Jacques Lacarrière
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Jacques Lacarrière
Jacques Lacarrière
(1925-2005)
(1925-2005)
Écrivain voyageur contemporain de Nicolas Bouvier, poète, traducteur du grec.
Né à Limoges en 1925, Jacques Lacarrière a vécu toute sa jeunesse à Orléans, avant de venir passer une licence de lettres classiques à la Sorbonne, à Paris. Parallèlement, il suivait des cours de grec moderne et d'hindi à l'École des langues orientales.
Son premier voyage en Grèce date de 1947, quand faisant partie d'une troupe théâtrale d'étudiants de la Sorbonne, il est venu jouer à Épidaure. Mais c'est en juillet 1950 qu'il est pour la première fois parti seul en stop. Voyageant la plupart du temps à pied, il est vu comme l'un des précurseurs de la mode de la randonnée, ou des premiers « routards ».
Helléniste passionné, il séjourne en Grèce de 1952 à 1966 et découvre la culture grecque moderne. C'est la publication de L'été grec, dans la collection Terre humaine en 1976, qui le fera connaître comme écrivain. Mais déjà en 1973, il avait fait paraître Chemin faisant racontant une traversée de la France, un ouvrage qui a été réédité près d'une vingtaine de fois.
Jacques Lacarrière a écrit de nombreux livres sur la Grèce antique et moderne, mais il s'est aussi intéressé à la Turquie, à la Syrie, à l'Égypte, à l'Inde… ainsi qu'à la partie de la France où il a vécu, le Val de Loire, la Bourgogne… À la fin de sa vie, il partageait son temps entre Paris, ses voyages, et le petit village de Sacy, dans l'Yonne, où il s'était installé dans la maison familiale.
Il a publié plusieurs traductions du grec ancien, notamment : Pausanias, Promenades dans la Grèce antique, En cheminant avec Hérodote, Orphée, Hymnes et discours sacrés, Sophocle, Œdipe roi, Œdipe à Colone, Antigone. Mais il a aussi contribué à faire connaître en France, en les traduisant, un grand nombre de poètes et prosateurs grecs contemporains parmi lesquels Vassilikos, Taktsis, Séféris, Elytis, Ritsos, Frangias, Prévélakis… Agnostique déclaré, il a séjourné longuement au Mont Athos et écrit plusieurs livres de spiritualité.
Jacques Lacarrière est mort en septembre 2005 des suites d'une opération banale du genou, lui qui a tant marché tout au long de sa vie. Il était marié à la comédienne d'origine égyptienne Sylvia Lipa. Dans ses dernières volontés l'écrivain a souhaité être incinéré, et que ses cendres soient dispersées en Grèce.
(BiblioMonde)
Bibliographie
• Mont Athos, montagne sainte, 1954,
• Sophocle. Essai de dramaturgie, 1960,
• Les Hommes ivres de Dieu. Essai sur le christianisme et les Pères du désert d'Égypte et de Syrie, 1961,
• Promenades dans la Grèce antique, 1967,
• Les Gnostiques, 1973,
• Chemin faisant, mille kilomètres à pied à travers la France d'aujourd'hui, 1974,
• L’Été grec : une Grèce quotidienne de 4 000 ans, 1976,
• Les Inspirés du bord des routes (photographies de Jacques Verroust), 1978,
• Gens du Morvan (photographies de Jean-Marc Tingaud), 1978,
• Le Pays sous l'écorce, 1980,
• En cheminant avec Hérodote, 1981,
• Le théâtre de Sophocle (traduit et commenté par Jacques Lacarrière), 1982,
• Sourates, 1982,
• Marie d’Égypte, 1983,
• Errances, 1983,
• En suivant les dieux. Essai de mythologie comparée, 1984, Repris sous le titre Au cœur des mythologies, 1998,
• À la tombée du bleu (illustrations de Giorgio de Chirico), 1987,
• Flâner en France. Sur les pas de dix-huit écrivains d'aujourd'hui, 1987, réédité Flâner en France. Sur les pas de vingt-et-un écrivains d'aujourd'hui, 2007
• Les Évangiles des quenouilles, traduits de l'ancien français, 1987,
• Ce bel aujourd'hui, 1989, réédité Ce bel et vivace aujourd'hui, 2015,
• Le Livre des genèses. Essai d'iconographie sur la création du monde, 1990,
• Chemins d'écriture, 1991,
• Alain-Fournier ou les Demeures du rêve, 1991,
• L'Envol d'Icare, suivi du Traité des chutes, 1993,
• Science et croyances, entretiens avec Albert Jacquard, 1994,
• Visages athonites. Textes et photographies sur des visages d'ermites du mont Athos, 1995,
• La Poussière du monde, 1997,
• Dans la lumière antique (avec Sylvia Lipa-Lacarrière), 1999,
• Un jardin pour mémoire. Autobiographie d'une adolescence orléanaise, 1999,
• La Grèce de l'ombre (avec Michel Volkovitch), 1999, Anthologie des chants rébétika.
• La Légende d'Alexandre, 2000,
• Dictionnaire amoureux de la Grèce, 2001,
• Paul Valet. Soleil d'insoumission, 2001,
• Le Mont Athos (photographies de Carlos Freire), 2002,
• Entretiens avec Jean Lebrun, 2002,
• Les Fables d'Ésope, présentation et traduction de Jacques Lacarrière, 2003,
• Nicosie, zone morte, 2003,
• Un amour de Loire (illustré d'aquarelles de Michel Gassie), 2004,
• Contre-nuits (textes pour les gravures d'Albert Woda), 2004,
• Ce que je dois à Aimé Césaire, 2004,
• Dans la forêt des songes, 2005,
• Entre sagesse et passions, 2006,
• Dictionnaire amoureux de la mythologie, 2006,
• Un rêve éveillé. Soixante ans de passion pour le théâtre, 2008,
• La plus belle aventure du monde, suivi de Des pierres pour mémoire par Édith de la Héronnière, 2011,
• À l’orée du pays fertile, 2011, Œuvres poétiques complètes.
• Méditerranées, 2013, réunit En cheminant avec Hérodote, Promenades dans la Grèce antique, L'Été grec et Le Buveur d'horizon (inédit).
• Trois ménologues, 2014
(Wikipédia)
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15927
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Jacques Lacarrière
Chemin faisant ‒ Mille kilomètres à pied à travers la France (et postface La mémoire des routes)
Récit philosophico-mystico-bucolique, journal « réécrit » d’un voyage pédestre des Vosges aux Corbières d'août à décembre 1971, aussi itinéraire dans le passé rural gaulois, plus ou moins fantasmé à partir des toponymes ou d’étymologies peu ou prou de fantaisie.
Sans avoir la pâte de Bouvier, son style est un peu daté ; on ne peut malheureusement pas le comparer à Sur les chemins noirs de Tesson, vécu 45 ans plus tard : les deux ouvrages ne se superposent pas. Lacarrière est cependant plus proche de l’histoire et des habitants des terroirs traversés, et son livre constitue un intéressant témoignage (c’est l’époque des hippies du Larzac, par exemple).
Souvenirs aussi, les épouvantails dans les champs, ou l’étape à ces fréquentes buvettes de pas grand’chose dans des recoins perdus du paysage…
Moments touchants comme lorsque, passant par Sacy, un vieillard qui l’a tenu enfant sur ses genoux le reconnaît à sa démarche, semblable à celle de ses père et grand-père.
Leitmotive, l’éphémère des rencontres de passage pour cet « éternel passant pressé », et la défiance qu’il suscite (notamment celle des chiens).
Illustration : dans une laie entre les genêts, un lapin vivant (j’ai bêtement omis de faire le portrait des écrasés) :
Contrairement à ce que j’ai pu lire ici et là, il y avait encore quelques coquelicots (ici dans une jachère) :
Mais il n’y a pas que les automobiles :
Mots-clés : #traditions #voyage
Récit philosophico-mystico-bucolique, journal « réécrit » d’un voyage pédestre des Vosges aux Corbières d'août à décembre 1971, aussi itinéraire dans le passé rural gaulois, plus ou moins fantasmé à partir des toponymes ou d’étymologies peu ou prou de fantaisie.
Sans avoir la pâte de Bouvier, son style est un peu daté ; on ne peut malheureusement pas le comparer à Sur les chemins noirs de Tesson, vécu 45 ans plus tard : les deux ouvrages ne se superposent pas. Lacarrière est cependant plus proche de l’histoire et des habitants des terroirs traversés, et son livre constitue un intéressant témoignage (c’est l’époque des hippies du Larzac, par exemple).
Souvenirs aussi, les épouvantails dans les champs, ou l’étape à ces fréquentes buvettes de pas grand’chose dans des recoins perdus du paysage…
Moments touchants comme lorsque, passant par Sacy, un vieillard qui l’a tenu enfant sur ses genoux le reconnaît à sa démarche, semblable à celle de ses père et grand-père.
Leitmotive, l’éphémère des rencontres de passage pour cet « éternel passant pressé », et la défiance qu’il suscite (notamment celle des chiens).
Propos écologistes, novateurs pour l’époque :« Une fois de plus, au terme du voyage, je me rends compte combien se déplacer ainsi tout au long des chemins, musarder à travers la France est affaire de temps beaucoup plus que d’espace. Je veux dire qu'en marchant, c'est votre temps qui change non votre espace. […] Tel est, avec l’enseignement de ce que signifie, dans tous les sens du mot, le terme passager, le grand message des chemins : rien de plus que cela mais rien de moins non plus. »
Maintenant tout va bien : il n’y a plus beaucoup de bestioles à écraser. (Je me ramentois cependant m’être baladé autour du platier d’Oye il y a de cela à peine plus d’une décennie, et sur les routes de campagne ‒ proches il est vrai d’une réserve ‒, j’avais à tout moment un garenne écrasé en vue (parfois aussi un lièvre ou un faisan).)« Chaque fois qu’il m’est arrivé de marcher sur une route goudronnée, qu’elle soit nationale, départementale ou communale, j’ai eu l’impression de fouler un cimetière d’animaux. Il faut marcher ainsi, mètre par mètre, pour se rendre compte du nombre incroyable de bêtes tuées et écrasées par les voitures. Hérissons, crapauds, oiseaux, escargots, limaces, insectes de toute sorte, on en compte des centaines, jusque sur les plus minuscules routes de campagne, C’est un véritable massacre dont nous n’avons aucune idée. »
Illustration : dans une laie entre les genêts, un lapin vivant (j’ai bêtement omis de faire le portrait des écrasés) :
Contrairement à ce que j’ai pu lire ici et là, il y avait encore quelques coquelicots (ici dans une jachère) :
Mais il n’y a pas que les automobiles :
A propos :« J’affirme qu’en dehors des buses, des corneilles et des pies, je n’ai pas vu un seul oiseau sauvage de Lodève à Leucate. La chasse est un fléau dans le midi parce qu’elle échappe pratiquement à tout contrôle, qu’elle apparaît comme un droit régalien, intangible, de quiconque sait tenir un fusil. Je ne comprends pas qu’on ne prenne pas ici les mêmes mesures que dans le reste de la France pour la protection des oiseaux. Si on les prend, ce que j’ignore, je puis dire qu’elles ne sont suivies d’effet nulle part. Il ne s’est pas passé de jour sans que, dans les champs et dans les vignes, dans toute la semaine, j’entende tirer ça et là. Chaque paysan, chaque vigneron a toujours son fusil avec lui. Il ne faut donc pas s’étonner ‒ puisque la chasse y est sauvage‒ qu’il n’y ait plus un seul oiseau. Le silence de toute cette région est proprement effrayant, comparé aux autres provinces traversées. En voyant partout cette absence de vie animale, cet immense désert que devient le midi (il faudra, quelques jours plus tard, que je monte jusqu’au rocher perdu de Peyrepertuse pour que j’aperçoive enfin un oiseau) je me suis dit : ce n’est peut-être qu’un hasard. Mais non. Il en est exactement ainsi depuis toujours. C’est un besoin irrépressible ici que de détruire et d’exterminer. »
Là où Tesson nous parle de Wanderer (dans son Petit traité sur l'immensité du monde), une des nombreuses déclinaisons du piéton, Lacarrière nous précisait déjà :« Des loups, il y en a encore en France (je ne dirai pas où) mais ils évitent soigneusement de se montrer. Bien leur en prend. Car la bêtise, l’ignorance et aussi la terreur qu’ils inspirèrent si longtemps, aurait tôt fait de les exterminer. La hantise du nuisible (alors que le seul être vraiment nuisible sur terre c’est l’homme, on le sait bien) a presque entièrement dépeuplé nos forêts, nos provinces des animaux utiles qui y vivaient, y compris les renards et les loups. »
« Mais il y avait aussi ceux qui allaient ici et là non pour proposer leur travail mais pour proposer leurs services : chemineaux, saisonniers, rouliers, ribleurs, trimardeurs, coureurs de grands chemin, galvaudeux, vagabonds. Les noms ne manquent pas non plus pour désigner ces ambulants, ces divagants (divaguer signifiant au sens propre et premier : errer ça et là, comme on le voit sur les règlements communaux interdisant la divagation des troupeaux sur la voie publique), ce monde marginal d’errants et d’itinérants (et là encore l’amour des jeux de mots porte à écrire : itinerrants) non les mots ne manquent pas mais, à l’inverse des premiers (ceux qui désignent les métiers ambulants), ces derniers ont pris peu à peu un sens péjoratif à l’égard de ceux qui se déplacent partout sans feu ni lieu. Des nomades en somme, étrangement perdus et égarés au sein d’un monde devenu sédentaire, des ambulants qui déambulent sans motif apparent, des divagants qui errent sans raison (d’où le sens second de ce mot). »
« Depuis l’origine de l’homme, on dirait que le temps demeure toujours pour lui le plus impénétrable des mystères. Ce n’est pas seulement une façon de meubler le temps que de parler de lui. La confusion du français entre les deux sens de ce mot (comme le montre la phrase précédente) prouve bien que dans l’esprit même de la langue ils coïncident ou s’identifient. Le temps atmosphérique n’est que la forme, perceptible aux yeux, à l’épiderme et à nos sens, du temps chronologique, sa chair de vent, de soleil, de pluie, de neige ou de grisaille. Il n’est pas de temps-durée sans temps-saison. Des expressions comme vivre de l’air du temps en sont la preuve à la fois claire et énigmatique. Si le temps a un air (là encore aux deux sens de ce terme) c’est parce qu’il s’oppose, dans la durée changeante de son froid, de son soleil, de sa grisaille, au temps abstrait, étalonné des chronomètres et horloges atomiques, au temps chiffré, frère anonyme et ennemi du temps vécu. »
Mots-clés : #traditions #voyage
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15927
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Jacques Lacarrière
J' ai lu L' Eté grec, Le Pays sous l' écorce, En cheminant avec Hérodote et Chemin
faisant.
Ayant toujours été un marcheur en train de cheminer, j' avais aimé ce livre.
A mon avis, Lacarrière a eu de la chance de faire cette marche à l' époque.
Les difficultés qu' il a commencé à connaitre, rendraient la chose quasiment impossible aujourd' hui.
C' est donc aussi un témoignage sociologique et historique.
faisant.
Ayant toujours été un marcheur en train de cheminer, j' avais aimé ce livre.
A mon avis, Lacarrière a eu de la chance de faire cette marche à l' époque.
Les difficultés qu' il a commencé à connaitre, rendraient la chose quasiment impossible aujourd' hui.
C' est donc aussi un témoignage sociologique et historique.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Jacques Lacarrière
Tentant... et merci (encore) pour les larges extraits, dont celui sur le wanderer qui fait coup de projecteur sur les modes lexicales et la profondeur de recherche ?
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Keep on keeping on...
Re: Jacques Lacarrière
J'habite entre Leuçate et Lodève , et ai plus de chance que lui, je vois beaucoup d'oiseaux. Des passereaux, des fauçons, des guepiers etç ... Mais ç'est une zone dite "natura 2000", peut-être que çelle-çi a produit ses fruits depuis 1974. Merçi pour ton retour Tristam.
Je l'avais vu en rençontre littéraire, à Nantes dans les années 90. Il s'éçoutait parler mais ça avait été intéressant quand -même.
Je l'avais vu en rençontre littéraire, à Nantes dans les années 90. Il s'éçoutait parler mais ça avait été intéressant quand -même.
Nadine- Messages : 4882
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 49
Re: Jacques Lacarrière
ah ! des propos qui m'interpellent et me plaisent, merci Tristram pour ton ressenti !
c'est noté !
"Illustration : dans une laie entre les genêts, un lapin vivant (j’ai bêtement omis de faire le portrait des écrasés) "
c'est noté !
"Illustration : dans une laie entre les genêts, un lapin vivant (j’ai bêtement omis de faire le portrait des écrasés) "
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21642
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
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Re: Jacques Lacarrière
je me souviens de l'émerveillement de mes parents qui l'avaient lu quand il était sorti (j'avais 14 ans)
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Jacques Lacarrière
ce n'est pas souvent qu'on lit ce genre de remarque (même ici !), le moins que l'on puisse dire c'est que ça impressionne.
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Re: Jacques Lacarrière
animal a écrit:ce n'est pas souvent qu'on lit ce genre de remarque (même ici !), le moins que l'on puisse dire c'est que ça impressionne.
Normal, 1974, tu ne dois pas avoir beaucoup de souvenirs!
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Etre dans le vent, c'est l'histoire d'une feuille morte.
Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Jacques Lacarrière
Tu as raison, il était comédien et un peu cabotin sur les bords !Nadine a écrit:J'habite entre Leuçate et Lodève , et ai plus de chance que lui, je vois beaucoup d'oiseaux. Des passereaux, des fauçons, des guepiers etç ... Mais ç'est une zone dite "natura 2000", peut-être que çelle-çi a produit ses fruits depuis 1974. Merçi pour ton retour Tristam.
Je l'avais vu en rençontre littéraire, à Nantes dans les années 90. Il s'éçoutait parler mais ça avait été intéressant quand -même.
bix_229- Messages : 15439
Date d'inscription : 06/12/2016
Localisation : Lauragais
Re: Jacques Lacarrière
C'était juste pour m'assurer que les Provençaux n'avaient pas massacré tous les petits oiseaux que les automobilistes n'ont pas réussi à écraser.
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15927
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Jacques Lacarrière
Heureusementtopocl a écrit:animal a écrit:ce n'est pas souvent qu'on lit ce genre de remarque (même ici !), le moins que l'on puisse dire c'est que ça impressionne.
Normal, 1974, tu ne dois pas avoir beaucoup de souvenirs!
mais les impressions de lecture des parents en rétroactif comme ça...
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