Boualem Sansal
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Boualem Sansal
Boualem Sansal
(né en 1949)
Boualem Sansal (en arabe : بوعلام صنصال), né le 15 octobre 1949 à Theniet El Had, petit village des monts de l’Ouarsenis, est un écrivain algérien d'expression française, principalement romancier mais aussi essayiste, censuré dans son pays d'origine à cause de sa position très critique envers le pouvoir en place. Il habite néanmoins toujours en Algérie, considérant que son pays a besoin des artistes pour ouvrir la voie à la paix et à la démocratie. Il est en revanche très reconnu en France et en Allemagne, pays dans lesquels ses romans se vendent particulièrement bien, et où il a reçu de nombreux prix.
Bibliographie
Romans :
· 1999 : Le Serment des barbares
· 2000 : L'Enfant fou de l'arbre creux
· 2003 : Dis-moi le paradis
· 2008 : Le Village de l'Allemand ou Le Journal des frères Schiller
· 2011 : Rue Darwin
· 2015 : 2084 : la fin du monde
Nouvelles :
· 2001 : La Voix
· 2004 : La Femme sans nom
· 2005 : « La Vérité est dans nos amours perdues », dans Des nouvelles d'Algérie, (Métailié).
· 2005 : « Homme simple cherche évènement heureux », Le Monde.
· 2005 : « Tous les bonheurs ne valent pas le déplacement », Magazine des Beaux Arts.
· 2006 : « La Terrible Nouvelle », Le Monde.
· 2008 : Ma mère in Ma mère (collectif)
· 2008 : Rendez-vous à Clichy-sous-Bois : Mohand ou La mort au coin de la rue, in Des nouvelles de la banlieue (collectif)
Documents et/ou essais :
· 2006 : Poste restante : Alger : lettre de colère et d'espoir à mes compatriotes
· 2007 : Petit éloge de la mémoire : quatre mille et une années de nostalgie
· 2013 : Gouverner au nom d'Allah : islamisation et soif de pouvoir dans le monde arabe
Barcarole- Messages : 3019
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 69
Localisation : Tours
Re: Boualem Sansal
Gouverner au nom d’Allah. Islamisation et soif de pouvoir dans le monde arabe
Le texte de Boualem Sansal, dit-il, n’est pas un traité académique, ni une investigation journalistique, ni un rapport d’expert en islamisme, ni un essai d’islamologie.
« Il est la réflexion d’un témoin, d’un homme dont le pays, l’Algérie en l’occurrence, a été très tôt confronté à l’islamisme, un phénomène inconnu de lui jusque-là. »
Pour moi, ce livre est un guide, un témoignage et une magnifique synthèse, un bon p'tit bouquin qui nous apporte un éclairage sur l’islam, religion complexe avec ses écoles de pensée qui ont inspiré ses mouvements, factions et sectes (sunnisme, chiisme, soufisme, kharidjisme, chacune ayant ses différents mouvements) ; et sur cette nébuleuse qu’est l’islamisme, ses ramifications, son évolution, ses risques. Boualem Sansal a vécu et vu de l’intérieur, depuis l’Algérie, la montée de cet islamisme avec inquiétude :
« Nous les avons accueillis avec sympathie, un brin amusés par leur accoutrement folklorique. Quelques années plus tard, nous découvrîmes presque à l’improviste que cet islamisme qui nous paraissait si pauvrement insignifiant s’était répandu dans tout le pays. »
Les premiers chapitres jettent les bases nécessaires pour distinguer toutes ces écoles de pensée de l’islam et leur rôle. Les chapitres suivants sont consacrés à l’islamisme et à ses débats dans le monde, son impact, ses dérives, et il y en a beaucoup. « L’islam est en pleine expansion dans le monde et cette expansion inquiète. » Et dans sa foulée, l’islamisme est aussi en expansion et les raisons en seraient inconnues, explique Boualem Sansal. L’islam est pris en main par les islamistes, nombreux et structurés, leur démarche est offensive : ils recrutent, endoctrinent, convertissent, développent des affaires dites islamiques (finance, commerces halal, écoles coraniques). Des cellules radicales sont formées. Tout est détaillé avec clarté. Sansal note ce paradoxe :
« Dans le même temps que l’actualité donne de lui une image repoussante, l’islam ne cesse de s’étendre, de se renforcer, de mobiliser et fasciner des foules, susciter des vocations et des conversions dans tous les pays, tous les milieux, jusque parmi les élites et les célébrités (scientifiques, sportifs, artistes et même des militaires qui ont combattu le terrorisme islamiste). »
En Europe, l’ascension de l’islamisme est fulgurante avec la radicalisation des jeunes musulmans de 2e et 3e générations et de leurs amis chrétiens... L’islam avait disparu du radar de l’histoire, dit Sansal, monopolisée par l’Occident chrétien depuis le Moyen Âge. En 2 ou 3 générations il est revenu au premier plan. Regain de piété, retour aux valeurs premières de l’islam (salafisme)… Selon l’auteur, la poussée de l’islamisme et son arrivée au pouvoir dans plusieurs pays arabes « inquiètent d’autant plus qu’on pense que la victoire de l’islamisme modéré prépare l’accession au pouvoir de l’islamisme radical et qu’il y a une intelligence à la manœuvre disposant de moyens illimités ».
Les courants religieux islamistes prennent leur source d’abord avec les Frères musulmans en Egypte (créés en 1928 et coordonnés depuis Londres), l'AKP en Turquie, Ennahda en Tunisie. D’autres courants ont des méthodes radicales, en Somalie, en Afghanistan, en Algérie, dans le nord du Mali (AQMI), au Nigeria…, le Hamas palestinien, le MSP algérien, Al-Nosra en Syrie, etc. Sansal explique les ramifications, la mission de leurs chefs, il passe en revue les les présidents assassinés par ces groupes au cours de l’histoire, les liens de la pieuvre Al-Qaida avec les Frères musulmans, etc. Au cours de l’histoire, il évoque le totalitarisme, le FLN…, et les choix que doivent faire les peuples entre des partis militaires et totalitaires ou des partis islamistes… Il évoque aussi la question de l’intégration et l’échec de leur politique. Je m’arrête là pour ces exemples car il n’y a pas de graisse dans son ouvrage impossible à résumer.
Un chapitre a attiré mon attention, celui qui parle de la négation du passé de ces peuples différents dans leur histoire, la négation de ces grands Empires dont ils sont issus, ces peuples qui avaient conçu « des religions remarquables », qui ont été conquis par les armées arabes, ces peuples revendiquant tous - par erreur - leur origine arabe (d’Arabie Saoudite) se croyant tous descendants du Prophète. Méprise :
« C’est un cas unique dans les annales des conquêtes tout au long de l’histoire humaine, sauf erreur il n’y a pas d’autre exemple de fusion aussi totale, jusqu’à disparaître soi-même. D’un bout à l’autre de ce monde, de la Mauritanie à l’Irak, en passant par l’Egypte, la Syrie, le Yémen, les peuples de ces régions se déclarent arabes et insistent sur la pureté de leur origine arabe… »
Car appartenir au peuple arabe c’était faire partie d’une élite, de la royauté, « au premier collège des premiers musulmans du monde ».
Cet ouvrage est bien documenté, clair, agréable à lire, mais je n’ai pu m’empêcher de ressentir un certaine tristesse due à tout ce gâchis (le mot est faible) au fur et à mesure de l’avancée de ce livre. Ce que j’énumère ici n’est qu’une infime partie du livre vu la richesse du sujet et sa complexité puisque même les spécialistes sont dépassés !
Et Boualem Sansal réussit à nous convaincre qu'il a toutes les raisons d’être inquiet.
mots-clés : #religion #terrorisme
Barcarole- Messages : 3019
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 69
Localisation : Tours
Re: Boualem Sansal
J'ai lu avec beaucoup d'attention ton commentaire, Barcarole. Je me suis un peu intéressée à l'Islam, son histoire, Mahomet, le Coran... mais je n'ai pas encore 'osé' m'aventurer du côté de la question de l'Islamisation. Il est peut-être temps, d'autant plus que le livre de Sansal se trouve à la médiathèque.
J'avais lu à sa sortie Le serment des Barbares, mais je n'avais pas compris grand' chose aux problématiques algériennes, j'étais trop jeune et en partie déconnectée de ces réalités-là. Il faudrait que je le reprenne pour voir...
J'avais lu à sa sortie Le serment des Barbares, mais je n'avais pas compris grand' chose aux problématiques algériennes, j'étais trop jeune et en partie déconnectée de ces réalités-là. Il faudrait que je le reprenne pour voir...
shanidar- Messages : 1592
Date d'inscription : 02/12/2016
Re: Boualem Sansal
Shanidar, mon commentaire n'est qu'une petite goutte dans l'océan de ce que raconte Boualem Sansal depuis Alger, et ce que raconte Boualem Sansal est une infime goutte dans ce vaste océan qu'est le sujet de l'islam et à sa suite l'islamisme, puisque son livre est synthétique. Donc si on s'intéresse à ce sujet, il faut aller plus loin et là on en a jamais fini. Mais c'est passionnant, moi aussi ce sujet m'intéresse. Il doit y avoir pléthore de documents, de tous pays, et des thématiques illimitées. Un puits sans fin !
Barcarole- Messages : 3019
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 69
Localisation : Tours
Re: Boualem Sansal
Oui mais de petite goutte en petite goutte on peut espérer commencer à remplir le puits insatiable de la connaissance !
shanidar- Messages : 1592
Date d'inscription : 02/12/2016
Re: Boualem Sansal
Rue Darwin
Boualem Sansal nous offre un beau roman, largement autobiographique, nourri de sa relation à l'Algérie, de son amour et de sa rage.
Sorti de la douceur de l'enfance au décès de son père, Yazid est récupéré par sa grand-mère, une richissime maquerelle aux décisions totalitaires, poussant à la va-comme-je-te-pousse au milieu d'un groupe d'enfants miraculés, « échecs » des avortements des prostituées qui travaillent à son service. C'est une bande de joyeux gamins qui se serrent les coudes, espionnent les adultes, partagent des secrets, créant ainsi des liens que la distance et les années ne suffiront pas à distendre. Puis Yazid fait le choix de retourner chez sa mère, dans un quartier pauvre d'Alger, et voit son paysage peu à peu envahi par une grande fratrie. Tous ces enfants font à l'âge adulte le choix de l'exil, alors qu'il reste aux côtés de sa mère sont, sans savoir jamais vraiment trouver ses marques, écartelé entre ses deux mondes. C’est au décès de la mère qu'il parvient à démêler les secrets de son enfance. L’histoire personnelle de Yazid se déroule sur fond de l'histoire contemporaine de ce pays, ses violences et ses drames.
Une très belle écriture porte ce roman tout de nostalgie et de colère, cette histoire mythique aux personnages improbables (quoique Sansal nous dise que la plupart ont bien existé). Une écriture parfois presque trop travaillée, noyant par moments le lecteur sous une accumulation censée traduire le grouillement et la violence.
Dans ce petit monde d'enfants malins espionnant une maquerelle irascible, on pense par moments à Garcia Marquez, mais il manque un petit quelque chose pour que l'alliance du « réalisme » et du « magique » nous porte dans un pur bonheur. Excellente lecture cependant, il ne manque qu'un petit vent de folie.
(commentaire récupéré)
mots-clés : #initiatique
Boualem Sansal nous offre un beau roman, largement autobiographique, nourri de sa relation à l'Algérie, de son amour et de sa rage.
Sorti de la douceur de l'enfance au décès de son père, Yazid est récupéré par sa grand-mère, une richissime maquerelle aux décisions totalitaires, poussant à la va-comme-je-te-pousse au milieu d'un groupe d'enfants miraculés, « échecs » des avortements des prostituées qui travaillent à son service. C'est une bande de joyeux gamins qui se serrent les coudes, espionnent les adultes, partagent des secrets, créant ainsi des liens que la distance et les années ne suffiront pas à distendre. Puis Yazid fait le choix de retourner chez sa mère, dans un quartier pauvre d'Alger, et voit son paysage peu à peu envahi par une grande fratrie. Tous ces enfants font à l'âge adulte le choix de l'exil, alors qu'il reste aux côtés de sa mère sont, sans savoir jamais vraiment trouver ses marques, écartelé entre ses deux mondes. C’est au décès de la mère qu'il parvient à démêler les secrets de son enfance. L’histoire personnelle de Yazid se déroule sur fond de l'histoire contemporaine de ce pays, ses violences et ses drames.
Une très belle écriture porte ce roman tout de nostalgie et de colère, cette histoire mythique aux personnages improbables (quoique Sansal nous dise que la plupart ont bien existé). Une écriture parfois presque trop travaillée, noyant par moments le lecteur sous une accumulation censée traduire le grouillement et la violence.
Dans ce petit monde d'enfants malins espionnant une maquerelle irascible, on pense par moments à Garcia Marquez, mais il manque un petit quelque chose pour que l'alliance du « réalisme » et du « magique » nous porte dans un pur bonheur. Excellente lecture cependant, il ne manque qu'un petit vent de folie.
(commentaire récupéré)
mots-clés : #initiatique
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 64
Localisation : Roanne
Re: Boualem Sansal
Le train d'Erlingen ou La métamorphose de Dieu.
C'est un livre qui se veut très intelligent.
D'abord parce qu'il parle du monde d'aujourd'hui, vaste programme dans la lignée de l'attentat du Bataclan, et qu'il ne voudrait pas laisser passer un seul des aspects politique, écologique, humaniste, philosophique, sociologique, littéraire, et j'en passe, à travers un curieux mélange des genres réunissant fantastique, dystopie, fable politique, roman historique, roman ancré dans la réalité d'aujourd'hui...Il parle de la société de consommation, du réchauffement climatique, de la mondialisation, de la guerre, des islamistes et des religions en général, des migrants, de l'humanité et de inhumanité des hommes, de leurs grandeurs et lâchetés. J'en oublie, je crois.
Et puis il adopte une forme atypique, pas une forme romanesque trop banalement simple, mais un amas de lettres, de notes, plus un roman inachevé posthume, espèce de délire post-traumatique prophétique, complété par un autre roman censé finir le précédent, lesquels se font miroir par des généalogies jumelles imbriquées labyrinthiques, des réflexions socio-politico-philosophiques en tartines : dis-donc, Sansal, il y a quand même écrit ROMAN sous le titre....Et certaines pages prouvent même qu'il sait écrire de façon à être compris.
Il ne faut pas oublier le fameux thème-fil rouge de la métamorphose (qui consiste bien souvent en la simple évolution des personnage au fil de leurs expériences). On a même droit à une explication de texte sur La métamorphose de Kafka, dispatchée au fil des pages, dont on finit par se demander si Sansal n'a pas recyclé un vieil article universitaire opportunément ressorti d'un fond de tiroir. Et cerise sur le gâteau, à un résumé en quelques pages de le Désert des tartares, car, mais oui, le monde est absurde, la guerre, la violence, tout ça,
Sansal est un érudit, que voulez-vous. Oui, mais en fait je m'en fiche, ce que je veux, c'est un bon bouquin, avec un minimum de cohérence et d'humilité, pas un truc confus pseudo-savant qui ne sait pas où il va, mais y va avec assurance par des chemins tortueux (quoique je me demande si le roman inachevé n’est pas inachevé faute de savoir où l'emmener). Car je me dis que l'intelligence littéraire, ça n’est pas l'étalage d'érudition, la recherche de l'originalité à tout prix, l'éparpillement intellectuel, la pensée profonde mais ordinaire, le brio factice .
J'ai un peu honte : qui suis-je pour juger M. Sansal, ou son œuvre ? Personne. Juste quelqu’un qui n'a pas trouvé son plaisir là où elle attendait beaucoup, quelqu'un de pas assez intelligent pour jouir de ce genre de truc.
Je suggère la création du mot-clé: fourre-tout .
C'est un livre qui se veut très intelligent.
D'abord parce qu'il parle du monde d'aujourd'hui, vaste programme dans la lignée de l'attentat du Bataclan, et qu'il ne voudrait pas laisser passer un seul des aspects politique, écologique, humaniste, philosophique, sociologique, littéraire, et j'en passe, à travers un curieux mélange des genres réunissant fantastique, dystopie, fable politique, roman historique, roman ancré dans la réalité d'aujourd'hui...Il parle de la société de consommation, du réchauffement climatique, de la mondialisation, de la guerre, des islamistes et des religions en général, des migrants, de l'humanité et de inhumanité des hommes, de leurs grandeurs et lâchetés. J'en oublie, je crois.
Et puis il adopte une forme atypique, pas une forme romanesque trop banalement simple, mais un amas de lettres, de notes, plus un roman inachevé posthume, espèce de délire post-traumatique prophétique, complété par un autre roman censé finir le précédent, lesquels se font miroir par des généalogies jumelles imbriquées labyrinthiques, des réflexions socio-politico-philosophiques en tartines : dis-donc, Sansal, il y a quand même écrit ROMAN sous le titre....Et certaines pages prouvent même qu'il sait écrire de façon à être compris.
Il ne faut pas oublier le fameux thème-fil rouge de la métamorphose (qui consiste bien souvent en la simple évolution des personnage au fil de leurs expériences). On a même droit à une explication de texte sur La métamorphose de Kafka, dispatchée au fil des pages, dont on finit par se demander si Sansal n'a pas recyclé un vieil article universitaire opportunément ressorti d'un fond de tiroir. Et cerise sur le gâteau, à un résumé en quelques pages de le Désert des tartares, car, mais oui, le monde est absurde, la guerre, la violence, tout ça,
Sansal est un érudit, que voulez-vous. Oui, mais en fait je m'en fiche, ce que je veux, c'est un bon bouquin, avec un minimum de cohérence et d'humilité, pas un truc confus pseudo-savant qui ne sait pas où il va, mais y va avec assurance par des chemins tortueux (quoique je me demande si le roman inachevé n’est pas inachevé faute de savoir où l'emmener). Car je me dis que l'intelligence littéraire, ça n’est pas l'étalage d'érudition, la recherche de l'originalité à tout prix, l'éparpillement intellectuel, la pensée profonde mais ordinaire, le brio factice .
J'ai un peu honte : qui suis-je pour juger M. Sansal, ou son œuvre ? Personne. Juste quelqu’un qui n'a pas trouvé son plaisir là où elle attendait beaucoup, quelqu'un de pas assez intelligent pour jouir de ce genre de truc.
Je suggère la création du mot-clé: fourre-tout .
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
Date d'inscription : 02/12/2016
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Localisation : Roanne
Re: Boualem Sansal
Pas lu, donc peut pas parler, mais cette (non-)appréciation topoclienne est assez inhabituelle pour m'interloquer : ce roman n'est pas supposé traiter de la mainmise de l’extrémisme religieux sur la société !?
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« Nous causâmes aussi de l’univers, de sa création et de sa future destruction ; de la grande idée du siècle, c’est-à-dire du progrès et de la perfectibilité, et, en général, de toutes les formes de l’infatuation humaine. »
Tristram- Messages : 15923
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Boualem Sansal
topocl a écrit:Je suggère la création du mot-clé: fourre-tout .
- C'est pour ça que j'utilise parfois le bien pratique... :
- contemporain ?
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Keep on keeping on...
Re: Boualem Sansal
fourre-tout <=> contemporain ??
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Tristram- Messages : 15923
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Boualem Sansal
c'est plaisant les critiques négatives ! je ne me suis pas ennuyée à te lire topocl !
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“Lire et aimer le roman d'un salaud n'est pas lui donner une quelconque absolution, partager ses convictions ou devenir son complice, c'est reconnaître son talent, pas sa moralité ou son idéal.”
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"Il n'y a pas de mauvais livres. Ce qui est mauvais c'est de les craindre." L'homme de Kiev Malamud
Bédoulène- Messages : 21622
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 79
Localisation : En Provence
Re: Boualem Sansal
Pareil !! (ça donne envie d'aller y voir par contre)
Quasimodo- Messages : 5461
Date d'inscription : 02/12/2016
Age : 29
Re: Boualem Sansal
Tout à fait. Et c'est pas pervers, ça ??!!Quasimodo a écrit:(ça donne envie d'aller y voir par contre)
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Tristram- Messages : 15923
Date d'inscription : 09/12/2016
Age : 68
Localisation : Guyane
Re: Boualem Sansal
Oui, allez y voir. C'est pour moi un ratage, mais tout n’est pas à jeter, évidemment. Le début a un côté fascinant. Et certains pourront être séduit-e-s par cette envie de toucher à l'universalité.
Et oui aussi je suppose que le thème est bien le radicalisme religieux, mais c'est tellement noyé dans la masse. Trop de thèmes tue le thème, je dirai. Rien que cette idée de train qui évoque la Shoah est le commencement de cet amalgame de type gloubi-boulga.
Et oui aussi je suppose que le thème est bien le radicalisme religieux, mais c'est tellement noyé dans la masse. Trop de thèmes tue le thème, je dirai. Rien que cette idée de train qui évoque la Shoah est le commencement de cet amalgame de type gloubi-boulga.
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Flore Vasseur
topocl- Messages : 8546
Date d'inscription : 02/12/2016
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Localisation : Roanne
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