Patrik Ourednik
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Patrik Ourednik
Patrik Ourednik
Né en 1957
Né en 1957
Fils d'une mère française et d'un père tchèque, Patrik Ourednik a passé sa jeunesse en Tchécoslovaquie. Il est né en 1957. Aujourd'hui il vit à Paris. Il a décidé de quitter la Tchécoslovaquie en 1983. Bilingue, il a traduit de nombreux livres français en tchèque (Rabelais, Jarry, Vaché, Queneau, Becket, Béalu, Michaux, Vian, Simon, Butor) et de livres tchèques en français (Vancura, Hrabal, Holan, Skacel, Holub, Grusa, Wernisch). Dès 1992 il publie aussi ses propres textes. Il commence par la poésie et passe à la prose. Il se fait connaître au lecteur tchèque cependant surtout par deux ouvrages du genre encyclopédique. Déjà en 1988, il a écrit son dictionnaire du tchèque non conventionnel au titre intraduisible Smirbuch de la langue tchèque et, en 1994, il récidive avec un recueil de locutions bibliques et apocryphes «car il n'y a rien de nouveau sous le soleil». Dans son Smirbuch il a tenté de répertorier les multiples facettes de la langue parlée et argotique. Ce dictionnaire des argots tchèques manquait sensiblement sur le marché et il devient un instrument très utile pour les lecteurs, les traducteurs et pour tous ceux qui s'intéressent aux métamorphoses de la langue tchèque.
D'ailleurs les problèmes de la langue ne cesseront d'intriguer Patrik Ourednik même dans la suite de sa carrière. En 1997 il publiera un essai intitulé A la recherche de la langue perdue. Toute sa production est marquée par l'intérêt pour les aspects drôles et surprenants de la vie, la recherche des formes et des genres encore inexplorés et un omniprésent esprit de jeu. Il joue avec les mots, mais aussi avec l'histoire, les événements, les disciplines, les lecteurs. Il ne se refuse qu'à un seul jeu. Ce co-auteur des encyclopédies publiées par la maison d'édition Robert Laffont et de l'Encyclopedia Universalis refuse de jouer les chercheurs sérieux.
Source : edition Allia
Peu connu en France sa biographie est donc succincte.
Bibliographie :
Romans et récits
Année vingt-quatre 1995.
Les Aventures extraordinaires du Comte de la Chicorée 1995.
Europeana. Une brève histoire du XXe siècle 2004.
Instant propice, 1855, 2006.
Classé sans suite (Ad acta), 2012.
Histoire de France. À notre chère disparue, 2014.
La Fin du monde n'aurait pas eu lieu 2017.
Poésie
Ou bien , 1992.
D'autant plus 1996.
Le Silence aussi. 2012
Théâtre
2012, Hier et après-demain.
Essais
À la recherche de la langue perdue 1997.
Utopus en personne me fit île 2010.
Du libre exercice du langage 2013.
Dernière édition par Hanta le Mar 27 Déc - 15:37, édité 1 fois
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Patrik Ourednik
Classé sans suite
Résumé
Après deux tentatives d'incendies criminels et un suicide suspect, Vilém Lebeda, respectueux inspecteur en chef d'un district d'ordinaire paisible de Prague, se lance dans une enquête. Il croise la route d'un vieil homme retraité acariâtre, Viktor Dyk. L'inspecteur découvre que Viktor a un fils à «l'esprit un peu limité», pour ne pas dire imbécile. D'obscurs souvenirs de violences subies dans son enfance hantent Dyk Junior. Il découvre également que le vieux Dykk n'est pas sans rapport avec un précédent meurtre, qui a eu lieu quarante ans auparavant et classé sans suite... Classé sans suite contient tous les ingrédients d'un thriller… Mais, à l'insu des genres, le roman s'avère une parabole, une satire sociale et un jeu… d'échecs.
« De plus, contre une prime mensuelle de 1810 couronnes, Lebeda remplissait la fonction d’“indicateur furtif”, lequel pléonasme désigne un homme discret et vigilant qui rôde dans le secteur, écoute les ragots et enregistre dans son calepin les comportements suspects. L’indicateur furtif n’était activé que ponctuellement, dans les cas où l’on supposait une activité délictueuse plus ou moins spontanée et collective, et un cas de ce genre avait justement atterri sur le bureau de Lebeda dans un dossier de couleur incertaine taché de gras. »
Mon avis :
Chef-d’œuvre en vue. J’ai été aspiré par le style et l’histoire. Attention n’attendez pas un roman policier conventionnel car l’enquête n’est que secondaire au sein de cet ouvrage. N’attendez pas non plus de comprendre par vous-mêmes c’est impossible. Patrik Ourednik nous sème dans les méandres d’une histoire rassemblant des relations complexes entre les personnages au sein d’un Prague mi-réel mi-imaginaire où seuls les connaisseurs de la ville sauront faire la différence. Au-delà du roman policier il y’a une vraie analyse anthropologique de la mentalité tchèque et de son rapport à l’histoire de son pays. Les mentalités sont critiques, les comportements visés avec beaucoup d’humour, enjoué parfois mais souvent cynique.
Il n’y a pas de hiérarchie d’importance entre les personnages, car selon l’aspect qui vous intéresse, alors chaque personnage a une importance plus ou moins affirmée. C’est là toute la richesse du récit : il mélange pratiquement tous les genres du roman moderne avec beaucoup d’influences d’auteurs passés. Pour le style j’y ai reconnu un peu de Hasek, un peu de Hrabal. Pour l’humour un peu de Ionesco, un peu de Kundera et moi en tant que lecteur je me suis cru Joseph K. perdu dans une histoire que je ne peux comprendre. Et j’ai adoré cela.
Les personnalités sont riches et pourtant aucun événement ne nous montre que ces personnages s’affirment, on le ressent à travers les dialogues mais jamais à travers leurs actes. C’est un autre aspect intéressant, nous ne pouvons que ressentir ce que nous ne comprenons pas sans jamais réussir à «tomber dessus».
Un petit mot pour les dialogues qui sont somptueux. On dit souvent qu’on reconnaît un bon écrivain à l’importance que ses dialogues apportent au récit. Eh bien si tel est le cas Ourednik est un très grand écrivain. Ses dialogues sont d’une qualité similaire à celle que l’on trouve dans les pièces de Ionesco : rythme rapide, beaucoup d’humour et souvent un peu d’absurde. Les dialogues s’enchaînent et notre lecture s’accélère tant on est pris par la conversation et par son rythme. Ceci ne pourrait être le cas sans un vocabulaire riche et soigné. Je ne sais pas si cet ouvrage plaira à beaucoup de monde mais il m’a conquis.
Hanta- Messages : 1596
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 36
Re: Patrik Ourednik
Eh bien, je note Hanta puisque tu dis «chef-d'oeuvre en vue».
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21645
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Patrik Ourednik
Classé sans suite
Je suis rentrée dans le livre et j'ai apprécié l'écriture, mais j' ai du passer outre la 1ère page. En effet ne connaissant absolument rien au jeu d'échec et même pas la représentation par chiffres et lettres, ce n'est qu' après X pages plus loin que j'ai compris que la 1ère page représentait une tactique du jeu.
J'ai eu du plaisir à suivre les personnages ; les dialogues, certaines descriptions de la ville et tout particulièrement celle de l'immeuble où vit Lebeda.
L'auteur sème des indices utiles mais aussi de fausses pistes, il a même l'audace d' interpeller le lecteur : sommes nous réels ? Au lecteur de reconstituer ce puzzle et d'imaginer, de croire ou non l'auteur.
Ainsi l'auteur fait appel à la réflexion, à la psychologie du lecteur.
L'attitude critique de Kyk Sr, est à rapprocher de la mentalité Tchèque qui nous est expliquée dans la postface. Les précisions et informations sur l'auteur et la ville sont essentielles.
C'était une lecture intéressante et intrigante dans la composition.
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Bédoulène- Messages : 21645
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Patrik Ourednik
Europeana. Une brève histoire du XXe siècle
Sorte d’essai, qui retrace donc brièvement histoire du XXe siècle occidental : évènements marquants (guerres, génocides), évolution et émergence de théories spirituelles (notamment les sectes des Témoins de Jéhovah à la Scientologie), philosophiques, scientifiques, psychologiques, artistiques, politiques et sociétales (racisme et eugénisme, propagande et information, émancipation croissante des femmes, des jeunes, puis prise en compte des droits des animaux), progrès (technologique, subtilement raillé : gaz de combat, etc.), montée de la consommation et de la communication, du confort et de l’hygiène après-guerres, avec importance grandissante de l’"accouplement"…
Factuel mais sans classer et sans ordre chronologique, sans logique apparente mais citant chiffres et dates, sans juger ni distinguer de hiérarchie, d’un ton neutre, détaché et assez distant, didactique (mais empreint de fausse naïveté ?), monocorde (pas de virgules), l’auteur mêle la rengaine des horreurs et aberrations du siècle, suscitant des associations de faits et d’idées (rapprochement de la recherche de l’harmonie commune au fascisme et Nouvel âge, commun goût de la « franche camaraderie » chez les nazis, les racistes et les créationnistes, notion de travail fondamentale pour les fascistes comme pour les communistes).
Un humour grinçant est perceptible (notamment dans les notes marginales, parodiques repères elliptiques qui renvoient au texte en reprenant des expressions dérisoires ou significatives comme autant de temps forts).
Voici un exemple significatif de la mise en page (on passe des kibboutzim à l’universalisme via la poupée Barbie psychanalysée) :
Des stigmatisations allusives se devinent dans le choix pertinent d’anecdotes où percent le poignant et l’absurde, avec quelques redites (la jeune violoniste juive ayant survécu au camp car préposée à jouer la Veuve joyeuse sur les quais de débarquement, le soldat italien si discipliné qu’il écrit « Je me sens de jour en jour plus positif », les prisonniers de guerre russes libérés pour être envoyés par leur pays dans des camps « pour manque d’engagement dans l’effort de guerre et tendance à l’individualisme »).
Clichés, stéréotypes et préjugés sont également cités sans commentaire.
Tout au long du siècle il y a balancement entre d’une part âge d’or et belle époque, humanisme moribond, « la défense des traditions et le retour à la nature », de l’autre âge nouveau, nouvel ordre, progrès général (apparition de langues "universelles") et avenir radieux.
Il y a interrogation récurrente sur la mémoire, monuments aux morts, Histoire falsifiée, achevée, ou avec un trou, etc., et il semble que se trouve là le "message" de Patrik Ourednik : derniers mots de l’opuscule :
mots-clés : #historique
Sorte d’essai, qui retrace donc brièvement histoire du XXe siècle occidental : évènements marquants (guerres, génocides), évolution et émergence de théories spirituelles (notamment les sectes des Témoins de Jéhovah à la Scientologie), philosophiques, scientifiques, psychologiques, artistiques, politiques et sociétales (racisme et eugénisme, propagande et information, émancipation croissante des femmes, des jeunes, puis prise en compte des droits des animaux), progrès (technologique, subtilement raillé : gaz de combat, etc.), montée de la consommation et de la communication, du confort et de l’hygiène après-guerres, avec importance grandissante de l’"accouplement"…
Plus tard les historiens ont classé les régimes politiques du vingtième siècle en trois catégories totalitaires et autoritaires et démocratiques. Les régimes totalitaires étaient le communisme et le nazisme et les régimes autoritaires les dictatures fascistes et fascisantes apparues après la Première Guerre Mondiale en Italie et en Espagne et au Portugal et en Bulgarie et en Grèce et en Pologne et en Roumanie et en Hongrie et en Estonie et en Lettonie etc. Les communistes disaient que le fascisme et le nazisme était la même chose mais la plupart des historiens ne partageaient pas cet avis et disaient que le fascisme était par nature universel et susceptible de s'implanter n'importe où en s'adaptant aussitôt aux conditions culturelles et historiques données tandis que le communisme et le nazisme étaient par essence inadaptables parce que la réalité des choses y était entièrement subordonnée à l'idéologie. Et que c’était justement en quoi ils étaient totalitaires. Et qu'au contraire le fascisme était adaptable et pouvait être de droite comme de gauche et destiné aux citoyens déjà âgés comme aux jeunes gens à tendance révolutionnaire et aux uns il promettait de rétablir l'ordre et aux autres d'instaurer un monde nouveau où tout resterait jeune à jamais. Le monde éternellement jeune était un objectif partagé par les communistes mais eux n’avaient pas l’intention de rétablir l’ordre pour les citoyens déjà âgés. Et les jeunes gens se tournaient vers l’avenir et le vent échevelait les épis et le soleil se levait à l’horizon.
Factuel mais sans classer et sans ordre chronologique, sans logique apparente mais citant chiffres et dates, sans juger ni distinguer de hiérarchie, d’un ton neutre, détaché et assez distant, didactique (mais empreint de fausse naïveté ?), monocorde (pas de virgules), l’auteur mêle la rengaine des horreurs et aberrations du siècle, suscitant des associations de faits et d’idées (rapprochement de la recherche de l’harmonie commune au fascisme et Nouvel âge, commun goût de la « franche camaraderie » chez les nazis, les racistes et les créationnistes, notion de travail fondamentale pour les fascistes comme pour les communistes).
Et en 1917 les communistes inventèrent les tribunaux révolutionnaires qui jugeaient les traîtres et les éléments subversifs et qui arrivaient à ordonner jusqu’à trois cent cinquante condamnations à mort en une demi-journée ce qui aurait été impossible à un tribunal pensant à l’ancienne.
On a dit du communisme qu’il avait causé la mort de quatre-vingt-dix à cent millions de personnes mais les anciens communistes disaient que c’était sans doute exagéré ou peut-être pas mais qu’en tout état de cause on ne pouvait présenter les choses ainsi parce que les communistes pensaient bien faire.
Et chaque année disparaissaient en moyenne une langue et 35000 hectares de forêt. […] Et en 1921 un anarchiste français lança un appel aux prolétaires espérantistes pour qu’ils quittent les structures espérantistes bourgeoises et se joignent à lui et trois cent soixante-dix millions de personnes de 180 pays avaient accès à l’Internet et pouvaient communiquer avec ceux qui partageaient des intérêts semblables et entrer en contact avec l’association des mères suisses qui donnait des conseils sur la façon de communiquer avec les adolescents ou avec des citoyens qui communiquaient spirituellement avec des extraterrestres et souhaitaient partager leur expérience avec d’autres citoyens ou encore les élèves de l’école élémentaire de Winnipeg qui avaient trouvé une belette morte pendant une excursion et avaient écrit une rédaction sur la vie des belettes.
Et dans les premiers mois de la guerre on distribuait aux prisonniers des camps de concentration des cartes postales avec un texte pré-imprimé à envoyer à leurs familles : L’HÉBERGEMENT EST DE QUALITÉ. NOUS TRAVAILLONS SUR PLACE. NOUS SOMMES TRAITÉS CORRECTEMENT ET ON S'OCCUPE BIEN DE NOUS. Et quand les familles recevaient la carte postale et qu'elles se languissaient de son expéditeur elles allaient se déclarer aux autorités allemandes et demandaient à rejoindre leur parent dans tel ou tel camp. Et un prisonnier grec à Buchenwald envoya une carte à son père à Naxos et trois mois plus tard son père le rejoignait et dès la descente du train le fils se jeta sur lui et l'étrangla avant que les Allemands n'aient le temps de le fusiller.
Un humour grinçant est perceptible (notamment dans les notes marginales, parodiques repères elliptiques qui renvoient au texte en reprenant des expressions dérisoires ou significatives comme autant de temps forts).
Voici un exemple significatif de la mise en page (on passe des kibboutzim à l’universalisme via la poupée Barbie psychanalysée) :
Des stigmatisations allusives se devinent dans le choix pertinent d’anecdotes où percent le poignant et l’absurde, avec quelques redites (la jeune violoniste juive ayant survécu au camp car préposée à jouer la Veuve joyeuse sur les quais de débarquement, le soldat italien si discipliné qu’il écrit « Je me sens de jour en jour plus positif », les prisonniers de guerre russes libérés pour être envoyés par leur pays dans des camps « pour manque d’engagement dans l’effort de guerre et tendance à l’individualisme »).
Clichés, stéréotypes et préjugés sont également cités sans commentaire.
Tout au long du siècle il y a balancement entre d’une part âge d’or et belle époque, humanisme moribond, « la défense des traditions et le retour à la nature », de l’autre âge nouveau, nouvel ordre, progrès général (apparition de langues "universelles") et avenir radieux.
Il y a interrogation récurrente sur la mémoire, monuments aux morts, Histoire falsifiée, achevée, ou avec un trou, etc., et il semble que se trouve là le "message" de Patrik Ourednik : derniers mots de l’opuscule :
Et en 1989 un politologue américain inventa une théorie de la fin de l'histoire selon laquelle l'histoire avait pris fin [...] et alors l’histoire n’avait plus de raison d’être. Mais beaucoup de gens ne connaissaient pas cette théorie et continuaient à faire de l'histoire comme si de rien n'était.
mots-clés : #historique
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15927
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Patrik Ourednik
n'est-ce pas un peu brouillon sans chronologie ?
le dernier extrait ne reflète-t-il pas la forme de cet essai ?
le dernier extrait ne reflète-t-il pas la forme de cet essai ?
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
― Le club des incorrigibles optimistes de Jean-Michel Guenassia
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21645
Date d'inscription : 02/12/2016
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Localisation : En Provence
Re: Patrik Ourednik
Tu n'as pas l'air hyper-enthousiaste?
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8548
Date d'inscription : 02/12/2016
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Localisation : Roanne
Re: Patrik Ourednik
Je n'avais pas accroché. Le procédé m'avait semblé assez simpliste et le portait à charge bien que justifiable un peu trop facile. Et puis l'exercice de style avec ce genre de contenu (galerie des horreurs du siècle) c'est casse gueule et j'y suis très vite réfractaire (comprendre "potentiellement trop vite").
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Keep on keeping on...
Re: Patrik Ourednik
Bédoulène a écrit:n'est-ce pas un peu brouillon sans chronologie ?
le dernier extrait ne reflète-t-il pas la forme de cet essai ?
topocl a écrit:Tu n'as pas l'air hyper-enthousiaste?
Oui Bédoulène, mais ce n'est pas vraiment un essai. Méthode du ressassement informe, de plus en plus u(tili)sée de nos jours...animal a écrit:Le procédé m'avait semblé assez simpliste et le portait à charge bien que justifiable un peu trop facile. Et puis l'exercice de style avec ce genre de contenu (galerie des horreurs du siècle) c'est casse gueule et j'y suis très vite réfractaire (comprendre "potentiellement trop vite").
topocl, effectivement je ne suis pas d'un enthousiasme dithyrambique ; mais il faut se faire soi-même son opinion ?! Ce n'est pas inintéressant, il y a des aperçus saisissants, et d'un autre côté ce n'est pas tout à fait un ouvrage incontournable...
Exact animal, procédé un peu facile... mais ça fait quand même réfléchir...
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Tristram- Messages : 15927
Date d'inscription : 09/12/2016
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Localisation : Guyane
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