Annie Ernaux

Bonne continuation Bulle !
J' ai l' intention de lire bientot deux de ses derniers livres, Les Années
et Mémoire de fille.

Annie Ernaux Apostrophes


Une émission à reecouter superbe, où le rire d'Ernaux nous accompagne tout du long, c'est un documentaire qui l'accompagne avant pendant et après son passage à Apostrophes en 1984, c'est Claude Duneton au micro , c'est un petit bijou de plaisir et de malice.

Il faut l'entendre parler de Pivot : une petite fille. j'ai adoré

Promis, j'écoute ce soir !

Merci, Nadine !

Rediffusions sur France-Inter d'émissions de "L'Heure bleue" consacrées à "Les années" d'Annie Ernaux, l'autrice de langue française que je considère comme la plus intéressante dans le milieu littéraire contemporain
https://www.franceinter.fr/emissions/l-heure-bleue/l-heure-bleue-20-avril-2020

Il faut que je me lance dans Ernaux : La place ? Les années ?

J'ai lu La Place. Intéressant, mais je m'en tiendrai là !

Je ne suis pas certain de ne pas l'avoir lu, cette Place, mais je devrais m'en rendre compte à la (re)lecture...

Pas sûr... Je la crois propre à ne pas laisser grand chose

Voilà un challenge à relever !

Tristram a écrit:Il faut que je me lance dans Ernaux : La place ? Les années ?

les deux, mon capitaine!

Je te conseillerais plutôt La place, parce que ça te permettra mieux de sentir si les enjeux d'ecriture d'Annie Ernaux te parlent ou pas.
Quasimodo tu n'as pas trop accroché et c'est une reaction que je comprends tout à fait car le style de l'auteur est assez sobre, le contenu assez modeste, sauf si l'enjeu du discours touche. Il y a une recherche sur la question du déclassement social qui est ténu, c'est ce qui bouleverse lorsqu'on le reconnait.

Merci pour ton message, Nadine.
"Pas accroché", c'est exactement le mot : c'est un de ces livres qui me glissent entre les doigts. Le sujet m'a beaucoup intéressé et m'a fourni quelques sujets de réflexion qui devraient avoir un impact concret dans ma vie et dans mes relations sociales. C'est effectivement le style qui me laisse de côté, sans que je puisse le lui reprocher car elle en justifie très bien le choix.

Lorsque je l'ai lue, jeune, j'ai tout oublié aussitôt, et relisant par hasard, je me rendais compte confusément l'avoir déjà lu. Et l'auteur elle même , je ne la distinguais pas : c'etait "un livre". Qu'on lit par défaut. D'ailleurs, et elle en aimerait l'idée, je l'avais acheté dans un supermarché, lors d'une fringale livresque contrariée par un contexte aride. Qui me plaisait à moitié, officiellement, mais qui après laissait un truc à écho.
Un jour j ai lu une critique d'un de ses livres et me suis dis "mais ça me dis quelque chose". Elle est passeur d'un certain nombre de choses tres subtiles et fondamentales, et je suis contente que tu en ais fais recolte. A lire ton dernier commentaire il me semble que le cahier des charges est atteint. Parfait
Par contre mon dernier commentaire dit "le contenu assez modeste" et je crois que ce n est pas tout à fait ce que je voulais dire, "l'allure du contenu semble modeste", disons plutôt.

Je vais (re)lire La Place alors, Nadine ! Ton expérience d'"oubli" m'y incite. Et puis c'est pas long, et ça ne peut pas me faire de mal, un peu d'écriture blanche...

A une période pas si ancienne où je travaillais dans une ambiance qui n'était pas des meilleures, alors que certains avaient leurs portables dans la poche pendant les heures de travail, comme je n'en ai pas, j'avais un livre, histoire de me sentir moins seule ! J'ai fait rire certains. Et il y a eu un période où c'était un d'Annie Ernaux, Journal du dehors. Je n'avais le temps de lire qu'à la pause, mais c'était rassurant de le savoir là !

C'est sympa, un livre dans la poche !
Je n'ai pas non plus de téléphone intelligent, mais j'ai une smartliseuse pour m'occuper dans les queues et autres attentes !
En attendant (donc) de me (re)lancer dans Ernaux, je me prépare :
https://www.fondationlaposte.org/florilettres/florilettres-ndeg128-annie-ernaux

donc à la Poste on aime aussi la littérature !

Il y a parfois des trucs intéressants dans Florilettres, newsletter/ lettre d'information portant sur les correspondances littéraires, ou dans FloriHebdo, dédié au confinement (le#7 porte sur les journaux dits intimes, et l'autobiographie...)