Josef Bor
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Josef Bor
Josef Bor (1906-1979)
biographie a écrit:Joseph Bor, Josef Bondy de son vrai nom, né 1906 à Ostrava dans la Moravie et décédé à Prague en 1979, était un juriste de nationalité tchèque.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a été interné dans le camp de concentration de Theresienstadt en juin 1942 après un attentat perpétré par la résistance tchèque contre le dirigeant nazi Reinhard Heydrich. En octobre 1944, il est transféré au camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz, où sa mère, sa femme et ses deux enfants seront gazés.
À la libération des camps en avril 1945, Joseph Bor s'installe à Prague. En 1963, il publie son témoignage dans Le Requiem de Terezin (titre original : Terezinské rekviem).
source : wikipedia
Bibliographie :
La poupée abandonnée (1961)
Le requiem de Terezin (1963)
Hanta- Messages : 1597
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 37
Re: Josef Bor
Le requiem de Terezin
Tirée d'une histoire vraie, à partir d'un vrai compositeur, cet ouvrage qui a été récompensé par le prix des lecteurs 2008 ne m'a attiré au départ ni pour son histoire qui ne me passionnait guère ni pour son auteur que je ne connaissais pas mais par chauvinisme. C'est Tchèque alors je lis, un peu bête mais cela ne m'a jamais trompé.
Et ce n'est toujours pas le cas.
Pourtant dés le début, j'eus un peu d'appréhension, pour cause l'avertissement avant le commencement du récit sur l'ignorance de l'auteur en terme de connaissances techniques sur la musique.
Finalement peu importe, on sent des approximations sur ce sujet mais il n'est pas le principal composant de l'histoire et je dirais même qu'il ajoute quelque chose : l'idée même que l'auteur n'est qu'un spectateur du travail du compositeur, qui entend sans comprendre, qui tente de savoir sans y parvenir et qui au final assiste à tout ce projet fou et désespéré mais tellement fascinant.
Cette histoire permet une réelle réflexion existentielle, face à la tyrannie et à l'inéluctabilité d'un avenir tragique. Que faire ? baisser les bras ? Continuer ce que l'on sait faire de mieux ? La réponse est évidente la mise en oeuvre beaucoup moins.
Cet éloge de ce que peuvent faire de mieux les hommes, l'art en coopération, en osmose, face à ce qu'ils peuvent faire de plus mal est la mise en exergue d'un combat binaire qui tiraille chaque société de façon plus ou moins nuancée mais qui à cette époque est paroxysmique. Dés le début on est emballé par le projet du compositeur on a envie d'y participer, d'aider, de défendre, on souhaite qu'ils y arrivent, on s'investit, on s'implique, on ressent, joie comme tristesse le choc des péripéties et du dénouement.
Le style, épuré comme beaucoup d'auteurs de ce pays, trouve toute sa richesse dans la description des lieux mais surtout dans les relations entre les personnages dévoilant toute une complexité qui donne du corps et du réalisme au récit.
Bien entendu je le conseille vivement car j'ai passé un très bon moment qui m'a fait aussi beaucoup réfléchir.
mots-clés : #biographie #campsconcentration
Tirée d'une histoire vraie, à partir d'un vrai compositeur, cet ouvrage qui a été récompensé par le prix des lecteurs 2008 ne m'a attiré au départ ni pour son histoire qui ne me passionnait guère ni pour son auteur que je ne connaissais pas mais par chauvinisme. C'est Tchèque alors je lis, un peu bête mais cela ne m'a jamais trompé.
Et ce n'est toujours pas le cas.
Pourtant dés le début, j'eus un peu d'appréhension, pour cause l'avertissement avant le commencement du récit sur l'ignorance de l'auteur en terme de connaissances techniques sur la musique.
Finalement peu importe, on sent des approximations sur ce sujet mais il n'est pas le principal composant de l'histoire et je dirais même qu'il ajoute quelque chose : l'idée même que l'auteur n'est qu'un spectateur du travail du compositeur, qui entend sans comprendre, qui tente de savoir sans y parvenir et qui au final assiste à tout ce projet fou et désespéré mais tellement fascinant.
Cette histoire permet une réelle réflexion existentielle, face à la tyrannie et à l'inéluctabilité d'un avenir tragique. Que faire ? baisser les bras ? Continuer ce que l'on sait faire de mieux ? La réponse est évidente la mise en oeuvre beaucoup moins.
Cet éloge de ce que peuvent faire de mieux les hommes, l'art en coopération, en osmose, face à ce qu'ils peuvent faire de plus mal est la mise en exergue d'un combat binaire qui tiraille chaque société de façon plus ou moins nuancée mais qui à cette époque est paroxysmique. Dés le début on est emballé par le projet du compositeur on a envie d'y participer, d'aider, de défendre, on souhaite qu'ils y arrivent, on s'investit, on s'implique, on ressent, joie comme tristesse le choc des péripéties et du dénouement.
Le style, épuré comme beaucoup d'auteurs de ce pays, trouve toute sa richesse dans la description des lieux mais surtout dans les relations entre les personnages dévoilant toute une complexité qui donne du corps et du réalisme au récit.
Bien entendu je le conseille vivement car j'ai passé un très bon moment qui m'a fait aussi beaucoup réfléchir.
mots-clés : #biographie #campsconcentration
Hanta- Messages : 1597
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 37
Re: Josef Bor
Merci, ça m'intéresse beaucoup. PAL
Nadine- Messages : 4882
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 49
Re: Josef Bor
J' ai aussi le Requiem.
Le seul problème à surmonter pour moi, c' est la saturation obsessionelle de textes, d' images,
qui ne s' effacent jamais de ma mémoire et de ma vie...
Le seul problème à surmonter pour moi, c' est la saturation obsessionelle de textes, d' images,
qui ne s' effacent jamais de ma mémoire et de ma vie...
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Josef Bor
merci Hanta !
cet évènement est mentionné dans le livre de Choplin "une forêt d'arbres creux" il me semble
cet évènement est mentionné dans le livre de Choplin "une forêt d'arbres creux" il me semble
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21745
Date d'inscription : 02/12/2016
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