Drago Jancar
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Re: Drago Jancar
Ça me revient comme du pâté de chat : c'est en fait une non-histoire, Topocl ?
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 14942
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Re: Drago Jancar
Je savais que ça plairait à certains!
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8174
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Re: Drago Jancar
Ou le commentaire négatif comme appeau efficace...
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Tristram- Messages : 14942
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Re: Drago Jancar
Oui, je suis machiavélique, je fais envie aussi avec les livres que je n'aime pas
!

- Spoiler:
(c'est pour çà qu'il faut toujours commenter ses lectures!)
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8174
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Re: Drago Jancar
Oh, j'ai fait des commentaires peu engageants qui n'ont pas dû attirer de lecteurs... mais tu as l'art et la manière... commenter un livre pas même fini de lire !

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Tristram- Messages : 14942
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Re: Drago Jancar
Tristram a écrit:Oh, j'ai fait des commentaires peu engageants qui n'ont pas dû attirer de lecteurs... mais tu as l'art et la manière... commenter un livre pas même fini de lire !![]()
A vrai dire il y a énormément de livres que je commence et ne finis pas. Et que je ne commente pas, donc. Mais l'idée, là, c'était, si quelqu'un commence par celui-là et n'aime pas, que ça ne le décourage pas. Il a fait des choses très diverses, Drago Jancar.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8174
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Re: Drago Jancar
Parfaitement réussi dans ce cas ; il faut dire que je dois constituer une proie facile pour ce genre de piège...
(Et je ne pourrai même pas me plaindre si le livre est nul)
(Et je ne pourrai même pas me plaindre si le livre est nul)
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Tristram- Messages : 14942
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Re: Drago Jancar
Tristram a écrit:(Et je ne pourrai même pas me plaindre si le livre est nul)

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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8174
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Re: Drago Jancar
Des bruits dans la tête

Dans une nouvelle prison, Keber, le héros de la légendaire révolte de Livada, se confie au narrateur pour en témoigner. Les divers totalitarismes successifs ont toujours soigné l’effacement (ou la corruption) des faits historiques qu’ils redoutent (maintenant, toute information se trouvant noyée dans un inflationniste flot, le problème ne se pose plus) : voilà pourquoi il importe de consigner certaines expériences, ces histoires qui font l’Histoire.
Keber a un passé cosmopolite de soldat, de marin (et de prisons) ; il se ramentoit souvent Leonca son amante et leur voyage à Massada, ses amies prostituées lors d'escales à Odessa.
Massada est une forteresse située sur une mesa surplombant la Mer Morte, prise par les Sicaires à l’époque de Jésus-Christ et assiégée par les Romains qui la reprirent, suscitant le suicide collectif des défenseurs (pour l’avoir visitée je confirme que le site est impressionnant).
Les autres prisonniers sont Johan le ricaneur aux dents en or, Glaçon ou Barbier, un inquiétant taiseux connu pour tuer les juges qui le condamnent…
Le parti pris de Jancar est de ne pas entretenir de suspense : les faits sont connus par avance, et le lecteur peut se concentrer sur les mécanismes en place (ou plutôt en évolution). En contrepoint, le fil de la narration du drame avec Leonca (leur histoire « tuée » par eux deux) recompose des évènements qu’on ne faisait qu’entrevoir.
Détail anecdotique : le roman étant partagé en 106 (petits) chapitres, le lecteur sait à tout moment où il en est approximativement dans sa lecture…

Dans une nouvelle prison, Keber, le héros de la légendaire révolte de Livada, se confie au narrateur pour en témoigner. Les divers totalitarismes successifs ont toujours soigné l’effacement (ou la corruption) des faits historiques qu’ils redoutent (maintenant, toute information se trouvant noyée dans un inflationniste flot, le problème ne se pose plus) : voilà pourquoi il importe de consigner certaines expériences, ces histoires qui font l’Histoire.
Keber ne supporte « ni les gestes obscènes ni le raclement d’un couvert contre une assiette » (d’où Des bruits dans la tête) :« ‒ Bien sûr, j’ai dit, tout ce qui s’est passé est intéressant. »
Keber avait sept ans lorsque dans l’immédiat après-guerre de 1945 son père, mineur slovène rêvant en Lorraine d’un haut-fourneau socialiste, fait traverser en wagon à bestiau l’Allemagne en ruines à sa famille, pour une première nuit au pays dans les locaux d’une prison...« À l’époque, je ne savais pas encore que ce tintement arrivait des grands espaces libres de la mer qui transmettent d’invisibles signaux à la cabine du télégraphiste. Plus un lieu est fermé, plus il renferme de sons lointains et de rêves itinérants. »
Keber a un passé cosmopolite de soldat, de marin (et de prisons) ; il se ramentoit souvent Leonca son amante et leur voyage à Massada, ses amies prostituées lors d'escales à Odessa.
Massada est une forteresse située sur une mesa surplombant la Mer Morte, prise par les Sicaires à l’époque de Jésus-Christ et assiégée par les Romains qui la reprirent, suscitant le suicide collectif des défenseurs (pour l’avoir visitée je confirme que le site est impressionnant).
Les autres prisonniers sont Johan le ricaneur aux dents en or, Glaçon ou Barbier, un inquiétant taiseux connu pour tuer les juges qui le condamnent…
La psychologie est bien observée ; ici, celle du bienveillant directeur du pénitencier, « le Vieux » :« Le vide du soir que certains considèrent comme un problème de mémoire, d’autres comme une angoisse, et que les plus cultivés appellent mélancolie, est un moment étrange qu’il faut à tout prix combler. »
La retransmission d’un match de basket à la télé tourne à l’émeute lorsqu’un gardien provoque les détenus : Keber jette le téléviseur dans la fenêtre, et l’incident dégénère en insurrection générale. Les meneurs s’organisent en comité et choisissent un « sage » pour diriger les pourparlers avec les autorités qui les encerclent : c’est Alojz Mrak ou Lojzek Virman, comptable devenu bibliothécaire de la prison, et leur futur dictateur. Il est le pendant de Menahem, meneur des mutins juifs sous occupation romaine, et devenu tyran (Keber serait plutôt Éléazar, qui abattit Menahem avant le repli sur Massada).« Il comptait sur l’absence de direction d’où naît l’anarchie. Certains perdent un peu la tête, chez la plupart, la peur et l’incertitude grandissent. La peur et la faiblesse appellent l’autorité, l’état ancien, des règles du jeu, le souci quotidien pour ses fesses. Alors il faut qu’il y ait une autorité, n’importe laquelle. »
« Lui voulait seulement réaliser un certain équilibre entre la violence du système et la violence des voyous, cet équilibre fragile que, dans ce petit État appelé Livada, il fallait toujours rétablir, un peu par des mots, un peu par la force. Un peu en croisant les bras, un peu en jouant de la matraque, un peu en distribuant des permissions et des visites, un peu en mettant au cachot. »
Mrak désigne Meznar la balance comme commandant des gardes de sa police. Après une attente longuement décrite (pratiquement les trois-quarts du livre), une bagarre confuse oppose assaillants et assiégés. Ceux-ci restés maîtres de la place, Mrak dissout le comité et gouverne en maître absolu par le biais des lâches « petites crapules » ; Drago Jancar expose alors toutes les particularités de ce typique abus de pouvoir.« ‒ On doit instaurer l’ordre. On punira celui qui commettra une nouvelle infraction.
Il s’est pris quelques instants de silence.
‒ On l’enfermera, a-t-il dit froidement, et un rire léger est passé au-dessus des têtes. Il a ajouté : au cachot.
C’est peut-être le moment où la dictature s’est installée, bientôt suivie de la tyrannie. Tout s’est mis en place pendant ces quelques instants de silence. Le pouvoir qu’il avait soudain sur la masse dangereuse, sombre, déchaînée, a encore progressé d’un pas, un pas risqué, ici ils pouvaient le sortir et nous tous avec lui. Il ne s’est rien produit. Il avait gagné la partie. Ils allaient se faire emprisonner, pas eux bien sûr, l’autre, pourvu que quelqu’un prenne le fouet en main. Ils ne savaient pas vivre sans cravache. Dans les derniers rangs, ils ont un peu ricané comme des écoliers en classe, ensuite tout s’est calmé. »
« Virman devenait trop grand. Il a nettoyé sa pipe et nous a fait attendre. Ça montrait bien que ça devenait une sorte de rite présidentiel. Nettoyer sa pipe, bourrer sa pipe, souffler dans l’air et prononcer des paroles historiques. Il a soufflé dans l’air et a prononcé des paroles historiques. »
Jusqu’au bout, la revendication de Keber sera la retransmission en direct du match de basket rejoué à la télévision…« Son mélange d’arrogance respectueuse et d’obscénité aimable est devenu quelque chose d’étrange, de bizarre, quelque chose dont il fallait avoir peur, quelque chose grâce à quoi il avait su calmer les foules avant, quelque chose que moi, jusque-là, je n’avais pas vu clairement. Maintenant je le voyais, maintenant il était trop tard. »
« Avant le soir, l’État de Mrak avait pris la forme d’une dictature, mais dans son contenu il était devenu une tyrannie. Le service d’ordre de Meznar a poussé quelques personnes dans les ateliers où ils ont bien remis en état la production. Ils allaient réparer les portes des bâtiments détruits, ils allaient montrer leur volonté d’ordre et de travail. Et en effet, dès l’après-midi, les scies chantaient. Ce son joyeux est arrivé jusqu’aux assaillants où sûrement bien des gens ont bâillé d’étonnement. Le Vieux avait raison. L’agressivité finit dans l’ordre. »
« Il a créé un pouvoir qui était une habile combinaison de plaisirs, de bringues, d’intimidation et de délation. Peut-être que tout ça pourrait conduire à la guerre civile. Mais les conditions extérieures ne le permettaient pas. »
« Jamais encore on n’avait autant dénoncé, espionné, guetté, mouchardé, et balancé que pendant ces jours où régnait l’autogestion de Mrak. Tout le monde balançait tout le monde. Maintenant c’était ça la véritable affaire. »
« Bref, tout était en ordre. Pour le Vieux, pour l’inspecteur coiffé à ras et pour tous ceux que notre regard et notre imagination n’atteignaient pas, pour le public, les journalistes, les ministres, le pouvoir, pour tout le monde, Mrak et son Meznar étaient la meilleure solution possible. »
« En effet, la chose ne pouvait plus durer. Mrak s’était trop laissé aller aux rêves de gouvernement, aux fêtes avec les jeunes gens, à la boisson et à la philosophie avec Tersic sur son châlit psychiatrique. La discipline interne continuait d’être irréprochable, construite sur la brillante combinaison de la terreur, de l’arbitraire des pandores de Meznar et de la méchanceté humaine des délateurs de toutes sortes qui pouvait dans ces conditions se déployer brillamment. »
Le parti pris de Jancar est de ne pas entretenir de suspense : les faits sont connus par avance, et le lecteur peut se concentrer sur les mécanismes en place (ou plutôt en évolution). En contrepoint, le fil de la narration du drame avec Leonca (leur histoire « tuée » par eux deux) recompose des évènements qu’on ne faisait qu’entrevoir.
Sinon, il y a beaucoup de redite, de remuement des mêmes notions, surtout dans la partie centrale du roman ; ce procédé de leitmotive n’est-il pas particulier à la littérature de la Mitteleuropa ?« Le matin, elle est restée là, seule et sérieuse, avec son lilas qui n’était de nulle part, avec ses crucifix et ses cahiers pleins de science. Et avec la photo de Masa [une des prostituées d’Odessa]. »
Détail anecdotique : le roman étant partagé en 106 (petits) chapitres, le lecteur sait à tout moment où il en est approximativement dans sa lecture…
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Tristram- Messages : 14942
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 66
Localisation : Guyane
Re: Drago Jancar
Mais si, c'est un très bon bouquin !
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Tristram- Messages : 14942
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 66
Localisation : Guyane
Re: Drago Jancar
Moi je n'ai pas trouvé de redites et il n" y a pas homogénéité de style
des écrivains de la Mitteleuropa.
des écrivains de la Mitteleuropa.
bix_229- Messages : 15439
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Localisation : Lauragais
Re: Drago Jancar
kashmir, tu comptes le nombre de citations et tu sais si Tristram a aimé ou pas.
Que ça tourne un peu en rond, dans l'univers clos de la prison, çà ne me parait pas fondamentalement anormal.
Et tu peux développer ton idée sur le leitmotiv dans la littérature de la Mittel Europa?
Que ça tourne un peu en rond, dans l'univers clos de la prison, çà ne me parait pas fondamentalement anormal.
Et tu peux développer ton idée sur le leitmotiv dans la littérature de la Mittel Europa?
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8174
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Re: Drago Jancar
Etant très assidu concernant la littérature d'Europe centrale je n'y ai jamais vu non plus de trace commune. Si la littérature tchèque et la slovaque ont des passerelles, la hongroise est très différente des deux premières. Quant à celles des Balkans elle ne se concentre pas du tout sur les mêmes thématiques et peut se rapprocher en un sens de celle d'Europe de l'est.
Hanta- Messages : 1591
Date d'inscription : 03/12/2016
Age : 35
Re: Drago Jancar
du même avis que Bix et Hanta !
et merci Tristram ton commentaire confirme mon envie de cette lecture !
et merci Tristram ton commentaire confirme mon envie de cette lecture !
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"Prendre des notes, c'est faire des gammes de littérature Le journal de Jules Renard
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 20016
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 78
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Re: Drago Jancar
Le procédé est tout à fait approprié, je ne pense pas avoir laissé entendre le contraire.Topocl a écrit:Que ça tourne un peu en rond, dans l'univers clos de la prison, çà ne me parait pas fondamentalement anormal.
Et tu peux développer ton idée sur le leitmotiv dans la littérature de la Mittel Europa?
Quant à ma question sur son origine géographique, en fait je pensais à Imre Kertész (et à Patrik Ourednik). Je pense en y réfléchissant que le leitmotiv est plutôt une caractéristique de musicien...
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Tristram- Messages : 14942
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 66
Localisation : Guyane
Re: Drago Jancar
Et Imre Kertesz a quelque chose à voir avec l’emprisonnement...
(et Patrik Ourednik je ne connais pas
)
(et Patrik Ourednik je ne connais pas

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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8174
Date d'inscription : 02/12/2016
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Re: Drago Jancar
je ne pense pas pour Ourednik (emprisonnement !)
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Bédoulène- Messages : 20016
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 78
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Re: Drago Jancar
Je ne pense pas non plus que l'emprisonnement soit directement lié au ressassage, et plus généralement à la répétition/ reprise.
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Tristram- Messages : 14942
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 66
Localisation : Guyane
Re: Drago Jancar
topocl a écrit:kashmir, tu comptes le nombre de citations et tu sais si Tristram a aimé ou pas.
Oups, mille fois pardon, je ne connaissais pas ce critère !

Invité- Invité
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