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Gustave Flaubert

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Message par Invité Lun 12 Avr - 22:10

Assez contenue cette critique !

Et Bix, t'y vas fort avec Salammbô, purement formel. A la limite, formellement pur !

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Amour - Gustave Flaubert - Page 4 Empty Re: Gustave Flaubert

Message par Tristram Mer 19 Mai - 20:47


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Message par Invité Dim 8 Aoû - 9:19

extrait d'une lettre de Flaubert du 13 novembre 1872, adressée à Ivan Tourguéniev :

La Bêtise publique me submerge. Depuis 1870, je suis devenu patriote. En voyant crever mon pays, je sens que je l'aimais. La Prusse peut démonter ses fusils. Pas n'est besoin d'elle pour nous faire mourir. La Bourgeoisie est tellement ahurie qu'elle n'a plus même l'instinct de se défendre. — Et ce qui lui succédera sera pire ! J'ai la tristesse qu'avaient les patriciens romains au IVème siècle. Je sens monter du fond du sol une irrémédiable Barbarie. — J'espère être crevé avant qu'elle n'ait tout emporté. Mais en attendant, ce n'est pas drôle. Jamais les intérêts de l'esprit n'ont moins compté. Jamais la haine de toute grandeur, le dédain du Beau, l'exécration de la littérature enfin n'a été si manifeste. J'ai toujours tâché de vivre dans une tour d'ivoire. Mais une marée de merde en bat les murs, à la faire crouler. [...] Je ne peux plus causer avec qui que ce soit sans me mettre en colère. Et tout ce que je lis de contemporain me fait bondir. Joli état ! — ce qui ne m'empêche pas de préparer un bouquin où je tâcherai de cracher ma bile. Je voudrais bien en causer avec vous. Je ne me laisse donc pas abattre, comme vous voyez. Si je ne travaillais pas, je n'aurais plus qu'à piquer une tête dans la rivière avec une pierre au cou. — 1870 a rendu beaucoup de gens fous, ou imbéciles, ou enragés. Je suis dans cette dernière catégorie. C'est là le vrai.

extrait d'une autre lettre, du 23 février 1873, à la mère de Maupassant :

Mon époque et l'existence me pèsent sur les épaules, horriblement. Je suis si dégoûté de tout, et particulièrement de la littérature militante que j'ai renoncé à publier. Il ne fait plus bon vivre pour les gens de goût.
      Malgré cela, il faut encourager ton fils dans le goût qu'il a pour les vers, parce que c'est une noble passion, parce que les lettres consolent de bien des infortunes et parce qu'il aura peut-être du talent : qui sait ? Il n'a pas jusqu'à présent assez produit pour que je me permette de tirer son horoscope poétique ; et puis à qui est-il permis de décider de l'avenir d'un homme ?
      Je crois notre jeune garçon un peu flâneur et médiocrement âpre au travail. Je voudrais lui voir entreprendre une oeuvre de longue haleine, fût-elle détestable. Ce qu'il m'a montré vaut bien tout ce qu'on imprime chez les Parnassiens... Avec le temps, il gagnera de l'originalité, une manière individuelle de voir et de sentir (car tout est là) ; pour ce qui est du résultat, du succès, qu'importe ! Le principal en ce monde est de tenir son âme dans une région haute, loin des fanges bourgeoises et démocratiques. Le culte de l'Art donne de l'orgueil ; on n'en a jamais trop. Telle est ma morale.

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Message par Invité Lun 9 Aoû - 14:54

extrait de la lettre du 2 mars 1877, à Edma Roger des Genettes :

Vous ai-je dit que l'autre soir avec Maxime du Camp, nous avons relu et brûlé toutes nos lettres de jeunesse ? Celles-là du moins échapperont à la postérité, elles parlaient uniquement de la littérature et des dames. Quels naïfs nous étions ! J'ai beaucoup ri et un peu pleuré. Pourtant, je ne regrette pas du tout ma jeunesse, je n'aime que l'automne de ma vie comme je n'aime que l'automne de l'année. Le printemps est bête et l'été m'exaspère : quant à l'hiver, n'y pensons pas...

extraits de la lettre du 15 août 1878, à Maupassant :

Vous vivez dans un enfer de merde, je le sais, et je vous en plains du fond de mon cœur. Mais de 5 heures du soir à 10 heures du matin tout votre temps peut être consacré à la muse, laquelle est encore la meilleure garce. Voyons ! mon cher bonhomme, relevez le nez ! À quoi sert de recreuser sa tristesse ? Il faut se poser vis-à-vis de soi-même en homme fort ; c'est le moyen de le devenir. Un peu plus d'orgueil, saprelotte ! Le « garçon » était plus crâne. Ce qui vous manque, ce sont les « principes ». On a beau dire, il en faut ; reste à savoir lesquels. Pour un artiste, il n'y en a qu'un : tout sacrifier à l'Art. La vie doit être considérée par lui comme un moyen, rien de plus, et la première personne dont il doit se foutre, c'est de lui-même
[...] Je me résume, mon cher Guy : Prenez garde à la tristesse. C'est un vice. On prend plaisir à être chagrin et, quand le chagrin est passé, comme on y a usé des forces précieuses, on en reste abruti. Alors on a des regrets, mais il n'est plus temps. Croyez-en l'expérience d'un scheik à qui aucune extravagance n'est étrangère.

extrait de la lettre à Ernest Chevalier du 24 juin 1837 :

Ô non ! c'est une triste chose que la critique, que l'étude, que de descendre au fond de la science pour n'y trouver que la vanité, d'analyser le coeur humain pour y trouver égoïsme, et de comprendre le monde que pour n'y voir que malheur. Ô que j’aime bien mieux la poésie pure, les cris de l’âme, les élans soudains et puis les profonds soupirs, les voix de l'âme, les pensées du cœur. Il y a des jours où je donnerais toute la science des bavards passés, présents, futurs, toute la sotte érudition des éplucheurs, équarrisseurs, philosophes, romanciers, chimistes, épiciers, académiciens, pour deux vers de Lamartine ou de Victor Hugo. ; me voilà devenu bien anti-prose, anti-raison, anti-vérité, car qu'est-ce que le beau sinon l'impossible, la poésie si ce n'est la barbarie, le coeur de l'homme, et où retrouver ce coeur quand il est sans cesse partagé chez la plupart entre deux vastes pensées qui remplissent souvent la vie d'un homme : faire sa fortune et vivre pour soi, c'est-à-dire rétrécir son coeur entre sa boutique et sa digestion [...]

à la princesse Mathilde, 8 juin 1874 :

Le principal dans ce monde (puisque le bonheur y est impossible), c'est de passer le temps agréablement.

A Maupassant, 16 février 1880 :

La poésie, comme le soleil, met de l'or sur le fumier. Tant pis pour ceux qui ne le voient pas.

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Message par Aventin Lun 9 Aoû - 20:19

Arturo a écrit:Assez contenue cette critique !

Et Bix, t'y vas fort avec Salammbô, purement formel. A la limite, formellement pur !

M'oblige à rapatrier, tout ça... sur le podium de mes romans préférés, toutes époques confondues.

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Salammbô

Amour - Gustave Flaubert - Page 4 Flaube10

Ma première lecture est lointaine, j'étais lycéen, et je me souvenais assez de la puissance de cette oeuvre pour avoir envie de m'y replonger si longtemps après. Il est à noter que Salammbô fut le plus grand succès de librairie de Flaubert de son vivant, mais que cette oeuvre semble, de nos jours et si j'en crois la préface à l'édition dont je dispose (Flammarion), complètement éclipsée par l'Education Sentimentale et Madame Bovary.

Ce roman se situe, dans la chronologie, après Madame Bovary, dont la couleur est le gris, tandis que Salammbô serait pourpre et noir.
Il est assez dans le goût orientalisant de l'époque (1862 comme date de parution de la première édition, c'est Gustave Moreau, le Parnasse, Théophile Gautier, etc...), goût qui avait eu pour précurseurs, dans la première moitié du siècle, les géants du romantisme (Byron, Chateaubriand, Delacroix). Cette précision pour mieux comprendre la perspective de ce livre, lorsque Flaubert se prétend "romantique enragé".

Après le succès de Madame Bovary (et le procès qui avait suivi), Flaubert estime que la peinture de cette petite bourgeoisie le dégoûte, sa plume a besoin de sortir de l'étriqué.
Tout en restant dans le style du roman réaliste, où ses descriptions chirurgicales excellent.
Il se tourne vers l'Antiquité, mais pas n'importe laquelle: De Carthage, on sait peu (encore aujourd'hui, d'ailleurs, à l'aune de son rayonnement passé). Certes, Gautier, Walter Scott, Alexandre Dumas avaient porté le genre "roman historique", mais là, les sources sont ténues, vraiment faibles.

Surtout quand on choisit la première des trois guerres puniques ! - de punicae, pourpre, qui évoque le sang, le culte de Moloch, et la peinture dont s'enduisaient parfois certains contingents carthaginois avant le combat. La première, donc la plus obscure, celle sur laquelle on en sait le moins (pour mémoire il n'est pas aberrant de considérer avec Michelet que c'est le sort de ce qu'allait devenir l'européen, l'homme occidental qui s'est joué lors de la troisième guerre punique).

De cette histoire de mercenaires non payés qui menacent Carthage au point que l'issue est indécise (et le restera jusqu'aux deniers chapitres), Flaubert, après un très long séjour sur les lieux puis dans ce qu'on appelait alors l'"Orient" en général, compile les sources avec l'acharnement d'un bénédictin, et planche cinq années pleines, pour environ 300 pages plus une préface, qui sera ôtée par ses soins (deux mois de travail pour cette seule préface) puis ré-aparaîtra à partir de l'édition Conard (ça ne s'invente pas  Very Happy  !) de 1909. Pour une préface, Elle est bien étrangement publiée à...la fin, en postface donc, de l'édition Flammarion 2001.

Des phrases ciselées, passées au crash-test du "gueuloir", un délicieux vocabulaire (comme le lecteur du XIXème siècle, nous cherchons, vous chercherez un mot par page, et c'est un minimum), une érudition et une volonté du mot rare et juste qui pourrait passer pour de la fatuité, ou de la préciosité, mais qui ne l'est jamais, et l'usage du subjonctif, qui sert la langue plus qu'il ne la surcharge selon moi, et que le XXème a eu grand tort de fossoyer.
Tout cela concoure à l'exotisme de l'ouvrage, exotisme qui n'a pas pris une ride.
Un rythme assez trépidant (Flaubert est dans la recherche permanente de l'effet d'intensité dans ces pages).

L'ensemble est historiquement parlant plausible à l'époque de mise sous presse. Même si un critique, au moins aussi acharné que l'auteur, y trouve à redire. C'est toute la volonté de Flaubert, qui veut son roman possible.
Mais pas que.
Exactement, comme il le dit à Louise Colet dans une lettre du 6 avril 1853, donc antérieure au tout premier projet, initial, de Salammbô, il veut "l'extraordinaire, le fantastique, la hurlade métaphysique, mythologique".
Ce que percevra bien Philippe Druillet dans sa version BD de Salammbô (je n'aime pas, mais c'est une autre histoire  Very Happy  !).

En plus de cela, il gagne, à dépeindre des moeurs rapportés à une antiquité peu connue, une grande liberté vis-à-vis de l'opinion en général (et de la censure).
Sa poétique de la violence, sa poétique du cru et de la cruauté, les mœurs sensuelles ou sexuelles, les sacrifices d'enfants, ses descriptions gore ad libinum (ou ad nauseam), tout ces épandages d'hémoglobine contés avec des raffinements de détail dignes du voyeur le plus complaisant.

Notons que Mâtho et Salammbô sont un peu des "malgré eux" qui se trouvent aux rôles-clefs, cruciaux, de l'action du roman. A la différence de Spendius, qui surmonte sa pleutrerie et aiguillonne son ambition à coup de revanche sur le sort. A la différence d'Autharite, chef de bande militaire à figure classique. A la différence de Narr'Havas, le félon-calculateur-ambitieux. Tous ceux-ci jouent leur intérêt dans ces batailles. Salammbô et Mâtho, pas du tout. Ce sont les instruments du destin, formule peu heureuse à laquelle je préfère "les instrumentalisés par les situations irréversibles en opposition".

Ou à la différence, c'est sans doute encore plus criant, des Suffètes:
Hannon -portraitisé, c'est très réussi, en cupide assoiffé et pourrissant, et Hamilcar, le père de Salammbô, dans lequel je me plais à voir le général tant militaire que d'entreprise, et au fond pas loin d'une incarnation d'un type -réussi aussi- de surhomme nietzschéen.  
C'est anecdotique, mais la victoire est donnée par un piège, "le défilé de la hache", qui, à titre personnel, me semble être de la plus haute invraisemblance. J'ai beau me représenter la situation à grands renforts d'imagination, ça ne tient pas debout. Mais passons sur la vraisemblance, l'important est la symbolique !

C'est aussi une victoire de Moloch sur Tanit, du Dieu ravageur, du mal, sur le Dieu de la fécondité et de l'apaisement. Salammbô est une mystique, en quelque sorte une prêtresse du culte de Tanit. La symbolique de cette victoire définitive de Moloch, qui "donne" la victoire à Carthage, est très nette.
Là est la vraie moralité de l'histoire contée.
À partir du moment où, dans le roman, Schahabarim le grand-prêtre eunuque de Tanit, qui figure l'érudition, la sagesse, la curiosité intellectuelle (et qui est aussi le directeur de conscience de Salammbô) doute, de plus en plus définitivement, de Tanit et finit par rallier le culte de Moloch, le lecteur a compris...





Remodelé, élagué, fondu d'un message sur "Parfum"  du 23 septembre 2013
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Message par Armor Lun 9 Aoû - 23:46

J'avais un souvenir mitigé de Salambô, lu adolescente. J'ai rententé il y a quelques années, et j'ai calé. Trop de marbre, du porphyre à toutes les pages, des dorures, de la surcharge, encore en encore, partout.
Flaubert, je l'aime d'amour dans 3 contes, je l'aime dans l'épure. Moins dans la boursouflure, malgré le génie patent.

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Message par Invité Mar 10 Aoû - 13:47

Voilà, un beau commentaire, Aventin, qui donne envie de relire ce bijou baroque. Je pense d'abord relire Bouvard et Pécuchet, dans les mois à venir. Une lecture contextuelle, de nos jours.

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Message par Tristram Dim 28 Mai - 13:21

« Je crois que le livre que j’ai lu et relu le plus dans ma vie est l’inachevé Bouvard et Pécuchet. »
Borges dans un entretien avec Mario Vargas Llosa en novembre 1964.

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Message par Albert Dim 28 Mai - 21:11

Ah Salammbô! Mon meilleur souvenir de Flaubert! Lu adolescent et relu ensuite avec le même plaisir. Parce que madame Bovary, quel ennui...

Merci pour les commentaires. Je n'ai toujours pas lu Bouvard et Pécuchet, vos posts me rappellent que je dois le rajouter à la liste à lire.

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Message par Dreep Dim 28 Mai - 21:17

Vous devriez réessayer Madame Bovary, mais il est vrai que c'est un roman plutôt mal-compris, mal-aimé.
Moi je n'en démords pas, je le trouve vraiment beau.
Celui que j'ai un peu loupé par contre, c'est Bouvard et Pécuchet.
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