Charles Bukowski
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Re: Charles Bukowski
Tu as bien compris l'article !
Non je répondais à ce que je sois le traducteur de Buk ! Et je te disais que ce n'était pas tâche facile !
Non je répondais à ce que je sois le traducteur de Buk ! Et je te disais que ce n'était pas tâche facile !
Invité- Invité
Re: Charles Bukowski
My non-ambitious ambition
my father had little sayings which he mostly shared
during dinner sessions ; food made him think of
survival :
"succeed or suck egg ..."
"the early bird gets the worm ..."
"early to bed and early to rise makes a man (etc.) ..."
"anybody who wants to can make it in America ..."
"God takes care of those who (etc.) ..."
I had no particular idea who he was talking
to, and personally I thought him a
crazed and stupid brute
but my mother always interspersed these
sessions with : "Henry, listen to your
father."
at that age I didn't have any other
choice
but as the food went down with the
sayings
the appetite and the digestion went
along with them.
it seemed to me that I had never met
another person on earth
as discouraging to my happiness
as my father.
and it appeared that I had
the same effect upon
him.
"You are a bum," he told me, "and you'll
always be a bum!"
and I thought, if being a bum is to be the
opposite of what this son-of-a-bitch
is, then that's what I'm going to
be.
and it's too bad he's been dead
so long
for now he can't see
how beautifully I've succeeded
at
that.
Poème tiré du recueil You get so alone that it just makes sense.
L'essence même de Bukowski, sa relation terrible avec son père. Deux visions du monde irréconciliables, je connais ça aussi...
Invité- Invité
Re: Charles Bukowski
Le bum me fait penser au rada de Réjean Ducharme, dans Dévadé que je suis en train de lire !
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15643
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Charles Bukowski
Ah ! Alors j'ai cherché, ce ne serait pas du québécois, mais apparemment du Ducharme : « ...] sobriquet collectif où on a mis du radis et du rat d'haie (dont on ne sait pas si ce n'est pas de la marmotte) pour désigner un petit cultivateur, un bas-du-cul terreux. » En fait, c'est synonyme de "paumé", ou mieux de "raté" assumé, assez misérable et en marge.
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15643
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Charles Bukowski
Merci pour le partage Arturo. J'aime bien le "succeed or suck egg"..
Cette relation terrible avec son père apparaît bien aussi dans les Souvenirs d'un pas grand-chose.
Cette relation terrible avec son père apparaît bien aussi dans les Souvenirs d'un pas grand-chose.
Re: Charles Bukowski
Pour le plaisir, un extrait de Le Postier :
Je me suis mis au lit et j’ai essayé de dormir. Comment qu’elles jactaient [les perruches] ! Chaque muscle de mon corps me faisait mal. J’avais beau me coucher sur ce côté-ci, sur ce côté-là, sur le dos, j’avais mal. J’ai trouvé que le mieux c’était encore sur l’estomac, mais je m’en suis vite fatigué. Ça prenait deux ou trois bonnes minutes pour me tourner d’une position à l’autre.
Je me tournais et me retournais, pestant, criant un peu, et rigolant un peu également à cause du ridicule de la chose. Elles continuaient à papoter. Ça commençait à bien faire. Qu’est-ce qu’elles savaient de la douleur, dans leur petite cage ? Pipelettes à têtes d’œuf ! Rien que des plumes ; une cervelle grosse comme une tête d’épingle.
J’ai réussi à m’extraire du lit, passer à la cuisine, remplir une tasse d’eau, et puis je me suis approché de la cage et j’ai jeté de la flotte en plein sur elles.
« Enfoirées ! » je les ai agonies.
Elles m’ont regardé d’un air sinistre sous leurs plumes mouillées. Elles avaient fermé leur clapet ! Rien de tel que le vieux traitement à la flotte. J’avais emprunté une page aux psychiatres.
Et puis la verte à gorge jaune a rentré la tête et s’est mordu la gorge. Ensuite elle a regardé en l’air et s’est mise à bavacher avec la rouge à gorge verte, et c’est reparti.
[…] C’en était trop. J’ai porté la cage dehors. […] 10 000 mouches se sont élevées dans les airs. J’ai posé la cage par terre, ouvert la porte de la cage et me suis assis sur les marches.
Les deux piafs ont regardé la porte. Elles (ou ils) comprenaient pas, et pourtant… Je sentais leur cervelle de minus essayer de fonctionner. Elles avaient leur nourriture et leur flotte juste ici, mais c’était quoi, cet espace grand ouvert ?
La verte à gorge jaune y a été la première. Elle a sauté de son perchoir jusqu’à l’ouverture. Elle est restée à agripper le fil de fer. Elle regardait les mouches autour d’elle (ou lui). Elle est restée là 15 secondes, à se décider. Et puis quelque chose s’est déclenché dans sa petite tête. Elle (ou il) ne s’est pas envolé à proprement parler. Elle a foncé tout droit dans le ciel. Plus haut, toujours plus haut. Droit en l’air ! Droit comme une flèche ! […] La saloperie de bestiole était partie.
Ensuite ça a été le tour du rouge à gorge verte.
Le rouge hésitait beaucoup plus. Il tournait sur le fond de la cage, nerveux. C’était pas une mince de décision. Les humains, les oiseaux, tout le monde doit prendre ce genre de décision. C’était pas facile.
Alors ce vieux rouge tournait en rond, à réfléchir. Soleil jaune. Mouches qui bourdonnaient. Homme et chien qui observaient. Tout ce ciel, tout ce ciel.
C’était trop. Vieux rouge a sauté sur le fil de fer. 3 secondes.
ZOOP !
Plus de piaf.
Picasso et moi on a ramassé la cage vide et on est rentrés dans la maison.
Re: Charles Bukowski
Pas facile de sauter vers l'inconnu, et de reconquérir sa liberté ... N'est-ce pas ?
Invité- Invité
Re: Charles Bukowski
merci Coli ! le livre est dans ma pAL !
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21159
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Charles Bukowski
Super Bédou, hâte que tu nous en dises quelque chose !
Eh oui Arturo : Soleil ? Croquettes ? Grand ciel bleu ? Perchoir ? Homme et chien qui observent ? quelle angoisse mes aïeux...
Une autre pas mal pour la route:
Ce qui relance le débat : s'envoler ? continuer de rire avec les mouches ? that's the question
Eh oui Arturo : Soleil ? Croquettes ? Grand ciel bleu ? Perchoir ? Homme et chien qui observent ? quelle angoisse mes aïeux...
Une autre pas mal pour la route:
Je me réveillais après ces douze heures de nuit avec Joyce qui me tripotait la corde à nœuds sous les géraniums et je disais : « Où est Picasso ? [le chien] ».
« Oh, au diable Picasso ! » qu’elle disait.
Je sortais du lit, à poil, avec ce gros engin-là devant moi.
« Regarde, tu l’as encore laissé dans le jardin ! Je t’ai déjà dit de ne pas le laisser dehors dans la journée ! »
Alors je sortais dans le jardin, à poil, trop fatigué pour m’habiller. C’était plutôt bien abrité des regards. Et ce pauvre Picasso était là, recouvert par 500 mouches, des mouches qui couraient en rond partout sur lui. Je sortais en courant toujours avec mon bidule (qui à ce moment-là piquait du nez) et j’engueulais les mouches. Il en avait dans les yeux, sous le poil, dans les oreilles, sur les parties, dans la bouche… partout. Et il restait assis là à me sourire. A me faire des risettes pendant que les mouches le dévoraient. Peut-être qu’il en savait plus long que nous tous.
Ce qui relance le débat : s'envoler ? continuer de rire avec les mouches ? that's the question
Re: Charles Bukowski
ça t'apprendra à réclamer Coli, voilà un poème :
A beginning
when women stop carrying
mirrors with them
everyplace they go
maybe then
they can talk to me
about
liberation.
extrait du recueil War all the time.
...
A beginning
when women stop carrying
mirrors with them
everyplace they go
maybe then
they can talk to me
about
liberation.
extrait du recueil War all the time.
...
Invité- Invité
Re: Charles Bukowski
Oh ! Coli va bien trouver à te répondre
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Bédoulène- Messages : 21159
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Charles Bukowski
En attendant, tout de même un autre qui a retenu mon attention :
How I got started
it has taken me decades to realize
why I was usually chosen over the
6 or 7 candidates for those
paltry shipping clerk jobs
in those small business houses
across the nation.
first, I was big -
which meant I could lift heavy
objects.
second, I was ugly -
which meant I was no threat to
the secretaries.
third, I looked dumb -
which meant I was too stupid
to steal.
if I had been running a business
and a guy like me had come to apply
for a job
I would have hired him
right away.
which is rather
the way I ended up anyhow
in another kind of
business.
How I got started
it has taken me decades to realize
why I was usually chosen over the
6 or 7 candidates for those
paltry shipping clerk jobs
in those small business houses
across the nation.
first, I was big -
which meant I could lift heavy
objects.
second, I was ugly -
which meant I was no threat to
the secretaries.
third, I looked dumb -
which meant I was too stupid
to steal.
if I had been running a business
and a guy like me had come to apply
for a job
I would have hired him
right away.
which is rather
the way I ended up anyhow
in another kind of
business.
Invité- Invité
Re: Charles Bukowski
lucidité ?
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Bédoulène- Messages : 21159
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Charles Bukowski
Une pointe de cynisme, aussi (et d'humour) !
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Tristram- Messages : 15643
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Charles Bukowski
tout à fait !
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Bédoulène- Messages : 21159
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Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Charles Bukowski
Arturo, le second poème me parle davantage que le premier
Quel réconfort pour nous autres et nos mille boulots de merde ! (parfois si difficiles à décrocher)
Quel réconfort pour nous autres et nos mille boulots de merde ! (parfois si difficiles à décrocher)
Re: Charles Bukowski
Par rapport à ce que j'évoquais en page 1 du fil, le recueil Betting on the Muse serait à retirer de la liste des recueils fiables. Lui aussi posthume, et malheureusement modifié par l'éditeur. Pour l'avoir lu, j'avais du mal à reconnaître Bukowski, ça me semble vraiment faible par rapport à ce qu'il a fait auparavant.
Et même certaines de ses oeuvres en prose ont été retouchées par son ancien éditeur John Martin. Par exemple le recueil Hot water music, traduit sous Je t'aime, Albert.
Donc on peut se dire qu'il faut se contenter de ce qu'il a publié de son vivant. Même là ça ne semble pas si simple, car d'après ce que j'ai pu lire/rechercher, Buko s'est rendu compte à un moment de l'entourloupe. Notamment il s'est aperçu que Martin avait édulcoré son roman Women. Ensuite, peut-être a-t-il été davantage scrupuleux. Mais j'ai aussi du mal à imaginer Buko scrupuleux. Je le vois plutôt faire confiance à l'éditeur qui lui a fait connaître le succès, et il lui restera fidèle malgré tout jusqu'à la fin. Ce qui est dommageable pour nous, et son oeuvre.
Depuis, beaucoup de livres foireux sont sortis sous le nom de Bukowski. C'est le problème de la fiabilité des écrits posthumes (et Bukowski n'est pas le seul dans l'histoire de la littérature à en pâtir, je pense à Nietzsche par exemple également pour sa Volonté de Puissance, et d'autres..). Heureusement, il y a des fans qui veillent et qui ont comparé les manuscrits originaux et les publications. Et de nouveaux éditeurs qui ont repris le flambeau, et font paraître de nouveaux textes réhabilités (notamment les éditions City Light Books). Ce doit être un véritable travail de fourmi. Et à mon avis les éditeurs français ne sont pas au courant de ça. Il reste encore un paquet de livres de Buko à traduire, et espérons que ce seront les bons qui le seront.
Pour la prose, je découvre avec plaisir The bell tolls for no one, qui sont des textes inédits, issus des colonnes de Bukowski dans certains journaux, du même genre que Journal d'un vieux dégueulasse.
Me reste encore à lire Absence of the hero, et The mathematics of the breath and the way.
C'est réconfortant de savoir qu'il y en a encore qui m'attendent !
Toujours aussi drôle, déjanté, et jouissif.
Et même certaines de ses oeuvres en prose ont été retouchées par son ancien éditeur John Martin. Par exemple le recueil Hot water music, traduit sous Je t'aime, Albert.
Donc on peut se dire qu'il faut se contenter de ce qu'il a publié de son vivant. Même là ça ne semble pas si simple, car d'après ce que j'ai pu lire/rechercher, Buko s'est rendu compte à un moment de l'entourloupe. Notamment il s'est aperçu que Martin avait édulcoré son roman Women. Ensuite, peut-être a-t-il été davantage scrupuleux. Mais j'ai aussi du mal à imaginer Buko scrupuleux. Je le vois plutôt faire confiance à l'éditeur qui lui a fait connaître le succès, et il lui restera fidèle malgré tout jusqu'à la fin. Ce qui est dommageable pour nous, et son oeuvre.
Depuis, beaucoup de livres foireux sont sortis sous le nom de Bukowski. C'est le problème de la fiabilité des écrits posthumes (et Bukowski n'est pas le seul dans l'histoire de la littérature à en pâtir, je pense à Nietzsche par exemple également pour sa Volonté de Puissance, et d'autres..). Heureusement, il y a des fans qui veillent et qui ont comparé les manuscrits originaux et les publications. Et de nouveaux éditeurs qui ont repris le flambeau, et font paraître de nouveaux textes réhabilités (notamment les éditions City Light Books). Ce doit être un véritable travail de fourmi. Et à mon avis les éditeurs français ne sont pas au courant de ça. Il reste encore un paquet de livres de Buko à traduire, et espérons que ce seront les bons qui le seront.
Pour la prose, je découvre avec plaisir The bell tolls for no one, qui sont des textes inédits, issus des colonnes de Bukowski dans certains journaux, du même genre que Journal d'un vieux dégueulasse.
Me reste encore à lire Absence of the hero, et The mathematics of the breath and the way.
C'est réconfortant de savoir qu'il y en a encore qui m'attendent !
Toujours aussi drôle, déjanté, et jouissif.
Dernière édition par Arturo le Lun 1 Avr - 17:13, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Charles Bukowski
Oui, c'est important ces tripatouillages derrière l'auteur ; posthumes, ils peuvent venir des meilleures intentions, mais la règle devrait être : interdiction de modifier d'une virgule l'oeuvre d'autrui sans le signaler.
Les modifications sont parfois bénignes, mais quand on commence à réécrire...
Les modifications sont parfois bénignes, mais quand on commence à réécrire...
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Tristram- Messages : 15643
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Charles Bukowski
En fait, John Martin (l'éditeur historique) a parfois censuré l'oeuvre de Bukowski de son vivant, sans ne rien dire à personne. Quelques vers de poèmes enlevés, légèrement retouchés. Il n'y avait pas de collaboration entre les deux. Bukowski envoyait ses manuscrits et assumait le fait qu'ils seraient publiés tels quels... Et il était tellement prolifique qu'il ne regardait certainement pas ensuite les livres publiés au détail près.
Et une fois qu'il fut enterré, alors là Martin a carrément réécrit les poèmes, la plupart de ceux publiés dans les recueils posthumes (une douzaine de livres tout de même !).
Un exemple parlant sur ce lien, avec le manuscrit original du poème qui date de 1974, qui a été publié en 1979 avec une censure, et repris dans un recueil posthume, là carrément réécrit :
https://bukowski.net/comparisons/to_weep_in_her_hair.php
Une communauté de fans américains réunit des manuscrits depuis 20 ans, et de ce que j'en sais, il y a quand même un espoir à ce que les livres posthumes finissent par être révisés un jour. John Martin ne fera certainement jamais acte de repentance, au moins il n'est plus aux commandes depuis une dizaine d'années, mais le mal est fait.
Et une fois qu'il fut enterré, alors là Martin a carrément réécrit les poèmes, la plupart de ceux publiés dans les recueils posthumes (une douzaine de livres tout de même !).
Un exemple parlant sur ce lien, avec le manuscrit original du poème qui date de 1974, qui a été publié en 1979 avec une censure, et repris dans un recueil posthume, là carrément réécrit :
https://bukowski.net/comparisons/to_weep_in_her_hair.php
Une communauté de fans américains réunit des manuscrits depuis 20 ans, et de ce que j'en sais, il y a quand même un espoir à ce que les livres posthumes finissent par être révisés un jour. John Martin ne fera certainement jamais acte de repentance, au moins il n'est plus aux commandes depuis une dizaine d'années, mais le mal est fait.
Invité- Invité
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