Imbolo Mbue
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Imbolo Mbue
Imbolo Mbue
Née en 1982
Née en 1982
Imbolo Mbue, née en 1982, est une auteure camerounaise, originaire de la ville anglophone de Limbé, qui vit à Manhattan.
Née en 1982, elle arrive aux États-Unis en 1998. Elle est titulaire d'un Bachelor of Science obtenu aux États-Unis, à l'université Rutgers, dans le New Jersey. À l’âge de 21 ans, la lecture de l’œuvre de Toni Morrison, Le Chant de Salomon, la convainc d'écrire.
En 2014, à la Foire du livre de Francfort, les plus grands éditeurs américains font monter les enchères pour publier ce premier manuscrit d'une jeune Camerounaise de 33 ans, convaincus à sa lecture de son talent. C'est finalement Random House qui l'obtient pour 1 million de dollars. Pendant deux ans, elle travaille à améliorer ce manuscrit.
Le titre « The Longings of Jende Jonga » de ce premier roman est modifié par cet éditeur qui estime que « Behold the Dreamers » est mieux adapté. L’œuvre fait l'objet d'une longue campagne marketing, préparant sa sortie en août 2016 aux États-Unis. En France, c'est l'éditeur Belfond qui l'a pré-acheté, avant même le rendez-vous éditorial de Francfort, et qui le sort également en août 2016.
wikipedia
Bibliographie :
Behold the Dreamers, 2016 Voici venir les rêveurs
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8552
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Localisation : Roanne
Re: Imbolo Mbue
Voici venir les rêveurs
Jende est venu du Cameroun à Harlem pour vivre le rêve américain, trouver aux USA la liberté, le travail, l'argent... en un mot le bonheur.
Tout va comme sur des roulettes, sa femme et son fils le rejoignent, il est embauché comme chauffeur d'un banquier richissime, avec qui curieusement il partage deux valeurs : le travail et la famille.
Mais le bureau de l'immigration va en décider autrement et peu à peu tout ce bel édifice tombe en capilotade.
C'est donc un nouveau roman de l'immigration, un best seller qui a défrayé la chronique avant même de paraitre.
L'histoire est assez bien troussée , au prix de quelques faiblesses scénaristiques liées à une psychologie des personnages approximative. La relation entre la "famille banquier" et la "famille chauffeur" m'a paru des plus improbables, et malheureusement cette relation atypique se veut un des ressorts du roman. Pour faire passer la pilule et rendre l’homme de Wall Street sympathique, Imbolo Mbue lui fait écrire des poèmes et aimer les couchers de soleil, c'est un peu court ... Et pas de grande surprise dans l'écriture, basée sur les dialogues, aussi alerte dans les temps joyeux que dans l'adversité.
On saura apprécier cette histoire, finalement riche, et qui donne la parole à ceux qui l'ont rarement, si l'on cherche une légèreté qui est plutôt hors sujet. Ce livre est plus de l'ordre du best-seller plus ou moins plaisant, sur fond de "monde d'aujourd'hui", avec ce qu'il faut de fin "heureuse" et de stéréotypes, que de la critique sociétale acide.
mots-clés : #immigration
Jende est venu du Cameroun à Harlem pour vivre le rêve américain, trouver aux USA la liberté, le travail, l'argent... en un mot le bonheur.
Tout va comme sur des roulettes, sa femme et son fils le rejoignent, il est embauché comme chauffeur d'un banquier richissime, avec qui curieusement il partage deux valeurs : le travail et la famille.
Mais le bureau de l'immigration va en décider autrement et peu à peu tout ce bel édifice tombe en capilotade.
C'est donc un nouveau roman de l'immigration, un best seller qui a défrayé la chronique avant même de paraitre.
L'histoire est assez bien troussée , au prix de quelques faiblesses scénaristiques liées à une psychologie des personnages approximative. La relation entre la "famille banquier" et la "famille chauffeur" m'a paru des plus improbables, et malheureusement cette relation atypique se veut un des ressorts du roman. Pour faire passer la pilule et rendre l’homme de Wall Street sympathique, Imbolo Mbue lui fait écrire des poèmes et aimer les couchers de soleil, c'est un peu court ... Et pas de grande surprise dans l'écriture, basée sur les dialogues, aussi alerte dans les temps joyeux que dans l'adversité.
On saura apprécier cette histoire, finalement riche, et qui donne la parole à ceux qui l'ont rarement, si l'on cherche une légèreté qui est plutôt hors sujet. Ce livre est plus de l'ordre du best-seller plus ou moins plaisant, sur fond de "monde d'aujourd'hui", avec ce qu'il faut de fin "heureuse" et de stéréotypes, que de la critique sociétale acide.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8552
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Re: Imbolo Mbue
dommage, comme j'ai eu de bonnes rencontres avec les auteurs Africains je m'apprêtais à noter
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21711
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Re: Imbolo Mbue
J'avais de loin préféré Americanah de Chimamanda Ngozi Adichie (mais Armor ne sera pas forcément d'accord à 100%)
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8552
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Re: Imbolo Mbue
Pour le Mbue je ne peux rien dire, j'attends qu'il arrive à la médiathèque depuis des mois…
Mais effectivement, j'avais été déçue par Americanah, qui comporte selon moi pas mal de redites et de longueurs. (Notamment sur toute la partie "amours universitaires") Du même auteur, j'avais pourtant beaucoup apprécié l'hibiscus pourpre.
Mais effectivement, j'avais été déçue par Americanah, qui comporte selon moi pas mal de redites et de longueurs. (Notamment sur toute la partie "amours universitaires") Du même auteur, j'avais pourtant beaucoup apprécié l'hibiscus pourpre.
Armor- Messages : 4589
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Re: Imbolo Mbue
Voici venir les rêveurs
J'ai été plutôt déçu par un roman relativement conventionnel, alors que son titre et le sujet abordé promettaient davantage. Mais Imbolo Mbue laisse trop souvent de côté ses personnages en s'attardant sur le contexte de la crise économique, avec des rebondissements caricaturaux qui ne parviennent guère à refléter l'ambiguïté des rapports de classe.
La confrontation entre une projection idéalisée et la réalité quotidienne de l'immigration est la source de contrastes, d'espoirs et de désillusions trop rapidement évoqués. Voici venir les rêveurs hésite entre conserver l'apparence d'une légèreté et révéler une amertume plus troublante, sans parvenir à trouver un équilibre narratif même si la lecture reste intéressante par les interrogations qu'elle provoque.
Avadoro- Messages : 1405
Date d'inscription : 07/12/2016
Age : 39
Re: Imbolo Mbue
Un premier roman vendu aux enchères aux éditeurs, c'est trop beau pour être vrai, non ?
Diplômée en business, elle doit bien connaître le e-branding...
Je viens de relire Les soleils des Indépendances, d'Ahmadou Kourouma, que je conseille à celles et ceux qui souhaitent tâter de la littérature noire-africaine (ivoirienne en l'occurrence, plutôt Burkina-Mali, avec ces frontières artificielles on dira Afrique "occidentale" du Nord...)
Je connais un peu Limbé, l'ancienne Victoria (anglaise après avoir été allemande), et sa plage de sable noir sous le mont Cameroun : c'est vrai que ce n'est pas Manhattan...
Diplômée en business, elle doit bien connaître le e-branding...
Je viens de relire Les soleils des Indépendances, d'Ahmadou Kourouma, que je conseille à celles et ceux qui souhaitent tâter de la littérature noire-africaine (ivoirienne en l'occurrence, plutôt Burkina-Mali, avec ces frontières artificielles on dira Afrique "occidentale" du Nord...)
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15950
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Imbolo Mbue
Je te rejoins totalement, Avadoro. (Encore plus que topocl qui a été un peu plus indulgente cette fois).
J'avais très envie de lire ce roman et ce fut une déception. La personnalité des personnages, taillée à la serpe, exclut les nuances. Et puis il y a tous ces rebondissements dont on ne comprend pas bien les ressort psychologiques, et une relation entre familles peu plausible… (Comment croire, notamment, à l'attachement indéfectibles des enfant après quelques rares rencontres ?)
Oui, ce roman provoque des interrogations, et je ne nie pas que certains passages ne manquaient pas d'intérêt ; mais avec un tel sujet, je m'attendais à tout autre chose.
J'avais très envie de lire ce roman et ce fut une déception. La personnalité des personnages, taillée à la serpe, exclut les nuances. Et puis il y a tous ces rebondissements dont on ne comprend pas bien les ressort psychologiques, et une relation entre familles peu plausible… (Comment croire, notamment, à l'attachement indéfectibles des enfant après quelques rares rencontres ?)
Oui, ce roman provoque des interrogations, et je ne nie pas que certains passages ne manquaient pas d'intérêt ; mais avec un tel sujet, je m'attendais à tout autre chose.
Armor- Messages : 4589
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 43
Localisation : A l'Aise Breizh
Re: Imbolo Mbue
Armor a écrit: (Encore plus que topocl qui a été un peu plus indulgente cette fois).
L'indulgence de topocl:
topocl a écrit:
L'histoire est assez bien troussée , au prix de quelques faiblesses scénaristiques liées à une psychologie des personnages approximative. La relation entre la "famille banquier" et la "famille chauffeur" m'a paru des plus improbables, et malheureusement cette relation atypique se veut un des ressorts du roman. Pour faire passer la pilule et rendre l’homme de Wall Street sympathique, Imbolo Mbue lui fait écrire des poèmes et aimer les couchers de soleil, c'est un peu court ... Et pas de grande surprise dans l'écriture, basée sur les dialogues, aussi alerte dans les temps joyeux que dans l'adversité.
On saura apprécier cette histoire, finalement riche, et qui donne la parole à ceux qui l'ont rarement, si l'on cherche une légèreté qui est plutôt hors sujet. Ce livre est plus de l'ordre du best-seller plus ou moins plaisant, sur fond de "monde d'aujourd'hui", avec ce qu'il faut de fin "heureuse" et de stéréotypes, que de la critique sociétale acide.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8552
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Imbolo Mbue
Je n'ai pas dit indulgente. Mais
Nuance, nuance !!!!
La preuve en surlignage :
Armor a écrit: topocl a été un peu plus indulgente cette fois.
Nuance, nuance !!!!
La preuve en surlignage :
topocl a écrit:L'histoire est assez bien troussée , au prix de quelques faiblesses scénaristiques liées à une psychologie des personnages approximative. La relation entre la "famille banquier" et la "famille chauffeur" m'a paru des plus improbables, et malheureusement cette relation atypique se veut un des ressorts du roman. Pour faire passer la pilule et rendre l’homme de Wall Street sympathique, Imbolo Mbue lui fait écrire des poèmes et aimer les couchers de soleil, c'est un peu court ... Et pas de grande surprise dans l'écriture, basée sur les dialogues, aussi alerte dans les temps joyeux que dans l'adversité.
On saura apprécier cette histoire, finalement riche, et qui donne la parole à ceux qui l'ont rarement, si l'on cherche une légèreté qui est plutôt hors sujet. Ce livre est plus de l'ordre du best-seller plus ou moins plaisant, sur fond de "monde d'aujourd'hui", avec ce qu'il faut de fin "heureuse" et de stéréotypes, que de la critique sociétale acide.
Armor- Messages : 4589
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Re: Imbolo Mbue
Match nul!
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8552
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