Nos lectures en Octobre 2018

Il a des titres traduits en français?

Après Shining, que j'ai beaucoup apprécié et dont il faudrait que je me fende d'un commentaire, je vais lire "Les mots sont des fenêtres" de Rosenberg

Hop,
ai refermé Les Etoiles de Compostelle de Vincenot,
toujours un plaisir de se balader avec Vincenot, dont on savoure ici l'érudition technique et symboliste avec cette plongée dans l'univers des compagnons constructeurs!

topocl a écrit:Il a des titres traduits en français?

Oui, mais si je vois bien jusqu'à maintenant seulement deux (que nje recommande!). Mais puis (c'est un ajout) je rigole: tu as toi-même ouvert un fil d'auteur et sur Mourir en printemps!!!:

Lait et charbon

Présentation de l'éditeur
Après Ia mort de sa mère, Simon retourne dans l'appartement de ses parents pour ranger. Là, il se rappelle la vie familiale dans le bassin minier de la Ruhr vers la fin des années 1960. Son père, devenu mineur selon le souhait de sa femme ; sa mère, Liesel, personnage très attachant, dotée d'un formidable appétit de vivre, un peu frivole et qui rêve d'une autre vie ; son frère Traska, adolescent difficile et malheureux. II se rappelle aussi ses premiers émois sensuels et sa découverte de la sexualité. Tableau d'une jeunesse prolétarienne, Lait et charbon peint, à travers des scènes typiques et des dialogues très vivants, une Allemagne en marge du miracle économique et rend particulièrement bien l'atmosphère d'une époque révolue.

et puis son avant-dernier, où justement il change de l'époque:

Mourir au printemps

Allemagne, 1945. Alors que la défaite allemande semble imminente, Walter et Fiete, deux amis de dix-sept ans, se retrouvent enrôlés de force par les SS et envoyés en Hongrie. Le premier est affecté au ravitaillement, mais le second, moins chanceux, est envoyé directement sur le front. Walter, qui a sauvé la vie du fils d'un général, se voit accorder quelques jours de permission afin de retrouver la tombe de son père. A son retour, il apprend que Fiete, arrêté après une tentative de désertion, vient d'être condamné à mort.

tom léo a écrit:
. Mais puis (c'est un ajout) je rigole: tu as toi-même ouvert un fil d'auteur et sur Mourir en printemps!!!:

Comme quoi j'ai de la constance !

Après m'être régalée avec Nos premières années, une saga familiale américaine entre 1920 et 1953 attentive à l'histoire individuelle et à l'empreinte de l’histoire collective ( et dont je lirai la suite, Nos révolutions), je li Si de Lise Marzouk.

Je commence le (court) Vie de Monsieur Leguat de Nicolas Cavaillès et, plutôt comme défi "Un chrétien lit le Coran" de Jacques Jomet.

Je lance Le restaurant de l'amour retrouvé, d'Ito Ogawa

Burlybunch a écrit:Hop,
ai refermé Les Etoiles de Compostelle de Vincenot,
toujours un plaisir de se balader avec Vincenot, dont on savoure ici l'érudition technique et symboliste avec cette plongée dans l'univers des compagnons constructeurs!

Tu as lu quoi d'autre de Vincenot ?
ça me donne envie d'y regoûter !

Le pape des escargots, qui a été un vrai plaisir de lecture.
Un peu moins de gouaille dans ces Étoiles, mais plus abouti dans le fond.
..Et le Maître des abeilles qui m'attend encore sur l'étagère

Nouveau tour du monde d'un écologiste, de Jean-Marie Pelt, le célèbre écologue et botaniste (livre de 2005). Je m’ébaudis toujours de notre formidable capacité sociale à méconnaître des alertes de longue date…
Les désastres comme Haïti et Nauru sont pourtant exemplaires !
Mais c'est aussi d'un grand intérêt que de (re)découvrir des faits significatifs bien explicités.
Mon grain de sel habituel : dans l'histoire du refuge des caïmans noirs dans le marais de Kaw, sont malheureusement éludés les premiers explorateurs (dont j'ai rencontré certains au siècle dernier).

« Il paraît chaque jour plus évident que la croissance économique ne se poursuit qu’au prix d’une décroissance écologique, tout comme une tumeur cancéreuse ne s’alimente qu’au détriment de l’organisme qu’elle épuise : dans les deux cas, le bilan final est désastreux. »
Jean-Marie Pelt, « L’Homme re-naturé » (1977)

Et je commence Laitier de nuit, d'Andreï Kourkov, avec déjà beaucoup de plaisir !

Jean-Marie Pelt était -et reste- un maitre à penser dans le domaine de l'écologie.
Ecouté, admiré, respecté.
Il n'a pourtant jamais eu la grosse tete.
Dommage qu' "on" ne l'ait pas écouté. Mais nul n'est prophète en son pays, c'est connu.

Oui, et il a écrit de bien beaux livres dans lesquels on pioche tout un tas d'informations. En lisant et en se distrayant, on apprend sur les lois de la nature ou l'origine des légumes !!

Exact, il fait partie des grands vulgarisateurs de ce que tout "honnête homme" devrait savoir. Ça fait un peu didactique dit comme ça, mais face aux diverses formes d'abrutissement actuel, ce genre de bagage culturel fait bon poids.