Nos lectures en Août 2018

topocl a écrit:De grandes espérances - Charles Dickens

Je galère. 250 pages et je m'endors , je m'endors je m'endors. Pas sûre de le finir...

Question de rythme ?

Chen Ming : Les nuages noirs s'amoncellent.

je rame, encore trop chaud pour moi !

topocl a écrit:

topocl a écrit:De grandes espérances - Charles Dickens

Je galère. 250 pages et je m'endors , je m'endors je m'endors. Pas sûre de le finir...

Tristram a écrit:Question de rythme ?

je n'arrive vraiment pas à me passionner pour cette histoire.
et comme j'ai du louper des détails en somnolant, ça n'arrange rien...

Dickens comme thérapie ? Tu n' a pas tout à fait perdu ton temps !

La forme tient au fait qu'il a été écrit pour paraître en feuilleton, sans vaste développement des possibilités d'intrigue. Il y a pourtant de beaux personnages dans ce roman (au moins partiellement autobiographique). Sans doute trop daté, d'où distanciation ?

Je l'avais lu à 15 ans et j'en avais un bon souvenir. Il parait qu'on change! (c’est incroyable)

C'est aussi que le tempo, le style, l'intrigue, etc. sont bien différents de ce qu'on (tu) lit(s) aujourd'hui...

Moi aussi, j' en ai un bon souvenir. Mais je ne le mettrai pas à l' épreuve !
Ceci dit, je trouve que Dickens a eu un peu trop tendance à faire dans le
sentimentalisme enfantin.
Meme s' il y avait matière à ça. Et j' avais apprécié David Copperfield, mais enfant, et en édition abrégée...
Les Pickwick papers c' était plus original, mais qu' en est-il d' une lecture
actuelle ?
Evidemment, ç' a eu du succès à l' époque de meme que les feuilletons.
On prenait son temps à l' époque....

Ce qu'il racontait, pour sentimentaliste qu'il paraisse aujourd'hui, était sinistrement tiré de la réalité de l'époque (heureusement d'ailleurs, on présenterait les choses différemment de nos jours). Il faudrait se remettre en contexte pour le relire...

Après l'excellente surprise qu'a constitué Dévadé de Ducharme, je m'en sens de lire le premier roman de Queneau, Le Chiendent (comme de coutume, commentaire à suivre si affinités).

Lu une présentation et voilà: commencé: Sakaya Murata - Konbini, quand même Prixd Akutagawa...

J'ai fini par abandonner Dickens. Pour me consoler, j'aborde un truc qui me tente depuis longtemps et dont j'attends beaucoup : Américains d'Amérique. de Gertrude Stein. Seulement c'est un tel verbiage, je me demande si ça vient de moi et je fais quelques recherches, et internet me fournit très rapidement deux articles de critique littéraire qui s'étendent sur l'illisibilité de Gertrude Sein qui a l'air un truc assez unanimement reconnu. Bon, ça me assure (et me déçoit en même temps). Je continue ???

Pas encore lu Stein, mais j'en ai. J'avais lu aussi que c'était assez illisible; pareil pour Dickens j'avais abandonné un peu pour les mêmes raisons.

Un plaisir de retrouver la plume de Kazantzakis.

Je découvre Fouquet ou le Soleil offusqué de Paul Morand. Il a une manière d'embrasser son sujet qui me charme beaucoup, avec un art de la formule que les mémorialistes du XVIIe n'auraient pas renié.

Arturo a écrit: pareil pour Dickens j'avais abandonné un peu pour les mêmes raisons.

Ca me rassure, il avait eu de tels échos positifs ici.
Pour Stein, il faut lire très lentement et peu de pages la fois. Ca devient acceptable. Mais c'est quand même un beau salmigondis!

Là je ne sais pas, mais le salmigondis des fois c'est bien bon, foi de Rabelais... et de Furetière :

Espece de ragoust qu'on fait de viandes desjà cuites, & d'ordinaire rosties, auxquelles on fait une sauce aprés les avoir despecées

Ah ! voici Fancioulle !

D'avatar, comme ça, je l'avais pas reconnu !