John Carpenter
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John Carpenter
Formation
Dès son plus jeune âge, John Carpenter tourne des films fantastiques. Adolescent, il délaisse sa première passion pour se lancer dans la musique. Durant ses études cinématographiques à l'université de Californie du Sud, il est repris par le virus et écrit le scénario et compose la musique de The resurrection of Bronco Billy, film réalisé par James Rokos en 1969. Ce film obtiendra l'Oscar du meilleur court-métrage. Ce début prometteur est confirmé avec la réalisation de Dark star (1974) qui, avec un petit budget, attire l'attention des amateurs de films de science-fiction.
Carrière au cinéma
John Carpenter est un des cinéastes majeurs de l'horreur et du fantastique. Il nourrit une passion pour le suspense et utilise le genre fantastique comme instrument d'une critique acerbe de la société. En 1978, dans Assaut, un groupe de personnes lutte jusqu'à l'aube dans un commissariat contre des assaillants innombrables et invisibles. Avec Halloween, la nuit des masques (id.), le tueur est absent de l'écran mais la caméra filme son propre regard. C'est un succès. Film phare, il contient les germes des oeuvres à venir du cinéaste : l'utilisation du travelling, une prédilection pour le resserrement entre le temps et l'espace, la création d'un héros cynique et pragmatique, homme sans avenir. John Carpenter produit Halloween II et Halloween III, mais en laisse la réalisation à d'autres metteurs en scène. The fog (1979) remporte en 1981 le Prix de la critique du Festival d'Avoriaz. Il est suivi par New York 1997 (1980) où l'on retrouve l'acteur fétiche de John Carpenter, Kurt Russel. Le cinéaste travaille ensuite pour la première fois avec une major, Universal, pour La chose (1981), adaptation d'une nouvelle de J. W. Campbell déjà filmée à la fin des années 1950 par Howard Hawks et par Christian Nyby. Ce film, qui passe pour une des expériences les plus traumatisantes du cinéma fantastique, ne provoque pas l'enthousiasme du public. Après Christine (1983) puis Star man (1984), road movie romantique, Carpenter renoue avec le succès en 1987 avec le Prince des ténèbres (1987), qualifié de chef-d'oeuvre par une partie de la critique, et Invasion Los Angeles, une critique de l'Amérique médiatique de la fin des années 1980. Le héros, un sans domicile fixe, découvre, à l'aide d'une paire de lunettes noires, que la ville est envahie par des golden-boys squelettiques et extra-terrestres ! Après Les aventures de l'homme invisible (1991) et Los Angeles 2013 (1996), John Carpenter signe, en 1997, Vampires.
Autres activités
Scénariste de la plupart de ses propres films, John Carpenter a écrit pour d'autres réalisateurs, dont Irvin Kershner (Les yeux de Laura Mars).
Compositeur, il signe les partitions de ses films, d'Halloween II et d'Halloween III.
Il participe comme acteur ou monteur à d'autres films.
Enfin, il produit Philadelphia experiment de Stewart Raffill.
cineressources.net
Filmographie en tant que réalisateur :
1974 : Dark Star
1976 : Assaut (Assault on Precinct 13)
1978 : Halloween, la nuit des masques (Halloween)
1980 : Fog (The Fog)
1981 : New York 1997 (Escape from New York)
1982 : The Thing
1983 : Christine
1984 : Starman
1986 : Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin (Big Trouble in Little China)
1987 : Prince des ténèbres (Prince of Darkness)
1988 : Invasion Los Angeles (They Live)
1992 : Les Aventures d'un homme invisible (Memoirs of an Invisible Man)
1995 : L'Antre de la folie (In the Mouth of Madness)
1995 : Le Village des damnés (Village of the Damned)
1996 : Los Angeles 2013 (Escape from L.A.)
1998 : Vampires
2001 : Ghosts of Mars
2011 : The Ward : L'Hôpital de la terreur (The Ward)
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Keep on keeping on...
Re: John Carpenter
Big trouble in Little China / Jack Burton dans les griffes du mandarin (1986)
Comédie action dans l'exotisme du China Town de San Francisco qui voit un chauffeur routier et son pote restaurateur affronté un affreux magicien qui leur pique à tous les deux leur dulcinée aux yeux verts !
Pas de violence extrême pas d'humour qui va creuser la vulgarité, juste du rythme, des péripéties et des personnages sympathiques.
Avec la musique électro et un sens du timing aussi parfait que celui de notre héros à contretemps on se régale de bric-à-brac et de kitsch.
Un film que j'ai revu encore une fois avec toujours le même plaisir
Musique ?
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Keep on keeping on...
Re: John Carpenter
J'avais vu Vampires au cinéma, avec mon père, ça m'avait fortement impressionné !
(j'avais 12 ans )
(j'avais 12 ans )
Invité- Invité
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