Dominique Fortier
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Dominique Fortier
Dominique Fortier est née à Québec en 1972 et habite maintenant Outremont. Elle est titulaire d’un doctorat en littérature française de l’Université McGill et a exercé les métiers de réviseuse, traductrice et éditrice. Elle publie en 2008 son premier roman, Du bon usage des étoiles. Elle a remporté un Prix littéraire du Gouverneur général en 2016 pour son roman Au péril de la mer. Elle a signé plusieurs traductions aux éditions Alto dont Une maison dans les nuages, version française de The Prophet's Camel Bell de Margaret Laurence.
Elle a collaboré, avec François Ricard, Jane Everett et Sophie Marcotte, à l’édition de textes inédits de Gabrielle Roy,, et à l’édition définitive des œuvres de la romancière dans la collection du Centenaire aux éditions du Boréal.
Œuvres romanesques
Du bon usage des étoiles, éditions Alto, roman, 2008
Les Larmes de saint Laurent, éditions Alto, roman, 2010
La porte du ciel, éditions Alto, roman, 2011
Révolutions, éditions Alto, 2014, (coécrit avec Nicolas Dickner; tirage limité à 1 793 exemplaires)
Au péril de la mer, éditions Alto, 2016
Source wikipedia
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Dominique Fortier
La porte du ciel
Quand elle comprit qu'elle avait affaire à des hommes plutôt qu'à des revenants, sa terreur grandit.
Quand Eleanor avait huit ans, son père, le docteur McCoy, ramena à la maison une jeune noire du même âge, rachetée pour lui éviter le fouet, rapidement rebaptisé Eve. Les deux fillettes grandissent côte à côte, dans cette famille plutôt libérale, dans le Sud où se déchaine al guerre de Sécession . La jeune noire n'est ni vraiment libre, ni vraiment esclave, la jeune blanche alternativement amicale et rejetante. Cette dernière se marie de façon conventionnellement arrangée, et toutes deux partent ensemble dans une plantation lointaine.
L'histoire est assez plate, ressemblant plus à une chronique, d'autant que l'auteur gomme consciencieusement toute expression de sentiment et que les quelques rebondissements ne sont pas vraiment inattendus. L'auteur attache par son style, élégant, le plus souvent entaché de noblesse, parfois plus convenu.
Sentant sans doute que tout cela un peu maigre, Dominique Fortier glisse quelques astuces d'écriture : quelques chapitres la première personne au sein d'un discours indirect, quelques considérations plus générales (mais bien effleurées ) sur la Guerre de Sécession, et cinq descriptions, rythmant le texte, de courte-pointes cousues par les femmes dont c’est le seul mode d'expression, qui me sont restées totalement incompréhensibles, mini-textes abstraits au sein de l'histoire, métaphore sibylline du fait que toute histoire est, comme les courtepointes, un assemblage personnel d'éléments disparates se donnant sens les uns les autres.
Il en ressort un récit qu'on suit avec un agrément paisible, mais qui ne connaît pas d'intensité, comme on lirait une histoire déjà entendue racontée par une voix nouvelle.
mots-clés : #conditionfeminine #esclavage #xixesiecle
Quand elle comprit qu'elle avait affaire à des hommes plutôt qu'à des revenants, sa terreur grandit.
Quand Eleanor avait huit ans, son père, le docteur McCoy, ramena à la maison une jeune noire du même âge, rachetée pour lui éviter le fouet, rapidement rebaptisé Eve. Les deux fillettes grandissent côte à côte, dans cette famille plutôt libérale, dans le Sud où se déchaine al guerre de Sécession . La jeune noire n'est ni vraiment libre, ni vraiment esclave, la jeune blanche alternativement amicale et rejetante. Cette dernière se marie de façon conventionnellement arrangée, et toutes deux partent ensemble dans une plantation lointaine.
L'histoire est assez plate, ressemblant plus à une chronique, d'autant que l'auteur gomme consciencieusement toute expression de sentiment et que les quelques rebondissements ne sont pas vraiment inattendus. L'auteur attache par son style, élégant, le plus souvent entaché de noblesse, parfois plus convenu.
Sentant sans doute que tout cela un peu maigre, Dominique Fortier glisse quelques astuces d'écriture : quelques chapitres la première personne au sein d'un discours indirect, quelques considérations plus générales (mais bien effleurées ) sur la Guerre de Sécession, et cinq descriptions, rythmant le texte, de courte-pointes cousues par les femmes dont c’est le seul mode d'expression, qui me sont restées totalement incompréhensibles, mini-textes abstraits au sein de l'histoire, métaphore sibylline du fait que toute histoire est, comme les courtepointes, un assemblage personnel d'éléments disparates se donnant sens les uns les autres.
Il en ressort un récit qu'on suit avec un agrément paisible, mais qui ne connaît pas d'intensité, comme on lirait une histoire déjà entendue racontée par une voix nouvelle.
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Flore Vasseur
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Re: Dominique Fortier
merci pour ton commentaire, le sujet m'intéresse c'est noté
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21639
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