certains enfants d’Afghanistan."
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Bédoulène- Messages : 20016
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Re: Nouveautés romans
Merci de nous proposer des lectures Bédou! 

Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2477
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Re: Nouveautés romans
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Bédoulène- Messages : 20016
Date d'inscription : 02/12/2016
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Localisation : En Provence
Re: Nouveautés romans
Je vais glisser sur certaines suggestions québécoises prochainement :
Maxime Raymond Bock, Morel

Source : https://www.leslibraires.ca/livres/morel-maxime-raymond-bock-9782924491522.html
Maxime Raymond Bock, Morel

Ouvrier anonyme, Jean-Claude Morel a consacré sa vie aux grands chantiers de Montréal. Il a creusé le métro et le pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, fait surgir des îles et s’entrelacer des autoroutes. Mais si les tours qu’il a construites au centre-ville en rapprochent certains du soleil, elles allongent leurs ombres jusqu’en bas de la track : le Faubourg à m’lasse est détruit, la rue Notre-Dame rasée, et la famille Morel expropriée et déplacée tandis que des drames intimes finissent par la disloquer. Le vieux Jean-Claude, né durant la Grande Crise d’une succession de fils déchus et de pères cassés, jongle avec ses souvenirs dont il ne sait que faire jusqu’à l’arrivée en scène de sa petite-fille Catherine qui, curieuse de ses racines, vient libérer la parole et retricoter les liens décousus. Fresque grouillante de vie, tourbillon mémoriel aux fondus enchaînés bouleversants de précision, Morel raconte de l’intérieur la métamorphose de Montréal au 20e siècle, où le génie n’est ni civil ni industriel, mais profondément humain : c’est le cœur même d’une communauté têtue, vive et désordonnée qui trouvera toujours le moyen de fleurir à travers la rouille et le béton.
Source : https://www.leslibraires.ca/livres/morel-maxime-raymond-bock-9782924491522.html
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2477
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 41
Localisation : Montréal
Re: Nouveautés romans
j'ai quelques auteurs Québécois dans ma pal (manque juste le temps)
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Bédoulène- Messages : 20016
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