Gregory David Roberts
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Gregory David Roberts
Gregory David Roberts, né le 21 juin 1952 à Melbourne dans l'État de Victoria, est un auteur australien. Il est surtout connu pour avoir écrit le roman Shantaram.
À 24 ans, Gregory David Roberts sombre dans la drogue lorsqu'il perd la garde de sa fille. Une série de vols commis à l'aide d'un faux pistolet lui vaut le surnom de « Gentleman Bandit ». Il est condamné à dix-neuf ans de prison, mais s'évade et passe dix de ses années de cavale à Bombay. Finalement repris en Allemagne, il commence à rédiger Shantaram en prison. Depuis sa publication en 2003, il se consacre à plein temps à l'écriture. Best-seller mondial, Shantaram est en cours d'adaptation au cinéma avec Joel Edgerton (et non pas Johnny Depp malgré ce qui avait été prévu à l'origine) dans le rôle de Lin.
Bibliographie
– Shantaram (2006)
– L’Ombre de la montagne (2017)
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Re: Gregory David Roberts
Gregory David Roberts qui a commis ce livre s’est évadé de sa prison australienne. Dans les premières pages, il nous parle de son incroyable évasion, et de sa fuite en Inde. (Il y revient aussi au milieu du roman). Quand il atterrit à Bombay, il est enquiquiné par les Indiens qui sautent sur les touristes à leur arrivée, mais il est vite pris en charge, restant encore stupéfait par tous ces bidonvilles et cette misère qu’il a aperçus depuis le hublot. Il sympathise avec l’un d’eux, l’adorable Prabaker, qui sera son ami toute sa vie. Il fait aussi la connaissance rapidement de Karla Saaranen, une mystérieuse Suisse résidant à Bombay… Sacrée aventure que leur destin qui se croise !
Sa condition d’étranger évadé de prison l’oblige à la plus grande prudence. D’emblée traqué, il ne peut dormir dans n’importe quel hôtel et Prabaker veille sur lui. Il l’héberge chez lui, puis lui trouve une place dans l'un des grands bidonvilles. L’Australien, incrédule et atterré de devoir habiter dans un tel lieu, finit par accepter. Sa vie dans le bidonville va être une véritable révélation. Il devient le « docteur » du bidonville, car il va permettre aux pauvres d’accéder aux soins. Son ami Prabaker lui donne des pistes pour se procurer des médicaments par des biais détournés, lui-même se familiarise avec la médecine d’urgence auprès d’un médecin de Bombay qui ne pourrait pas accueillir toute la misère des bidonvilles et c'est le seul qui accepte d'apporter cette aide.
Il découvre l’âme spirituelle et l’amour des habitants de ces cabanes misérables malgré leurs difficultés à survivre. Le bidonville qu'il voyait à travers le hublot dans l'avion, est devenu son havre de paix, il est entouré de ses amis bienveillants. Il est invité aussi chez les parents de son ami Prabaker où il découvre là encore une forme de vie, plus rurale, faite d’amour, de joies simples, et de travail aux champs.
De retour à Bombay, Lin (c'est son nom dans le roman) fait la connaissance d’un nombre incalculable de personnes dont beaucoup de gangsters – le roman est foisonnant – rencontre un homme bon pour lui, qu’il considère comme le père qu’il n’a pas eu. Cette rencontre sera décisive. Lin va malgré lui se retrouver enrôlé dans la mafia de Bombay, qui deviendra aussi sa famille.
Il est impossible de tout énumérer tant il y a d’événements, de rebondissements, et tant de personnages qui jouent un rôle important dans l’histoire, malfrats ou pas. Toujours est-il que Lin se retrouve mêlé à des combats de rue, au trafic et à la consommation de drogue, et à d'autres trafics, à la prison en Inde (encore) où il est torturé, à la vengeance, etc., en même temps qu’il baigne dans l’amour infini des Indiens.
Intégré dans la mafia, il doit également se rendre en Afghanistan en guerre, et donc prendre les armes. Il ne refuse pas ce que lui a demandé son "père" d'adoption.
C’est une véritable toile d’araignée qui se tisse, avec des ramifications, les uns connaissant les autres, tout est lié et à chacun sa mission. Amour, trafic, guerre riment ensemble.
Cela donne une histoire incroyable. Pas étonnant que ce livre a été un best-seller. Quant à savoir si toute cette histoire est entièrement celle qu’a vécue l’auteur, je n’ai pas la réponse. Mais on dirait bien ! Alors là quelle épopée !
Quant à moi, j’ai été happée par ce livre !
mots-clés : #autobiographie
Dernière édition par Barcarole le Sam 17 Mar - 22:33, édité 1 fois
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Re: Gregory David Roberts
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Bédoulène- Messages : 21639
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Re: Gregory David Roberts
Très touchant lui-même, un homme généreux et bon ce G.D. Roberts !
Barcarole- Messages : 3019
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