Andrea Camilleri
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Re: Andrea Camilleri
Vous avez mis du temps à assimiler le lyonnais ou pas ? Ce livre m'est souvent tomber des mains à cause de cela mais la truculence de l'histoire m'a fait la terminer et je ne regrette pas !
Je pense qu'un dialecte marseillais ou niçois auraient mieux coller mais on fait avec !
Je pense qu'un dialecte marseillais ou niçois auraient mieux coller mais on fait avec !
ZeBebelo- Messages : 21
Date d'inscription : 27/06/2022
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Re: Andrea Camilleri
j'ai trouvé le dialecte compréhensible et l'histoire elle-même aidait.
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"Prendre des notes, c'est faire des gammes de littérature Le journal de Jules Renard
"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 20028
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Re: Andrea Camilleri
Un mois avec Montalbano

Trente nouvelles, et autant d’enquêtes du commissaire Salvo Montalbano (« Montalbano, je suis », souvent « d’une humeur noire », avec des « changements d’humeur selon les variations du temps »), chez ces étranges « pirsonnes » de Vigàta et Montelusa (villes imaginaires, mais en Sicile).
Mention particulière à Ce que racontait Aulu-Gelle, pour les poulpes à la napolitaine, Androcle et le lion, et cet extrait :
\Mots-clés : #polar

Trente nouvelles, et autant d’enquêtes du commissaire Salvo Montalbano (« Montalbano, je suis », souvent « d’une humeur noire », avec des « changements d’humeur selon les variations du temps »), chez ces étranges « pirsonnes » de Vigàta et Montelusa (villes imaginaires, mais en Sicile).
Mention particulière à Ce que racontait Aulu-Gelle, pour les poulpes à la napolitaine, Androcle et le lion, et cet extrait :
Dans La voyante, Carlòsimo, un autre souvenir de Montalbano, et une autre ville hypothétique :« Il marcha deux heures, en fumant et en se souvenant.
Les souvenirs, on le sait, sont comme les cerises, on les cueille l’un après l’autre, mais de temps à autre, dans le défilé s’en glisse un indésirable et peu agréable qui fait dévier de la route principale vers des chemins sombres et sales où, au minimum, on se souille les chaussures. »
« À huit heures du soir, tous à la maison, les rues vides avec le vent qui faisait rouler des boîtes vides, qui soulevait en l’air des fantômes de papier. Pas de cinéma, à la librairie-papeterie, ils ne vendaient que des cahiers. Et il fallait ajouter pour parfaire le tableau que par la faute de cette même conjoncture (conjuration, plutôt) météorologique, les deux chaînes de télévision alors existantes n’envoyaient que des images d’ectoplasmes.
Pour le commissaire-adjoint Montalbano, responsable de l’ordre public, un paradis ; pour l’homme Montalbano, un calme plat de limbes, une incitation continue au suicide ou au jeu de cartes. Mais, dans le cercle local, les « personnes civilisées » du pays ne jouaient pas seulement leur chemise mais aussi la peau du cul et c’est pourquoi le commissaire-adjoint, qui, en outre, n’aimait pas jouer aux cartes, s’en tenait à l’écart. La seule chose à faire était de se consacrer à la lecture : durant cet hiver-là, il se fit Proust, Musil et Melville. Toujours ça de pris. »
Camilleri vaut aussi pour son rendu d’un savoureux parler populaire à la syntaxe particulière :« Quelque chose, dont il ne savait expliquer ni le pourquoi ni le comment, l’avait subtilement inquiété. En cela consistait son privilège et sa malédiction de flic-né : cueillir, à fleur de peau, à vue de nez, l’anomalie, le détail peut-être imperceptible qui ne s’accordait pas à l’ensemble, la faille minuscule par rapport à l’ordre habituel et prévisible. »
Le rat assassiné
Inégal, mais globalement réjouissant !« – Allô, dottori ? C’est vous pirsonallement ?
– Oui, Catarè, moi je suis. Qu’est-ce que tu veux, putain, à cette heure ?
– En premier endroit, je vous présentasse mes vœux. Beaucoup de bonne heure et de bien-à-être, dottori. En seconde, je voulais vous dire qu’il y a un mort de passage.
– Et toi, laisse-le passer.
Il fut tenté de raccrocher, puis le sens du devoir l’emporta.
– Qu’est-ce que ça veut dire, de passage ?
– Ça veut dire qu’ils l’ont trouvé à l’hôtel Reginella, celui qui est après Marinella, près de chez là où vous êtes chez vous.
– Bon, mais pourquoi tu as dit que c’était un mort de passage ?
– Dottori, à moi vous venez à le demander ? Un qui est à l’hôtel, cirtainement, un voyageur de passage c’est. »
Jour de l’An
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 14947
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 66
Localisation : Guyane
Re: Andrea Camilleri
j'ai bien aimé le livre lu (et la série TV) et surtout le langage
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Bédoulène- Messages : 20028
Date d'inscription : 02/12/2016
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Localisation : En Provence
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Des Choses à lire :: Lectures par auteurs :: Écrivains Italiens et Grecs
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