La bibliothèque idéale

Étonnant ! Zola t'a tapé dans l’œil ? Je n'arrive pas à lire les noms de ceux que tu as au bord des lèvres...

j'avais peu de place donc : Zola, PH. Roth, M. Rigoni Stern, B. Beck, H. James, TH. Mann

Bédoulène a écrit:j'avais peu de place donc : Zola, PH. Roth, M. Rigoni Stern, B. Beck, H. James, TH. Mann

Tiens coïncidence, hier soir j'ai commandé L'autobiographie de Cowper Powys, et dans la boutique du vendeur j'ai pris 3 autres livres : Les saisons de Giacomo, de Rigoni Stern (encore jamais lu l'auteur), Ultimatum de Pessoa, et autre coïncidence : Le pape des escargots de Vincenot.

wouah ! SUPER Bédou ! c'est toi qui a bricolé ça ? (le smiley, plus haut)

C'est vraiment une bonne idée ce fil, Topocl, ça permet de se recentrer sur les essentiels : j'avais oublié Nicolas Bouvier !

il est l'un de mes essentiels Bouvier !

Il y en a enore plein d' essentiels !
Mis ce ne sont pas forcément les memes pour chacun.
Et tout autant de non essentiels qu'on fera figurer dans cette bibliothèque
"idéale."
Qui est une auberge espagnole !

Dreep a écrit:Honnêtement, j'ai du mal à me prendre au jeu de l'île déserte sans frémir. Quel que soit la taille de la bibliothèque où le nombre de livres que j'aurais à ma disposition, cette île deviendrait un cauchemar.

On va dire que l'emplacement (dans le monde) d'une bibliothèque est aussi important que son contenu, et que pour moi, elle cesse d'être idéale lorsqu'elle est sur une île isolée.

Il y a de ça. C'est amusant finalement ce jeu de la bibliothèque idéale, mis à part le fait que je serais bien embêté pour répondre. En ce moment à part les divers manuels de survie, je pencherais presque pour le aucun. Les limites de l'exercice ou de l'objet coupé de tout ce qui pourrait lui donner un sens ? En arriverait-on à oublier de savoir/pouvoir lire ?

Intéressant ce rebondissement .

Une île déserte sans livres deviendrait rapidement un pur cauchemar, non ? Et puis, l'idée à la base, c'était une croisière dans l'arche qui devait sauver tous les livres importants...

bon chacun sur une île et l'arche/bibliothèque de Tristram qui nous amène de la lecture (un prêt gratuit)

Tristram a écrit:Une île déserte sans livres deviendrait rapidement un pur cauchemar, non ? Et puis, l'idée à la base, c'était une croisière dans l'arche qui devait sauver tous les livres importants...

Du tout, car l’observation de la nature est très riche sur le plan de la découverte et des connaissances mais aussi et surtout sur le plan personnel.... m’est avis du moins...

Être enfermé dans une bibliothèque, si fournie soit-elle, ça n'irait pas longtemps. Mais une île sans livres, je ne veux pas y aller.

Et s'il n'en restait qu'un (auteur) ? J'emporte tout Dostoïevski.

Cliniou a écrit:

Tristram a écrit:Une île déserte sans livres deviendrait rapidement un pur cauchemar, non ? Et puis, l'idée à la base, c'était une croisière dans l'arche qui devait sauver tous les livres importants...

Du tout, car l’observation de la nature est très riche sur le plan de la découverte et des connaissances mais aussi et surtout sur le plan personnel.... m’est avis du moins...

je pense, comme Arensor, emporter des livres pour permettre de survivre (livres sur l' eau, le vent, les poissons, les mamifères, les oiseaux, les végétaux, les minéraux, le bricolage etc....) et quelques livres pour le plaisir !

Bédoulène a écrit:bon chacun sur une île et l'arche/bibliothèque de Tristram qui nous amène de la lecture (un prêt gratuit) Smile

Excellente idée Bédoulène ! Je me vois parfaitement dans le rôle de Noé (avec tous ses attributs). Je ferais une petite pause sur chaque île, histoire de papoter littérature. Je ferai aussi des échanges de popote, pour partager les talents culinaires.

Cliniou a écrit:l’observation de la nature est très riche sur le plan de la découverte et des connaissances mais aussi et surtout sur le plan personnel...

Je voyais plutôt l'îlot désertique, mais s'il y a des arbres dessus, et des ramifications coralliennes autour, c'est effectivement différent.

Quasimodo a écrit:Être enfermé dans une bibliothèque, si fournie soit-elle, ça n'irait pas longtemps. Mais une île sans livres, je ne veux pas y aller.

Tout est donc question de taille de l'île (et de la bibliothèque). Je propose que chacun choisisse son île à robinsonnade sur mesure : quitte à naufrager, autant se mettre à l'aise.

Et pour commencer, plein d'arbres fruitiers et de gibier peu farouche, une source d'eau potable. Je la rêve comme L'île de Robert Merle (moins les problèmes).
Pour les livres, à côté de l'art et de la fiction : un gros volume d'énigmes, de la zoologie et de la botanique, des cahiers vierges, de la philo (mais j'aurais besoin de copains pour en discuter, faute de formation adéquate).
On oublie le sac de fournitures ? Rempli de crayons et de gommes. On pourra même apprendre à dessiner.

Partant !

Je mets quelques conditions pour l'île : présence de coquillages et crustacés indispensable (genre coquilles saint Jacques, homards et langoustes, en particulier). Je veux aussi un climat clément autorisant la lecture torse-nu sur les plages et une eau permettant la baignade. Enfin, la présence de la vigne serait un plus apprécié
Bon, il me faudrait aussi une occupation ancienne de l'île m'incitant à faire quelques recherches archéologiques.
Mais, mais, j'y pense tout à coup, pas d'expositions d'artistes dans une île déserte : pas de Van Gogh, Gauguin, Picasso et autres
Sortons bien vite de ce cauchemar

Quasimodo a écrit:Être enfermé dans une bibliothèque, si fournie soit-elle, ça n'irait pas longtemps. Mais une île sans livres, je ne veux pas y aller.

Et s'il n'en restait qu'un (auteur) ? J'emporte tout Dostoïevski.

Une île, je voudrais pas y aller tout court. Même s'il était possible de rejoindre les autres en franchissant 20 mètres d'eau avec une barque. C'est phobique. Peut-être que la seule condition sine qua non serait la présence des gens que j'affectionne, plus que celles des livres.