Charles Bukowski
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Charles Bukowski
Charles Bukowski (1920-1994)
Charles Bukowski (1920-1994) est un romancier et poète américain, d'origine polonaise. Il passe, dans un contexte de crise économique, une enfance marquée par la violence d'un père alcoolique et dominateur. À dix ans, le jeune Bukowski ressent ce qu'il décrira plus tard comme le premier jour de sa vie où il a eu le sentiment d'être écrivain : forcé d'écrire une rédaction qui serait lue devant toute la classe, il invente de toutes pièces une histoire et, devant le succès de son travail, découvre la puissance des mots, du travestissement, du mensonge et de la corruption.
Début 1940, il décide de rentrer à l'université, pour un cursus de journaliste, sans passion. Charles Bukowski se contente du minimum, s'ennuie. Sa vie s'organise autour de l'alcool, de quelques amis, de l'écriture. Son père découvre un de ses manuscrits et jette son fils à la rue, rageur et haineux contre cette activité de paria.
Bukowski continue d'écrire, entame ses premiers romans autobiographiques, où il parle d'errance, de misère, d'emplois indignes et humiliants, de femmes et d'alcool. Ses tentatives pour placer ses nouvelles dans de petites revues littéraires sont toutes des échecs, mais écrire lui est devenu nécessaire.
Ce n'est qu'en 1969 que parait son premier grand recueil de nouvelles et chroniques, sous le délicieux titre de Journal d'un vieux dégueulasse, courageusement publié par L. Ferlinghetti, poète et éditeur de San Francisco. Il publie ensuite ses oeuvres sous différents pseudonymes, parmi lesquels, Hank, Buk ou Henry Chinaski.
source : Fayard
une bio plus complète ? wikipedia.org
Bibliographie (en français) :
- Contes de la folie ordinaire
- Nouveaux contes de la folie ordinaire
- Journal d'un vieux dégueulasse
- Jouer du piano ivre comme d'un instrument à percussion jusqu'à ce que les doigts saignent un peu
- Le Postier
- Au sud de nulle part : Page 1
- Factotum
- L'amour est un chien de l'enfer - tome I
- L'amour est un chien de l'enfer - tome II
- Women
- Souvenirs d'un pas grand-chose
- Je t'aime, Albert
- Le Ragoût du septuagénaire
- Hollywood
- Pulp
- Le capitaine est parti déjeuner et les marins se sont emparés du bateau
- Avec les damnés
- Correspondance 1958-1994
- Les jours s'en vont comme des chevaux sauvages dans les collines
- Shakespeare n'a jamais fait ça
- Le Retour du vieux dégueulasse
- Un carnet taché de vin
màj le 5/11/2017
_________________
Keep on keeping on...
Re: Charles Bukowski
Au sud de nulle part (1973)
Recueil de courtes nouvelles d'inspirations essentiellement biographiques. C'est ce que j'ai choisi pour jeter un œil du côté de cet auteur, ou icône-auteur dont on reconnaîtrait le visage ravagé ou citerait son très fort penchant pour la bouteille sans l'avoir lu.
Sans surprise on se dirige donc vers le pays de l'usure. Bouteilles de bières ou de mauvais porto, chômage pas toujours subi, combines, délires et forcément un peu de cul. Et les courses aussi. Tout ça en mélange ou en alternance.
Ca ne commence pas si mal, sans vraiment de surprise, il faut reconnaître un sens de la formule et un coup d’œil, la touche qui peut intéresser, le coup de cool qui fait passer la pilule. Et puis c'est très humain.
Tout comme les excès, qui sont humains aussi, même les furoncles, les murges, les emmerdes, les ras-le-bol. Et au fil des plus de vingt nouvelles on découvre le bonhomme avec ses hauts, ses bas, ses femmes.
Pourquoi pas, pas sans charme. A côté de ça il faut aussi reconnaître des facilités (la boxe avec Hemingway entre autres choses), des répétitions, une tendance aussi pilote automatique que celle à se jeter sur une bouteille pour attraper l'étourdissement qui laisse, peut-être, passer des éclairs de lumière.
D'abord plus motivé par ma lecture que je ne m'y attendais je suis aussi retombé vers la moitié sur ce que j'attendais. Il n'a pas eu une vie super joyeuse, un départ et des moments difficiles. Il n'a pas que des défauts mais je n'ai pas été terriblement marqué par ce que j'ai lu. Porte d'entrée perfectible ou lecteur qui cherche un autre chemin ou alors aléas des imageries communes et romantisation de la dèche associée à une recherche de clichés potentiellement réconfortants ?
mots-clés : #nouvelle
_________________
Keep on keeping on...
Re: Charles Bukowski
je n'ai lu que Journal d'un vieux déguelasse mais il y a un certain temps !
_________________
“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21102
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Charles Bukowski
Pour moi aussi, ce sont de vieilles lectures ; mais il faut lui reconnaître un talent certain pour exprimer la déglingue.
« Il y aura toujours quelque chose
pour nous gâcher la vie,
William,
tout dépend de
quoi ou qui
nous trouve en
premier,
on est toujours
mûr et prêt
à être
cueilli.
[…]
C’est seulement quand
la vie
gâchée
devient nôtre
que nous
réalisons
que les suicidés, les
ivrognes, les fous, les
détenus, les drogués
et cetera, et cetera
font partie de l’existence
au même titre
que les glaïeuls, les
arcs-en-ciel
les ouragans
et qu’il ne reste
rien
sur l’étagère de la
cuisine. »
Charles Bukowski, « Le ragoût du septuagénaire », « Gâchis »
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15617
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Charles Bukowski
oui. pas automatique mais certain. merci pour l'extrait !
_________________
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Re: Charles Bukowski
Ouais, pas mal ce "Gâchis", pertinent à souhait. Hélas, misèèèère
Nadine- Messages : 4844
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 48
Re: Charles Bukowski
(J'aime bien la precision du dernier paragraphe de ton commentaire Animal..)
Nadine- Messages : 4844
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 48
Re: Charles Bukowski
Je rigolais pas, c est apparemment nébuleux mais precis, finalement, et je penche pour les aléas du genre, comme tu le proposais en option 3, d'ailleurs. Dans mon cas.
j'ai lu mais il y a longtemps le même recueil je crois. Un ami en était dingue de cet auteur. J'avoue que l'extrait proposé par Tristam me permet de remettre la pendule des clichés à la bonne heure.
j'ai lu mais il y a longtemps le même recueil je crois. Un ami en était dingue de cet auteur. J'avoue que l'extrait proposé par Tristam me permet de remettre la pendule des clichés à la bonne heure.
Nadine- Messages : 4844
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 48
Re: Charles Bukowski
Pour ponctuer mon retour, je vais revenir à Bukowski. De lui, je dirai seulement que nous partageons le goût et la versatilité entre les genres d'écriture. Il y a également l'importance de cet humour. Pour le moment, je constate surtout que la poésie est un peu le fil ténu qui peut nous relier. Le goût du journal, la part d'autobiographique et le côté instantané de son regard, un peu comme Patrice Desbiens... tout ça me réconcilie avec Bukowski.
Je prendrai la porte d'entrée d'un titre qui parle : L'amour est un chien de l'enfer. Je vous cite deux poésies qui illustrent bien cette part très autobiographique qui sied à son univers d'écriture :
Puis, il est question de son rapport curieux avec son papa. Je vous rappelle que c'est autobiographique.
Quelques épisodes plus tard, je me retrouvais au Postes. Par hasard, c'est suite à la mention de l'existence de Bukowski et de son roman Le postier que je m'y suis attelé, sans avoir rien lu ou presque de Buk [à l'époque].
mots-clés : #poésie
Je prendrai la porte d'entrée d'un titre qui parle : L'amour est un chien de l'enfer. Je vous cite deux poésies qui illustrent bien cette part très autobiographique qui sied à son univers d'écriture :
ce soir
« vos poèmes sur les filles se liront
encore dans 50 ans d'ici
quand les filles auront disparu »,
me dit au téléphone mon éditeur.
cher éditeur,
on dirait que les filles
ont déjà disparu.
je sais ce que vous voulez dire.
mais donnez-moi une vraie femme en chair
et en os ce soir
glissant vers moi sur le plancher
et vous pourrez garder tous mes poèmes
les bons
les mauvais
ou tout ce que j'écrirai
après celle-là
je sais ce que vous voulez dire.
savez-vous ce que je veux dire?
Puis, il est question de son rapport curieux avec son papa. Je vous rappelle que c'est autobiographique.
mon vieux
j'avais 16 ans
durant la Grande Crise
un soir que je rentrais ivre chez moi
je vis éparpillées sur la pelouse
et le trottoir
toutes mes affaires :
slips, chemises, chaussettes,
ma valise, et mes manuscrits
de nouvelles.
ma mère m'attendait
cachée derrière un arbre :
« Henry, Henry, tire-toi...
sinon il va te
tuer, il a lu tes
histoires...»
« il n'a pas intérêt à me
toucher... »
« Henry, s'il te plaît, prends ce qui
t'appartient... et trouve-toi
une autre piaule. »
en fait, ce qui tracassait mon père
c'est que, si je taillais
le lycée,
il allait devoir me supporter
encore plus longtemps.
un autre soir il vint me trouver
avec à la main le manuscrit
d'une de mes nouvelles
(que par parenthèse je ne lui avais jamais
demandé de lire)
et il me dit : « ça, c'est une
histoire formidable. »
« o.k. », fis-je,
et comme il me la tendait je la repris
et je la relus.
c'était l'histoire
d'un homme riche
qui, après une violente dispute
avec sa femme, sort faire un tour.
c'est la nuit, il entre dans un bar
et commande une tasse de café.
il observe la serveuse et les cuillières
et les fourchettes et
la salière et le moulin à poivre
et l'enseigne de néon
pour ensuite s'en aller
vers son écurie
car il veut voir et caresser
son cheval favori
qui lui balance un coup de sabot
en pleine poire
et le voilà mort.
allez savoir pourquoi
mais cette histoire
parlait à mon père
alors que
lorsque je l'avais écrite
je n'avais aucune idée
sur ce que
j'écrivais.
aussi après l'avoir relue je lui ai dit :
« o.k., papa, tu peux
la garder. »
il l'a prise,
a regagné sa chambre
et refermé sa porte.
je crois que
rarement
nous avons été aussi proches.
Quelques épisodes plus tard, je me retrouvais au Postes. Par hasard, c'est suite à la mention de l'existence de Bukowski et de son roman Le postier que je m'y suis attelé, sans avoir rien lu ou presque de Buk [à l'époque].
mots-clés : #poésie
Jack-Hubert Bukowski- Messages : 2490
Date d'inscription : 04/12/2016
Age : 42
Localisation : Montréal
Re: Charles Bukowski
J'ai tout lu du vieux Buk. Mon fichier de glanages littéraires en est rempli.
Petit florilège :
Petit florilège :
Contes de la folie ordinaire a écrit:"A quoi sert le mariage? A sanctifier la baise, jusqu'à ce qu'elle tombe inévitablement dans l'ennui, jusqu'à ce qu'elle devienne un boulot. Voila ce que le monde veut faire de nous, des pauvres mecs, piégés et malheureux, rivés à leur boulot. Eh bien merde, j'irai vivre sous les ponts..."
Factotum a écrit:« D’accord, j’avais pas beaucoup d’ambition, mais il devrait y avoir une place pour les gens sans ambition, j’veux dire une meilleure place que celle qu’on leur réserve d’habitude. Comment diable un mec peut-il apprécier d’être réveillé à 6h30 par un réveil, de bondir de son lit, s’habiller, ingurgiter un petit déjeuner, chier, pisser, se brosser les dents et les cheveux, se bagarrer en bagnole pour arriver dans un endroit où il fait essentiellement du fric pour quelqu’un d’autre et où on lui demande de dire merci pour la chance qu’il a ? »
Au sud de nulle part a écrit:« Que peut faire un poète sans la souffrance ? Il a autant besoin d’elle que d’une machine à écrire. »
Un carnet taché de vin a écrit: Los Angeles regorge de hors-la-norme, tous plus bizarroïdes les uns que les autres, croyez-moi sur parole. Ils sont plus nombreux qu’on ne le pense ceux qui, nullement pressés de pointer au chagrin, ne seront jamais coincés sur les périphériques dès 7 heures du matin, ou ceux qui, dépourvus d’un emploi régulier, sont résolus à n’en chercher aucun. Entre imiter le commun des mortels et crever la bouche ouverte, ils ont choisi. Et devinez quoi.
Qu’ils le soupçonnent ou non, ce sont tous des génies engagés dans une guerre d’usure contre les fausses évidences, des génies ne connaissant qu’un seul type de nage, celle que l’on pratique à contre-courant, des génies préférant à une vie bien rangée l’herbe, le vin, le whisky, l’art, le suicide. Et je fais corps avec eux.
Nous ne sommes pas prêts à rejoindre le troupeau ou à jeter l’éponge.
Lors de votre prochain passage à l’Hôtel de Ville, ne laissez pas la mélancolie vous envahir à la vue de ces gonzes endimanchés et maniérés. Dites-vous qu’il existe un monde parallèle peuplé de délirants, d’affamés, d’ivrognes, de pitres miraculeux. J’en ai rencontré beaucoup. Et ce n’est pas fini. Je le répète, je suis l’un d’eux. Cette ville n’est pas encore tombée aux mains de nos ennemis, ces morts répugnants qui nous apportent la mort.
Les hors-la-norme résistent, la guerre se poursuit.
Merci.
Le capitaine est parti déjeuner et les marins se sont emparés du bateau a écrit:« Se reprendre et persévérer, voilà l’unique leçon qu’on doit tirer d’un fiasco. Or la peur tétanise la plupart des humains. Et à force de redouter l’échec, ils y vont droit. On les a trop conditionnés, on leur a trop rabâché ce qu’il convenait de faire. Ça commence avec la famille, ça se poursuit avec l’école et, enfin, avec l’entrée dans le monde de la marchandise. »
Shakespeare n'a jamais fait ça a écrit:Conscient de ne pas avoir grand-chose en commun avec mes semblables, et de devoir y remédier, j’ai tenté de me suicider à deux ou trois reprises mais, pour une raison ou une autre, je n’y suis pas parvenu ; je n’étais tout simplement pas assez pro. Comme me l’avait seriné mon père pendant toute mon enfance : « Tu n’as aucune volonté, aucune ambition, t’es incapable de te bouger les fesses ! Henry, qu’est-ce que tu vas devenir ? » Il disait toujours ça juste avant le dîner. Ce qui ne m’aidait vraiment pas à digérer.
Invité- Invité
Re: Charles Bukowski
Pour faire écho à ta première citation, Arturo :
Ça dénote une vraie cohérence, non ?
« Mais petit à petit les mariages devenaient des boulots. Ils manquaient de diversité. Et bientôt, ça tournait à l’affrontement et c’était à qui viendrait le premier à bout de la résistance de l’autre. »
« Une sale nuit , in « Le ragoût du septuagénaire »
Ça dénote une vraie cohérence, non ?
_________________
« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15617
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Charles Bukowski
On peut critiquer Bukowski, l'attaquer sur beaucoup de choses, mais il a au moins eu le mérite de la cohérence, quand on parcourt son oeuvre de bout en bout (sans mauvais jeux de mots ) et qu'on s'intéresse à sa vie, enfin il suffit de lire ses livres, il était comme dans ses bouquins.
Invité- Invité
Re: Charles Bukowski
Pour en rajouter, suite aux 2 poèmes cités plus haut, un extrait du poème Iron Mike, qui m'a frappé (tiré du même recueil : L'amour est un chien de l'enfer)
Ecoute, Mike, aucun homme n'est
invulnérable.
un jour viendra
où ta raison vacillera à cause
d'un regard à peine
éclos. tu n'arriveras
plus à boire un verre
d'eau ou à traverser une
chambre. il n'y aura que
tes quatre murs et la rumeur de
la rue, et
tu entendras les rafales de mitraillettes
et les tirs de mortiers, telle sera
ta vie quand tu la voudras et
que tu ne pourras l'avoir.
il y a morsure et morsure
et les morsures de l'amour
ne guérissent pas du jour au lendemain.
Invité- Invité
Re: Charles Bukowski
Pour ceux qui lisent l'anglais :
Tiré du recueil Dangling in the Tournefortia
we evolve
at first it seems like fucking is the big thing,
then after that ? social consciousness,
then intellectual accomplishment,
and after that
some fall into religion
others into the arts.
after that begins the gathering of money
and after the gathering of money
the stage we pretend that
money doesn't matter.
then it's health and hobbies,
travel, and finally just sitting around
thinking vaguely of vague things,
rooting in gardens
hating flies, noise, bad weather, snails,
old friends, drunks, smoking, fucking,
singing, dancing, upstarts,
the postman and the weeds.
it gives one the fidgets: waiting on
death.
Tiré du recueil Dangling in the Tournefortia
Invité- Invité
Re: Charles Bukowski
Bukowski se considérait avant tout comme un poète. C'est avec la prose qu'il a eu sa reconnaissance, mais il nous a laissé un nombre considérable de poèmes, pour la plupart non traduits en français. Je trouve ses poésies souvent encore plus fortes que sa prose, et pourtant j'adore ses romans et nouvelles, et sa correspondance aussi.
Comme je me suis mis à lire ses recueils dans le texte, je me suis intéressé à ce qu'on pouvait trouver. Et je me suis aperçu qu'une grande partie des recueils posthumes ont carrément été modifiés et trucidés par son éditeur. Tout est expliqué ici en anglais :
https://mjpbooks.com/blog/the-senseless-tragic-rape-of-charles-bukowskis-ghost-by-john-martins-black-sparrow-press/
Je vous mets la liste ici des recueils non retouchés, fiables (pour ceux qui lisent l'anglais, ou en attendant un jour une traduction):
The Days Run Away Like Wild Horses Over The Hills (traduit en français)
Mockingbird Wish Me Luck
Burning in Water Drowning in Flame
Love is a Dog From Hell (traduit)
Play the Piano Drunk Like a Percussion Instrument until the Fingers Begin to Bleed a Bit (traduit)
Dangling in the Tournefortia
War All the Time
You Get So Alone at Times That It Just Makes Sense
The Roominghouse Madrigals
Septuagenarian Stew (traduit)
The Last Night of the Earth Poems
Betting on the Muse
Et on peut ajouter un recueil paru en novembre 2017 de poèmes inédits (et fiables !) : Storm for the Living and the Dead
Et les recueils à éviter :
Bone Palace Ballet
What Matters Most is How Well You Walk Through the Fire
Open All Night
The Night Torn Mad With Footsteps
Sifting Through The Madness For The Word, The Line, The Way
The Flash of Lightning Behind the Mountain
Slouching Toward Nirvana
Come On In!
The People Look Like Flowers At Last
The Continual Condition
Comme je me suis mis à lire ses recueils dans le texte, je me suis intéressé à ce qu'on pouvait trouver. Et je me suis aperçu qu'une grande partie des recueils posthumes ont carrément été modifiés et trucidés par son éditeur. Tout est expliqué ici en anglais :
https://mjpbooks.com/blog/the-senseless-tragic-rape-of-charles-bukowskis-ghost-by-john-martins-black-sparrow-press/
Je vous mets la liste ici des recueils non retouchés, fiables (pour ceux qui lisent l'anglais, ou en attendant un jour une traduction):
The Days Run Away Like Wild Horses Over The Hills (traduit en français)
Mockingbird Wish Me Luck
Burning in Water Drowning in Flame
Love is a Dog From Hell (traduit)
Play the Piano Drunk Like a Percussion Instrument until the Fingers Begin to Bleed a Bit (traduit)
Dangling in the Tournefortia
War All the Time
You Get So Alone at Times That It Just Makes Sense
The Roominghouse Madrigals
Septuagenarian Stew (traduit)
The Last Night of the Earth Poems
Betting on the Muse
Et on peut ajouter un recueil paru en novembre 2017 de poèmes inédits (et fiables !) : Storm for the Living and the Dead
Et les recueils à éviter :
Bone Palace Ballet
What Matters Most is How Well You Walk Through the Fire
Open All Night
The Night Torn Mad With Footsteps
Sifting Through The Madness For The Word, The Line, The Way
The Flash of Lightning Behind the Mountain
Slouching Toward Nirvana
Come On In!
The People Look Like Flowers At Last
The Continual Condition
Invité- Invité
Re: Charles Bukowski
Merci Arturo pour ces informations. Va vraiment falloir que je m'améliore en anglais... tiens, tu voudrais pas devenir le traducteur de Buko ?
Il n'empêche, même avec mon maigre charabia d'anglais, je reste sensible à la rudesse lyrique de ce cher Buko : "thinking vaguely of vague things" ...
Il n'empêche, même avec mon maigre charabia d'anglais, je reste sensible à la rudesse lyrique de ce cher Buko : "thinking vaguely of vague things" ...
Re: Charles Bukowski
Je ne sais pas, ce n'est pas évident. Traduire de la poésie, c'est complexe. On y perd beaucoup. Soit coller au texte mais ça ne marche pas toujours - le sens se perd -, soit faire une traduction littéraire en adaptant et modifiant certaines choses.
Invité- Invité
Re: Charles Bukowski
Mais si j'ai bien compris l'article que tu as mis en lien, ce n'est même pas une mauvaise traduction qui a fait perdre l'essence des poèmes de Buko, c'est une sorte de "censure" (quelle que soit par ailleurs la volonté qui se dissimule derrière la modification de ses écrits) de son éditeur ?
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