Sylvain Tesson
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Re: Sylvain Tesson
Tristram a écrit:[i]Sur les chemins noirs [/i
Héhé! une bonne lecture, en somme!
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8589
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 65
Localisation : Roanne
Sylvain Tesson
Sylvain Tesson
Les chemins noirs
J'ai terminé ce récit lu avec le plus grand intérêt..enchantée.
On suit son périple sur les chemins de l'hyper-ruralité avec intérêt...périple entrepris après sa dramatique chute d'un toit qui lui a occasionné de très graves blessures, des mois d'hôpital, un rafistolage difficile, surdité d'une oreille, crises d'épilepsie....et le pire pour lui (peut-être) une sobriété imposée.
J'ai d'autant plus apprécié le courage dont il a fait preuve, que j'ai été victime moi-même d'une terrible chute de vélo due à un piéton malveillant...et grande sportive, parfois découragée, la façon dont Sylvain Tesson a surmonté ses handicaps est une belle leçon de vie, extrêmement positive.
J'avais déjà lu quelques uns de ses ouvrages où il relatait ses aventures russes...pas mal aussi, quoiqu'un peu trop arrosés de vodka à mon avis...
mais néanmoins toujours intéressants !
Petits extraits :
Dans les bois qui surplombaient le village de Culbières, nous croisâmes quatre chasseurs. Ils pesaient dans les cents kilos chacun. Ils marchaient sur la piste forestière, fusil au coude. L'un d'eux portait un triple menton et une seule battue ne lui serait pas suffisante pour éponger la graisse. Tuer des bêtes mieux affermies que soi ne résolvait pas l'embonpoint.
- Vous devriez avoir des tenues fluo pour éviter les accidents, nous dit le premier d'entre eux.
En somme, on nous réprimandait, ce qui agaça Gras.
- Messieurs, dit-il, selon une habitude contractée en Russie d'user d'une langue châtiée devant les abrutis, nous sommes confus de vous contraindre à exercer votre sens de l'observation.
- Ironique ? dit le type.
- Pas d'autres armes, dit Gras.
-----------------
Je passai une dernière nuit sur le plateau et descendis vers Moustiers par un ravin, entre deux éminences. Dans la descente, ce panneau sous les poiriers prouvait combien l'administration maternait les citoyens : 'La praticabilité de cet itinéraire n'est pas garantie'. On devrait annoncer cela à tous les nouveau-nés au matin de leur vie !
Les chemins noirs
J'ai terminé ce récit lu avec le plus grand intérêt..enchantée.
On suit son périple sur les chemins de l'hyper-ruralité avec intérêt...périple entrepris après sa dramatique chute d'un toit qui lui a occasionné de très graves blessures, des mois d'hôpital, un rafistolage difficile, surdité d'une oreille, crises d'épilepsie....et le pire pour lui (peut-être) une sobriété imposée.
J'ai d'autant plus apprécié le courage dont il a fait preuve, que j'ai été victime moi-même d'une terrible chute de vélo due à un piéton malveillant...et grande sportive, parfois découragée, la façon dont Sylvain Tesson a surmonté ses handicaps est une belle leçon de vie, extrêmement positive.
J'avais déjà lu quelques uns de ses ouvrages où il relatait ses aventures russes...pas mal aussi, quoiqu'un peu trop arrosés de vodka à mon avis...
mais néanmoins toujours intéressants !
Petits extraits :
Dans les bois qui surplombaient le village de Culbières, nous croisâmes quatre chasseurs. Ils pesaient dans les cents kilos chacun. Ils marchaient sur la piste forestière, fusil au coude. L'un d'eux portait un triple menton et une seule battue ne lui serait pas suffisante pour éponger la graisse. Tuer des bêtes mieux affermies que soi ne résolvait pas l'embonpoint.
- Vous devriez avoir des tenues fluo pour éviter les accidents, nous dit le premier d'entre eux.
En somme, on nous réprimandait, ce qui agaça Gras.
- Messieurs, dit-il, selon une habitude contractée en Russie d'user d'une langue châtiée devant les abrutis, nous sommes confus de vous contraindre à exercer votre sens de l'observation.
- Ironique ? dit le type.
- Pas d'autres armes, dit Gras.
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Je passai une dernière nuit sur le plateau et descendis vers Moustiers par un ravin, entre deux éminences. Dans la descente, ce panneau sous les poiriers prouvait combien l'administration maternait les citoyens : 'La praticabilité de cet itinéraire n'est pas garantie'. On devrait annoncer cela à tous les nouveau-nés au matin de leur vie !
simla- Messages : 308
Date d'inscription : 23/12/2016
Re: Sylvain Tesson
merci Simla ! je le lirai un jour ce livre !
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21917
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Sylvain Tesson
Simla, ça t'a donné envie de partir sur les chemins noirs?
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8589
Date d'inscription : 02/12/2016
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Localisation : Roanne
Re: Sylvain Tesson
Merci pour le commentaire qui me donne encore plus envie de lire ce livre, s'il était besoin d'insister !
Invité- Invité
Re: Sylvain Tesson
je bloque toujours sur les extraits. j'en avais eu d'autres il y a peu de je ne sais plus quel autre titre et même effet...
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Keep on keeping on...
l chemins noirs
Envie d'y partir ? Pourquoi pas ? Il faudrait en profiter tant que ces chemins existent encore....mais moi qui vis à environ 20 000 km ...c'est compliqué
Ceci dit, Sylvain Tesson écrit très bien...
Ceci dit, Sylvain Tesson écrit très bien...
simla- Messages : 308
Date d'inscription : 23/12/2016
Re: Sylvain Tesson
Il y a ce côté aphorisme dont il joue, dont je comprends qu'il puisse irriter (et qui m'irrite aussi parfois)
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topocl- Messages : 8589
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 65
Localisation : Roanne
Sylvain Tesson
Sans doute, mais j'aime bien quand même.....je le trouve nettement au-dessus du lot....ce qui n'est pas si fréquent En tout cas, c'est un homme très courageux, qui a fait face à l'adversité avec panache et je l'admire aussi pour ça !
simla- Messages : 308
Date d'inscription : 23/12/2016
Re: Sylvain Tesson
Ah, mais je l'aime beaucoup aussi, simla, avec tous ses défauts.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8589
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 65
Localisation : Roanne
Re: Sylvain Tesson
C'est ce qui m'a précisément irrité en feuilletant Un été avec Homère. Mais il m'est très sympathique !topocl a écrit:Il y a ce côté aphorisme dont il joue, dont je comprends qu'il puisse irriter (et qui m'irrite aussi parfois)
Quasimodo- Messages : 5461
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 29
Re: Sylvain Tesson
https://www.franceinter.fr/emissions/un-ete-avec-homere
commandé aujourd'hui le bouquin "un été avec Homère"...
commandé aujourd'hui le bouquin "un été avec Homère"...
Chamaco- Messages : 4562
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 78
Localisation : Corse du sud
Re: Sylvain Tesson
je commence "un été avec homere" apres un long sevrage de lecture...Je sens que je vais me regaler, littérature, Histoire =
Chamaco- Messages : 4562
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 78
Localisation : Corse du sud
Re: Sylvain Tesson
Petit traité sur l'immensité du monde
Ce n’est pas vraiment un essai, plutôt une suite de réflexions plus ou moins orchestrées autour de quelques thèmes ; cela paraît d’abord un peu ronflant, maladroit, avec un penchant non contrôlé pour le bon mot facile :
Et pour le coup, le lecteur (id est Tristram) ne regrette pas d’être entré dans l’œuvre de Tesson sans respecter sa chronologie : il n’aurait peut-être pas persisté…
Donc portrait romantique du wanderer allemand (errant plus randonneur qu’en anglais où la connotation est plus vagabonde ; à ce propos, appel à témoin : qui fut ‒ au siècle dernier ‒ au bar du même nom en Sharjah, seule étape dans l’émirat où une boisson titrant plus que le thé soit proposée au nomade avisé ?) auquel se couple un rejet de l’humanisme, démarche sans doute assez typique d’une époque où la valeur capitale est passée de Dieu (les religions ne sont pas épargnées, surtout l’islamique) à l’Homme, puis à la Vie écosystémique.
Voyager n’est donc plus prétexte à rencontre de l’Autre :
On n’échappe pas à une inévitable nostalgie :
Ici un article (et un site) qui tourne(nt) autour des mêmes sujets.
Et le lecteur doit reconnaître avoir bien bourlingué !
S'il en faut un, ce sera "voyage".
mots-clés : #voyage
Ce n’est pas vraiment un essai, plutôt une suite de réflexions plus ou moins orchestrées autour de quelques thèmes ; cela paraît d’abord un peu ronflant, maladroit, avec un penchant non contrôlé pour le bon mot facile :
(Ce n’est pas ce qu’ils font ??)« Je parlais seul, unique façon de ne jamais être interrompu et toujours compris. »
« C’est toujours dans cet ordre-là que les architectes devraient travailler : chercher d’abord un endroit où poser la fenêtre, construire la cabane ensuite. »
Et pour le coup, le lecteur (id est Tristram) ne regrette pas d’être entré dans l’œuvre de Tesson sans respecter sa chronologie : il n’aurait peut-être pas persisté…
Donc portrait romantique du wanderer allemand (errant plus randonneur qu’en anglais où la connotation est plus vagabonde ; à ce propos, appel à témoin : qui fut ‒ au siècle dernier ‒ au bar du même nom en Sharjah, seule étape dans l’émirat où une boisson titrant plus que le thé soit proposée au nomade avisé ?) auquel se couple un rejet de l’humanisme, démarche sans doute assez typique d’une époque où la valeur capitale est passée de Dieu (les religions ne sont pas épargnées, surtout l’islamique) à l’Homme, puis à la Vie écosystémique.
Voyager n’est donc plus prétexte à rencontre de l’Autre :
Une sorte de spécieux racisme à l’échelle des espèces, en quelque sorte…« Je n’ai donc plus tellement soif de mes semblables et me demande même – avec prudence – si l’humanisme n’est pas un réflexe de défense corporatiste, une sorte de syndicalisme biologique destiné à protéger l’espèce à laquelle on appartient, à défendre ses prérogatives. »
Quelques phrases sauvent le texte :« Tous ces bonheurs que le wanderer rafle dans sa course, il les concentre, le soir, sur la page de son cahier. C’est la promesse de ce rendez-vous vespéral avec une page vierge qui l’incite, le jour durant, à mieux faire provision de ce qui l’entoure. Pour le marcheur au long cours, l’écriture est le plus intense moment d’apaisement. Le point d’orgue posé sur la portée du jour. Les muscles se reposent sur le cahier. L’esprit se réfugie dans l’agréable fouille de la mémoire. En écrivant, le soir, le voyageur continue sa route sur une autre surface, il prolonge son avancée sur le plan de la page. Tout comme lorsqu’il abat les kilomètres pas à pas, il trace son sillon ligne à ligne. Ses yeux suivent la course de sa plume comme ils fixeraient le sillage d’un bateau. Dans la même solitude, il va sur son terrain d’aventure le jour, et sur son terrain d’écriture le soir. Le rituel est toujours le même quand la nuit vient : s’arrêter sous la yourte, sous l’isba ou dans la cabane en bambous, bref, là où s’ouvre une porte. Demander une bougie.
Ouvrir son cahier en papier de riz (économie de poids) couvert d’une écriture très fine (économie d’espace) et de phrases très brèves (économie de style). Écrire longuement sous l’œil des hôtes silencieux (économie de mots) qui contemplent la fixation en temps réel sur la page blanche des événements et des émois du jour. »
Si la philosophie nomade convainquit mal, le passage sur les cathédrales d’un point de vue stégophile est bien plus séduisant :« Le cahier de riz et la flûte à bec sont avec le bâton de pin et le chapeau à plume les quatre seules choses indispensables à la vie dans les bois. »
Curieux d’ailleurs ce complexe de la bête à bon Dieu (dans les Hauts de France, on attribuait l’origine de ce nom vernaculaire de la coccinelle à sa tendance à toujours vouloir monter ‒ cette étymologie n’apparaît pas dans Wikipédia, pourrait-elle être confirmée par d’autres Chosiens ?) : sans même évoquer les récents développements médiatiques de l’escalade urbaine, de nombreux adeptes plus ou moins refoulés hanteraient la sphère stégophile (les concernés lèvent le doigt avec moi…)« Mais les antennes des cathédrales, elles, sont l’œuvre de la foi des hommes. Ou de leur vanité. Ou peut-être des deux puisque la foi, c’est la vanité de croire qu’on est la créature d’un dieu. C’est lorsqu’on arrive au sommet d’une flèche qu’on ressent la tension architectonique de la cathédrale. Une église gothique est un accélérateur d’énergie : chaque contrefort de soutien exerce une pression sur les pans de murs, le biseau des paliers. Chaque niveau s’élève en appentis, telles les marches d’un escalier. Plus les murs prennent de la hauteur, plus ils s’écartent les uns des autres : ils voudraient basculer en arrière comme les quartiers d’une orange ouverte mais les arcs-boutants corrigent l’accrétion en les repoussant l’un vers l’autre. Les forces ainsi contrariées sont détournées vers le haut et fusent par les veines de l’édifice (colonnes et voussures) pour se rejoindre au sommet de l’œuvre, jaillissant à la croisée des transepts dans le giclement de la flèche. Une flèche est un geyser de sève minérale. Les moellons de l’édifice entier, parcourus par les flux montants, sonnent comme le cristal si on les frappe de l’ongle : ils sont aussi tendus que les cordes d’une harpe. »
On n’échappe pas à une inévitable nostalgie :
Puis Tesson passe aux forêts et aux cabanes, annonçant Dans les forêts de Sibérie.« J’avais péché en voulant me servir d’un décor actuel pour donner corps à un rêve éveillé. Or, l’une des vertus du bon wanderer est de ne rien attendre du chemin qu’il emprunte. À chaque pas il cueille les émotions, il se gorge de nouveautés, mais il n’essaie pas de trouver des correspondances entre ce qu’il découvre et ce qu’il espérait trouver. Il se garde bien d’évoquer trop souvent le souvenir de l’ancien temps sachant qu’il n’éprouvera que de la nostalgie à comparer le présent et le passé. Car le monde qu’on a sous les yeux sera toujours moins beau qu’une photo sépia ou que sa description dans une chronique ancienne. »
Ici un article (et un site) qui tourne(nt) autour des mêmes sujets.
Et le lecteur doit reconnaître avoir bien bourlingué !
S'il en faut un, ce sera "voyage".
mots-clés : #voyage
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 16031
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Sylvain Tesson
merci Tristram, encore un que je n'ai pas encore lu et qui stagne dans ma Pal
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
[/i]
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21917
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Sylvain Tesson
Pas bien convaincu Tristram ? Ce que tu considères comme une sorte de racisme-misanthropie à échelles mixtes, je l'ai lu plutôt comme cette phrase de Thoreau :
Un rêve sans doute.
J’aimerais rencontrer l’homme dans les bois –je voudrais pouvoir le rencontrer comme le caribou et l’élan.
Un rêve sans doute.
Re: Sylvain Tesson
Ô si, j'aurais même tendance à fleurter avec ce genre de point de vue.
Je n'ai pas précisé, mais son refus de l'autre, surtout du "musulman buissonneux", est basé sur le rejet du sexisme. Je "considère", comme tu dis, parce que je lis en termes de racisme : cette misanthropie discriminante, comme le sexisme, fonctionne sur le même principe que le racisme.
Bon, son argumentation foutraque est un peu excessive, en tout cas assez éloignée des rêves à la Thoreau :
Je n'ai pas précisé, mais son refus de l'autre, surtout du "musulman buissonneux", est basé sur le rejet du sexisme. Je "considère", comme tu dis, parce que je lis en termes de racisme : cette misanthropie discriminante, comme le sexisme, fonctionne sur le même principe que le racisme.
Bon, son argumentation foutraque est un peu excessive, en tout cas assez éloignée des rêves à la Thoreau :
L'homme a été un jour en mesure de tenir un gourdin dans une main et une chevelure dans l’autre. Depuis lors, la moitié des membres de la race humaine opprime l’autre : elle est lourde à porter, pour le wanderer, cette découverte-là. Il s’en serait bien passé. En aveugle béat, il aurait préféré garder intact son amour de l’espèce, de lui-même, son humanisme. Il coulerait de meilleures nuits, sans insomnies.
Aussi, depuis qu’il a perdu son humanisme, préfère-t-il vouer sa vie à contempler les pandas roux, ou les salamandres de Bavière. Il lui aura fallu une trentaine d’années pour arriver à une vision du monde bâtie sur l’émerveillement devant les myosotis et la vénération des cicindèles plutôt que sur la promotion de ses pairs !
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 16031
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Sylvain Tesson
ça me parle pas mal ce dernier commentaire et sa citation. J'ai dû revoir à la baisse mes élans humanistes à constater que le lambda parfois n'est pas si précieux. Tragique prise de conscience, et dilemne métaphysique. J'ai pourtant pas envie de finir comme Bardot, mon passé est moins glam en plus. ça serait indigeste.
Nadine- Messages : 4883
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 49
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