Annie Ernaux
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Re: Annie Ernaux
Tout à fait d'accord avec le fait que ce n'est pas une littérature d'évasion. En revanche, je parle ici de ce livre, Tristram: qu'entends-tu par "expérience commune" ? la sienne ? celle de tous ? de toutes les femmes ?
Je ne sais pas bien manier les citations
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Pinky- Messages : 477
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Re: Annie Ernaux
Tiens, bah moi je vous ressors mon commentaire sur Les Années écrit en 2017. Je n'entre pas dans le détail, je n'analyse pas son style (que j'avais trouvé plutôt pauvre, en effet) mais j'en ressors cette impression :
Mon paradoxe c'est que j'aime bien Tétris... (cela dit ça fait des années que j'ai pas pratiqué)
C'est intéressant ce « Elle », cette distance équivoque avec sa personne, ne croyant pas à une identité immuable, trouvant dans l’emploi de cette troisième personne au singulier une méthode pour se raconter. « Elle » est une femme née en 1940, « Elle » vit dans une époque qui court de la fin de la seconde guerre mondiale à l’élection de Sarkozy. Annie Ernaux décrit la vie en société, quelques événements à portée mondiale, nationale ou personnelle. Quelques livres, quelques personnalités, quelques films. On est pris dans un défilement intarissable, mais surtout dans la confusion d’une foule anonyme. « Ils n’étaient que quelques-uns / sur toute la terre / chacun se croyait seul / ils furent foule soudain » écrivait Paul Eluard. « Elle » devient « Nous » puis un « Eux » tellement pas intéressant, enchevêtrés dans une succession de « marqueurs de temps » chutant comme les briques de Tetris.
Mon paradoxe c'est que j'aime bien Tétris... (cela dit ça fait des années que j'ai pas pratiqué)
Dreep- Messages : 1539
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Re: Annie Ernaux
Oui, de tous, même si on n'a pas vécu dans un milieu populaire, on a généralement été à l'école ; même si on ne connaît pas personnellement d'écoulements mensuels et a fortiori l'avortement, on y a été habituellement confronté, directement ou pas, ça fait partie de notre société, qu'on soit homme ou femme ou entre les deux !Pinky a écrit:En revanche, je parle ici de ce livre, Tristram: qu'entends-tu par "expérience commune" ? la sienne ? celle de tous ? de toutes les femmes ?
Clique sur la neuvième icône du bandeau, la bulle, et précise éventuellement l'avatar de l'auteur !Pinky a écrit:Je ne sais pas bien manier les citations
Dreep, quant à moi je me suis trouvé en phase avec la (pénible) évocation de cette enfance et de cette adolescence : au-delà du "vert paradis des amours enfantines" il y a ce malaise glauque du jeune en passe de devenir adulte, avec ce regard critique et rebelle sur sa parentèle, je crois assez partagé en général, sans généraliser grâce à cette distanciation pronominale.
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15624
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Re: Annie Ernaux
merci Tristram pour ton commentaire pointu, seul livre lu de ma part
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21123
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Re: Annie Ernaux
Je ne qualifierais pas son style de "pauvre", ce que je trouve assez péjoratif, mais plutôt très neutre (?) peut-être..sinon, on peut aussi qualifier de pauvre le style de Modiano, juste parce qu'il n'emploie pas de mots rares ? Je caricature bien évidemment . A.Ernaux a écrit un essai sur sa façon d'appréhender l'écriture : L'écriture au couteau. J'avais trouvé la métaphore assez parlante.Dreep a écrit:Tiens, bah moi je vous ressors mon commentaire sur Les Années écrit en 2017. Je n'entre pas dans le détail, je n'analyse pas son style (que j'avais trouvé plutôt pauvre, en effet)
Fantaisie héroïque- Messages : 140
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Re: Annie Ernaux
A vous lire et y repenser, je trouve qu'on pourrait dire que le style d'Ernaux est détaché (ça nous change des auteurs racoleurs et/ou qui forcent le sourire, le pathos, etc.). Le rapprochement avec Modiano me paraît pertinent, Fantaisie, en ce qu'il est également "simple" ; on ne sait pas "à quoi ça tient", mais ça fonctionne.
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Tristram- Messages : 15624
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Localisation : Guyane
Re: Annie Ernaux
C'est péjoratif à dessein, Fantaisie.
J'avoue n'avoir jamais lu Modiano. En tout cas, je ne parlais pas de style pauvre à cause d'un manque de mots rares.
J'avoue n'avoir jamais lu Modiano. En tout cas, je ne parlais pas de style pauvre à cause d'un manque de mots rares.
Dreep- Messages : 1539
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Age : 31
Re: Annie Ernaux
Nadine :
Je pense que c'est un élément fondamental de l'écriture d'Annie Ernaux, cette réduction au factuel des échanges dans certaines familles, comme si on n'avait pas de mots pour dire autre chose, soit que ce soit inutile soit que en effet, les mots manquent. Cela ne concerne pas uniquement les milieux populaires mais y est sans doute plus fréquent. Cela peut être aussi genré. Cela toucherait plus les hommes que les femmes (les bavardes) mais encore une fois ce sont des généralités. En tous cas, passer de ce "milieu verbal" à la littérature est une démarche intéressante pour rester dans le "banal" Les mots manquent aussi.
Pour parler de ma relation avec Annie Ernaux et après avoir lu, La Place et Les Années, il y a longtemps, je ne suis pas une fan du personnage. Je respecte la démarche, je ne m'y retrouve pas vraiment. Quant à comparer ses livres à Modiano, ça ne fonctionne pas pour moi.
Merci Tristram pour les indications de citation mais je n'ai pas encore réussi à revenir sur l'avatar, ça a détruit mon message précédent
Je pense que c'est un élément fondamental de l'écriture d'Annie Ernaux, cette réduction au factuel des échanges dans certaines familles, comme si on n'avait pas de mots pour dire autre chose, soit que ce soit inutile soit que en effet, les mots manquent. Cela ne concerne pas uniquement les milieux populaires mais y est sans doute plus fréquent. Cela peut être aussi genré. Cela toucherait plus les hommes que les femmes (les bavardes) mais encore une fois ce sont des généralités. En tous cas, passer de ce "milieu verbal" à la littérature est une démarche intéressante pour rester dans le "banal" Les mots manquent aussi.
Pour parler de ma relation avec Annie Ernaux et après avoir lu, La Place et Les Années, il y a longtemps, je ne suis pas une fan du personnage. Je respecte la démarche, je ne m'y retrouve pas vraiment. Quant à comparer ses livres à Modiano, ça ne fonctionne pas pour moi.
Merci Tristram pour les indications de citation mais je n'ai pas encore réussi à revenir sur l'avatar, ça a détruit mon message précédent
Pinky- Messages : 477
Date d'inscription : 28/11/2021
Re: Annie Ernaux
L'Autofictif du jour :
Chevillard a écrit:N’est-il pas étonnant que le jury Nobel ait choisi de récompenser ces dernières années trois écrivains français complètement dépourvus d’humour ? Le Clézio, Modiano, Ernaux… pas un rire dans ces dizaines de milliers de pages. Or existe-t-il un seul grand écrivain qui n’ait inventé aussi sa forme d’humour ? Je laisse la question ouverte (mais je ferme un œil).
J’avais beaucoup aimé Les Années, mais les deux ou trois autres récits d’Annie Ernaux que j’ai pu lire m’ont paru nettement plus fluets et leurs phrases mues par des pattes un peu grêles. Il est incontestable que je dois élargir mon expérience de cette œuvre.
En revanche, son principe de neutralité stylistique érigée en morale politique ne me convainc pas. On devine qu’Annie Ernaux considère toutes les formes d’invention verbale, de métaphore, d’expérimentation, de lyrisme, de non-sens ou d’incongruité, de poésie même, comme autant de finasseries précieuses, futiles dans le meilleur des cas, humainement abjectes sinon, fastes indécents dans la misère ambiante, signes d’une domination de classe insultante. Or il n’est pas un étage de la société, pas un corps de métier qui ne développe un goût pour l’invention verbale, pour les expressions imagées, pour les jeux de mots, une verve humoristique, un argot professionnel riche en trouvailles délicieuses. Quelle que soit la personne qui en use, son milieu, son instruction, sa culture, la langue toujours cherche et trouve l’occasion de fleurir. N’ai-je pas dîné hier sur la plage de Sainte Luce d’un poisson grillé à la Baraqu’Obama ?
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Tristram- Messages : 15624
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 67
Localisation : Guyane
Re: Annie Ernaux
Analyse fine de Chevillard qui exprime bien ce que je ressent en lisant A. Ernaux. Je pense au dernier paragraphe qui pointe un des aspects de ce qui me gêne chez elle.
Pinky- Messages : 477
Date d'inscription : 28/11/2021
Re: Annie Ernaux
C'est précisément ta définition du style pauvre que j'aimerais connaître .Dreep a écrit:C'est péjoratif à dessein, Fantaisie.
J'avoue n'avoir jamais lu Modiano. En tout cas, je ne parlais pas de style pauvre à cause d'un manque de mots rares.
@Pinky, je suis d'accord, les deux sont très différents (encore que...les deux ont vécu une enfance particulière...ce sentiment de ne plus vraiment savoir qui ils sont). Je les comparais surtout pour ce style en apparence peu élaboré.
Fantaisie héroïque- Messages : 140
Date d'inscription : 19/02/2021
Age : 36
Localisation : Yvelines
Re: Annie Ernaux
Fantaisie héroïque a écrit:C'est précisément ta définition du style pauvre que j'aimerais connaître .
Je vais essayer de te répondre. Ce n'est pas facile parce que le souvenir (pas franchement fort) que ma laissé Annie Ernaux avec Les Années commence à être loin... Mais j'ai l'intention de retenter mon coup en lisant La Place, peut-être que ça me plaira plus.
Te dire ce qu'elle ne fait pas avec la langue (et qui donc justifierait cette épithète, "pauvre") reviendrait pour moi à te dire tout (ou presque) ce qu'il est possible de faire. J'aurais le plus grand mal à définir son style autrement que par la négation. Pas de contraste, pas de jeu de mots, pas de mise en perspective, pas d'intensité (ni de répétition ou de rythme) dans son oralité tout de même apparente en filigrane. Peut-être une volonté non tant d'écrire mais de "parler" simple, ce qui en l'occurrence s'est traduit pour moi par l'impression d'entendre maman parler des années 70. Je suis sûr qu'elle fait des efforts pour neutraliser tout "artifice" de la langue (et les définir comme "artifice" à moi me pose problème : je pense que c'est un préjugé, et peut-être pire, un préjugé idéologique). Elle rend "neutre" énonce des faits sans se prononcer sinon pour tisser son textes d'évidences ou de choses qui vont de soi pour elle. Elle regrette Sartre, elle n'aime pas Sarkozy. Ça me fait une belle jambe ! Mais son livre n'a rien d'égotiste ou de nombriliste, puisque "Elle" reste discrète. Sa seule idée notable ce "Elle" comme je l'ai souligné, et j'aimais bien au début, et malheureusement pour moi ce "elle" ne s'élève jamais au-dessus de sa génération, il se confond avec elle, et il en résulte pour moi, avec tout ce que je viens de dire, pardonne-moi de le dire mais, un livre bête.
Dreep- Messages : 1539
Date d'inscription : 08/12/2016
Age : 31
Re: Annie Ernaux
échange intéressant............à suivre
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Bédoulène- Messages : 21123
Date d'inscription : 02/12/2016
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Localisation : En Provence
Re: Annie Ernaux
Dreep a écrit : "elle" ne s'élève jamais au-dessus de sa génération, il se confond avec elle, et il en résulte pour moi, avec tout ce que je viens de dire, pardonne-moi de le dire mais, un livre bête.
Je trouve intéressant cette prise de position générationnelle, je n'y avais pas vraiment pensé mais c'est à noter. De mon côté, plus proche de l'auteur que de Dreep, j'ai aussi du mal avec cette neutralité ou ce style "pauvre" qui me semble une construction, même si elle souhaite prendre le parti de ceux qui "n'ont pas les mots" mais en tant que littéraire et prof de littérature, "elle a les mots".
Pinky- Messages : 477
Date d'inscription : 28/11/2021
Re: Annie Ernaux
La Place
Intéressant en principe, mais peu efficace ; c’est ce que j’avais retenu du style d’Annie Ernaux et de son roman Les Années. L’impression de survol même en ayant une lecture attentive a été analogue dans La Place. Il « s’agit » ici de son père ― et mes guillemets tiennent compte de ce que le roman ne fait exister qui que ce soit. C’est le langage, tiré du lieu commun ― d’une « place » ― qui caractérise ce père et intéresse la romancière. Quand on lit Annie Ernaux, on se dit qu’une partie de ses phrases ne sont pas d’elle, qu’elles sont sans signature puisqu’elles sont prononcées par tout le monde. Annie Ernaux se justifie, parle d’un « style plat » comme d’une nécessité personnelle, et pourtant… Dans cet égrenage des faits, on sent parfois l’oralité d’une conteuse, quelque chose de plus original dans le ton, qui intrigue, mais qu’un assaut de phrases creuses vient subitement interrompre, comme par pudeur. Annie Ernaux se retient, revient au procédé littéraire qu’elle revendique mais dont je ne comprends toujours pas au fond ce qu’il veut dire sinon la neutralisation de tout effet ― et pour quel résultat ? Je me sens floué, je lis cinq pages de plus avec effort, je souffle d’exaspération : Mais je m’en fiche de tout ça ! Est-ce que cette instabilité formelle a un rôle ? créé quoi que ce soit ? Je repensais à Édouard Levé, dont je ne suis pas fanatique. Lui n’avait pas besoin de se justifier, mais à côté, sa « signature » sinon ses intentions était clair comme de l’eau de roche.
Intéressant en principe, mais peu efficace ; c’est ce que j’avais retenu du style d’Annie Ernaux et de son roman Les Années. L’impression de survol même en ayant une lecture attentive a été analogue dans La Place. Il « s’agit » ici de son père ― et mes guillemets tiennent compte de ce que le roman ne fait exister qui que ce soit. C’est le langage, tiré du lieu commun ― d’une « place » ― qui caractérise ce père et intéresse la romancière. Quand on lit Annie Ernaux, on se dit qu’une partie de ses phrases ne sont pas d’elle, qu’elles sont sans signature puisqu’elles sont prononcées par tout le monde. Annie Ernaux se justifie, parle d’un « style plat » comme d’une nécessité personnelle, et pourtant… Dans cet égrenage des faits, on sent parfois l’oralité d’une conteuse, quelque chose de plus original dans le ton, qui intrigue, mais qu’un assaut de phrases creuses vient subitement interrompre, comme par pudeur. Annie Ernaux se retient, revient au procédé littéraire qu’elle revendique mais dont je ne comprends toujours pas au fond ce qu’il veut dire sinon la neutralisation de tout effet ― et pour quel résultat ? Je me sens floué, je lis cinq pages de plus avec effort, je souffle d’exaspération : Mais je m’en fiche de tout ça ! Est-ce que cette instabilité formelle a un rôle ? créé quoi que ce soit ? Je repensais à Édouard Levé, dont je ne suis pas fanatique. Lui n’avait pas besoin de se justifier, mais à côté, sa « signature » sinon ses intentions était clair comme de l’eau de roche.
Édouard Levé a écrit:Je ne me souviens pas de ce que j’ai lorsque s’est ouverte la porte du ventre. Le sergent Garcia m’a rend comique tous les sergents. Pendant un an, j’ai dépéri faute de voyage. J’apprécie la simplicité de la langue biblique. Je vote. Je vis mieux dans deux maisons que dans une. J’apprécie les boîtes de nuit échangistes, qui poussent la logique du night-club jusqu’à sa conclusion naturelle. J’avais cinq ans lorsque le clown a dit « Et maintenant je vais demander à une petit garçon au milieu de la piste », un roulement de tambour a accompagné le spot qui s’est arrêté sur moi, lorsque le clown s’est avancé, j’ai pleuré si méchamment qu’il s’est tourné vers un autre enfant. J’ai eu la rougeole, les oreillons, la varicelle. J’ai vu un aigle. J’ai vu des étoiles de mer. J’ai appris à dessiner en copiant des photos pornographiques. J’ai une perception assez vague de l’Histoire, et des histoires en général, la chronologie m’ennuie. Je ne souffre pas de l’absence de ceux que j’aime. Je préfère le désir au plaisir. Ma mort ne changera rien.
Dreep- Messages : 1539
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Age : 31
Re: Annie Ernaux
certains vivent leur vie en courant !
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21123
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Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Annie Ernaux
Les années super 8 est sorti au cinéma ! Bien envie de le voir.
Fantaisie héroïque- Messages : 140
Date d'inscription : 19/02/2021
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