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Sony Labou Tansi

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Message par Dreep Lun 10 Fév - 21:59

Sony Labou Tansi
(1947 - 1995)

Sony Labou Tansi 838_so10

Sony Labou Tansi est né de père congolais (RDC) et d'une mère congolaise (RC). Aîné de sept enfants, Marcel Sony apprend le français à l'école, puis étudie à l'École Normale Supérieure d'Afrique centrale (ENSAC). À partir de 1971, il enseigne le français et l'anglais à Kindamba puis à Pointe-Noire.

À la publication de son premier roman, en France en 1979, il choisit pour pseudonyme Sony Labou Tansi, en hommage à Tchicaya U Tam'si. Satire féroce de la politique fondée sur la torture, le meurtre et le culte de la personnalité, dénonciation de la dictature, La Vie et demie se déroule dans un pays imaginaire, la Katamalanasie.
Ce roman est salué par la critique internationale, notamment française, au point que le roman fait figure d'œuvre majeure pour toute l'Afrique, selon les propos de l'écrivain franco-congolais Alain Mabanckou : « S’il y a trois romans qui reviennent sans cesse comme importants dans la littérature d’Afrique noire, ce sont ceux de Yambo Ouologuem (le Devoir de violence), d’Ahmadou Kourouma (les Soleils des indépendances) et de Sony Labou Tansi (la Vie et demie). Au sujet de ce dernier, la critique française fut laudative. On parla d’une écriture rabelaisienne. On fit le parallèle avec l’univers latino-américain, en particulier celui de Gabriel García Marquez. »

Dramaturge, fortement soutenu par le festival des francophonies en Limousin, ses pièces de théâtre sont jouées en France, en Allemagne, en Italie et aux États-Unis. Il a dirigé la troupe du Rocado Zulu Théâtre à Brazzaville.
La reconnaissance internationale vient en 1973, lorsqu'il reçoit pour la première fois le premier prix du Concours de théâtre interafricain, performance qu'il réitérera à trois reprises. Il sera également primé au festival de la Francophonie de Nice, et recevra en 1983 le Grand prix de l’Afrique noire, puis, en 1988, le prix Ibsen.

Il a toujours vécu au Congo-Brazzaville et s'est rapproché, à la fin de sa vie, du leader Bernard Kolélas. En 1992, il est élu député de Makélékélé, ce qui le conduit à de nouvelles prises de position, selon la journaliste Sophie Joubert : « C’est d’abord en poète, voyant rimbaldien plutôt que visionnaire, puis en homme politique qu’il interpelle François Mitterrand et Jacques Chirac sur le nécessaire respect de la tradition humaniste de la France, le devoir d’ingérence, l’échec de l’aide au développement et la tolérance coupable envers les dictatures africaines. »
En 1994, Il est radié de la fonction publique et son passeport lui est retiré à la suite de son opposition politique au président Pascal Lissouba.

Ayant contracté le virus du sida mais incapable d'obtenir le traitement adéquat en l'absence d'un passeport et donc d'une autorisation de sortie du pays, il meurt à l'âge de 47 ans, le 14 juin 1995, quatorze jours après son épouse Pierrette, morte de la même maladie le 31 mai 1995.

Bibliographie :

Récits et romans :
La Vie et demie, Seuil, 1979.
L'État honteux, Seuil, 1981.
Lèse-majesté, ACCT, 1982.
L'Anté-peuple, Seuil, 1983. Grand prix littéraire d'Afrique noire.
Les sept solitudes de Lorsa Lopez, Seuil, 1985. Palme de la Francophonie.
Les Yeux du volcan, Seuil, 1988.
Le Coup de vieux, Présence Africaine, 1988.
Le Commencement des douleurs, Seuil, 1995.
L'Autre Monde', Revue noire, 1997.

Théâtre :
La Parenthèse de sang, suivi de Je soussigné cardiaque, Hatier, 1981.
Moi, veuve de l'empire, L'Avant-Scène, 1987.
Qui a mangé madame d'Avoine Bergotha, Lansman, 1989.
La Résurrection rouge et blanche de Roméo et Juliette, revue Acteurs, 1990.
Une chouette petite vie bien osée, Lansman, 1992.
Une vie en arbre et chars...bons, Lansman, 1992.
Théâtre complet, 2 volumes, Lansman, 1995.
Antoine m'a vendu son destin, Accoria, 1997.
La Rue des mouches, Éditions Théâtrales, 2005.
Qui a mangé Madame d'Avoine Bergotha, Lansman, 2014
Qu'ils le disent, qu'elles le beuglent, Lansman, 2014
Une vie en arbre et chars... bonds, Lansman, 2015
Une chouette petite vie bien osée, Lansman, 2015

Poésie :
Poèmes et vents lisses, Le Bruit des autres, 1995.
Poèmes, édition critique, Éditions du CNRS, 2015.

Entretiens et lettres :
Sony Labou Tansi, paroles inédites, Éditions Théâtrales, 2005.
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Message par Dreep Lun 10 Fév - 22:01

Les sept solitudes de Lorsa Lopez

Sony Labou Tansi 97820210

Estina Benta, l’épouse de Lorsa Lopez a été massacrée. Le meurtre provoque un soulèvement des femmes de Valancia, avec Estina Bronzario en chef de file. À part décrire le climat d’extrême violence qui règne dans le roman de Sony Labou Tansi, je ne peux guère en dire beaucoup plus sur ce qu’il raconte puisque souvent je ne comprenais rien. J’ai pourtant accroché, parce qu’ici l’énergie poétique contrebalance tout. Une énergie carnassière, pleine de bruit et de… couleur. Sony Labou Tansi parle beaucoup du corps humain : ignoble lorsqu’il est déchiqueté ; merveilleux, sensuel, lorsqu’il est en vie, non-vulnérable.

Sony Labou Tansi a écrit:Moi aussi je m’étais mise à l’aimer avec la même force du nombril noué sur le monde, très fort. Aussi fort qu’il m’est impossible de l’affirmer. Je l’avais dans mon ventre en guise de viscères, odeur d’amour, eau et jus de rêve, petit lac de paix couleur de pleine lune : le grand poème infini du sang fête le sang, le sang qui cogne son feu sur la paroi de l’être tout entier…

En dehors de quelques fulgurances, le lyrisme de Sony Labou Tansi est plutôt contenu : il y a plus d’urgence à décrire un climat où la déréliction et la terreur sont de mise, où l’assassinat devient quotidien, inévitable. Mais Les sept solitudes de Lorsa Lopez est aussi fait de petites phrases magiques, de belles images qui inoculent un peu d’espoir et un peu de paix dans cette fournaise du crime.


Mots-clés : #conditionfeminine #violence
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Message par Armor Mar 11 Fév - 2:03

A la lecture de la bio c'était a priori un auteur qui me tentait bien, mais si tu n'as rien compris, je crains que ça ne soit encore pire pour moi ! Sony Labou Tansi 1390083676

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Message par Bédoulène Mar 11 Fév - 7:49

merci Dreep ! je garde dans un coin de ma liste

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Message par Tristram Mar 11 Fév - 12:55

Moi aussi ; je l'aborderais volontiers par La Vie et demie (si je le trouve).

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Message par Quasimodo Mar 11 Fév - 12:59

Je suis assez tenté par celui-ci, Dreep, merci pour le commentaire !
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Message par Dreep Mar 11 Fév - 13:32

Armor a écrit:A la lecture de la bio c'était a priori un auteur qui me tentait bien, mais si tu n'as rien compris, je crains que ça ne soit encore pire pour moi ! Sony Labou Tansi 1390083676

Oui mais le fait de ne pas comprendre n'avait pour moi rien de rédhibitoire, l'intrigue est secondaire, c'est comme un fragment de poésie épique, on saisit le climat, les métaphores et on apprécie... ou pas...! Wink
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Message par Armor Mar 11 Fév - 14:16

Dreep a écrit:
Oui mais le fait de ne pas comprendre n'avait pour moi rien de rédhibitoire, l'intrigue est secondaire, c'est comme un fragment de poésie épique, on saisit le climat, les métaphores et on apprécie... ou pas...! Wink

J'avais bien saisi. Je pense que je suis trop cartésienne pour ce type de récit. A chaque fois que j'ai essayé ça a été un échec total. Sony Labou Tansi 1390083676

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Message par Dreep Sam 2 Avr - 13:27

La vie et demie

Sony Labou Tansi 41czuy10

Sony Labou Tansi a inventé un pays africain, la Katamalanasie, où règne une violence extrême ; la chronique qu'en fait le romancier congolais est assez sidérante dans sa forme : en boucles. Des générations de tyrans (des "guides") se succèdent et se mélangent ― par procréation ― avec les descendants de leurs ennemis, Martial et Chaïdana. L'histoire se répète et c'est peu dire, les noms et les faits se perpétuent par la vengeance et surtout par la souillure. De façon plus ou moins détournée, Sony Labou Tansi emploie différents mots pour évoquer cette souillure primordiale. Couleurs, sève (qui peut aussi désigner le liquide séminal), viande, gifles, choses et mots du corps ou associés à lui. Pareillement de nombreux mots sont détournés de leur sens, sans que ce soit cela qui altère la clarté du texte. Les mêmes métaphores reviennent et la langue de systématise, le récit aussi par-delà ces multiples embranchements. Rameaux se rattachant à la même logique (ou la même lignée) carnassière et obsessionnelle, une fournaise qui finit par avoir raison du lecteur.

Sony Labou Tansi a écrit:La bagarre contre le vert durait déjà depuis deux ans. Deux ans et de grosses poussières. Ils arrièvent dans la zone de la forêt où il pleut éternellement. Le bruit des gouttes de pluie sur les feuilles a quelque chose d’affolant. Il fatigue les nerfs. Martial Layisho et Chaïdana se bouchaient les oreilles, mais le monde du silence était aussi affolant que celui du tac tac des gouttes d’eau sur les feuilles ― la folie nous guerre, disait souvent Chaïdana. ― La folie nous guette, répondait Martial. On a un si fort besoin des autres. Il y a des moments où j’ai envie de montrer mes papiers à ces feuilles, à ces lianes, à ces champignons. On a besoin des autres n’importe quels autres. Ils essayaient parfois d’écouter la chorale des bêtes sauvages, la symphonie sans fond de mille insectes, ils essayaient d’écouter les odeurs de la forêt comme on écoute une belle musique.
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Message par Tristram Sam 2 Avr - 13:42

Evidemment un auteur et un livre qui m'interpellent : je vais donc les découvrir bientôt !

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Message par Bédoulène Sam 2 Avr - 23:20

merci Dreep, je pourrai apprécier

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Message par Tristram Sam 9 Avr - 12:11

La Vie et Demie

Sony Labou Tansi 41czuy10

À Yourma la capitale d’une Katamalanasie fictive dans l’indépendance post-coloniale, l’irascible Guide Providentiel massacre la loque-père devant sa famille, puis la lui fait manger ; les dernières paroles de l’opposant tué sont « Je ne veux pas mourir cette mort. » Le cartomancien Kassar Pueblo prescrit qu’une de ses filles, la belle Chaïdana au « corps formel », doit dormir avec le Guide (sans relations sexuelles) pour tenir à distance le fantôme de son père.
« … Ils m’ont mis là-dedans un corps et demi, répétait-elle au médecin personnel du Guide Providentiel qui fauchait quelques instants au programme officiel et pénétrait dans la chambre excellentielle avec la complicité de l’un ou de l’autre garde. Vous ne pouvez pas deviner, docteur, vous ne pouvez pas savoir comme ça vibre une chair et demie. »
Le sanguinaire dictateur, prédateur acharné à « tuer la vie », est carnivore, voire cannibale :
« Le kampechianata [« Nom que le guide donnait à son plat de viande crue »] vous ajoute un peu de chair dans la chair. »

« …] le pouvoir est dans le sang, on n’a pas besoin d’intelligence pour le savoir. »

« J’ai déjà des millions de corps en mon corps. »
Le sang de l’assassiné marque de noir indélébile tant son bourreau que sa fille sur la main de laquelle il écrit « il faut partir » ; elle se réfugie à l’hôtel La Vie et Demie.
Chaïdana se donne à de hauts dignitaires, qui en meurent.
« En deux ans, Chaïdana avait servi du champagne à trente hauts personnages de la tragédie katamalanasienne. »
En représailles, le fantôme de son père la gifle, la bat, et même la viole (c’est la « gifle intérieure »).
Le Guide, à l’origine d’une lignée de même acabit, soutenu voire issu de « la puissance étrangère qui fournissait les guides » (l’ex-colonisateur), est « président fondateur donc, suivant le fin piège constitutionnel, président à vie de la république communautariste de Katamalanasie. »
Son pouvoir s’incarne dans sa sexualité (ses « tropicalités », terme qui désigne aussi les spécificités −négatives − africaines) :
« Le Guide Providentiel alla aux toilettes pour une dernière vérification de ses armes. Il s’y déshabilla − pour cette femme qui ressemblait curieusement à sa belle disparue, il entendait faire des longs spéciaux entrecoupés de moussants comme il en faisait dans sa jeunesse. Il ne réussirait plus les salivants à cause de ce désordre que son impuissance temporaire avait laissé dans ses reins. Il ne réussirait plus jamais ses chers pétaradants, ni ses cataractes, ni ses bouchons. Il avait pris un rude coup de vieux par le bas, mais c’était encore un mâle digne, parfois même un mâle à performances, qui réussissait des ondulants et autres. Il opéra son badigeon intime d’un liquide à base de sève de rue, mit sa poudre verte et ses extraits de tabac de léopard, but quatorze gouttes d’un flacon qu’il gardait toujours sur lui en pareilles circonstances et n’avait pas oublié les deux gouttes dans les narines pour bien amplifier le mouvement respiratoire. »
L’érotisme paillard, ainsi que les pratiques superstitieuses, sont caractéristiques de cette région d’Afrique (je peux en témoigner, ayant séjourné en Katamalanasie). De même les curieux trafics d’identités (documents : changements, échanges de noms, avec des connotations plus profondes), l’emploi de subtils poisons et le « commerce d’hommes morts ou vivants » font partie des réalités de cette contrée.
La fille de Chaïdana, qui porte le même prénom, devra fuir dans la forêt, chez les Pygmées, et après nombre d’aventures reviendra assurer la descendance du premier Guide – et ce sera « l’enfer », d’un « cimetière des Maudits » à l’autre.
Après nombre de parricides révolutions de palais, de « Jean » au pouvoir et de prophéties apocalyptiques, les scissions et guerres deviennent récurrentes.
Cette chronique (Sony parle de « fable » dans son Avertissement liminaire) d’une dynastie héréditaire de despotes est aussi féroce que ces tyrans à la Márquez (un « état de maternité » de « dix-huit mois et seize jours », une vie de « cent trente-trois ans et neuf mois »), sortes de truculents ogres hauts en couleur, d’une démesure rabelaisienne. Et cette rage alimente un fantastique animiste, une parodie carnavalesque, un lyrisme épique, une absurdité ubuesque, nourrie de l’arbitraire, de l’excès, de l’absolutisme irrationnel caractérisés par le culte de la personnalité.
J’ai été frappé par ce jugement du narrateur/auteur (et ce malgré la persistance des « Gens de Martial » :
« Ici c’est la terre des lâches. »

« Et le pays nous demande d’être forts dans l’acte de fermer les yeux. »

« − Si les morts sont plus forts que nous, pensait-elle, s’ils sont plus forts que nous, mon père doit être devenu un lâche. Un lâche, donc rien du tout. Car, à part le courage, il n’avait jamais rien eu. »
Ce roman réussit la synthèse d’une vision de l’Afrique (centrale au moins) à dimension universelle, la surgie d’une langue créatrice enracinée dans l’oralité du conte et le chaos : une terrible prise de conscience.
« On ne mit aucun nom sur la pierre tombale. Juste deux dates, et la phrase : "J’ai été une sale parenthèse." On aime tant ajouter ou retrancher quelque chose aux morts. »

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Message par Bédoulène Sam 9 Avr - 16:10

eh bien que ce soit en "Katamalanasie" (où tu as vécu Rolling Eyes ) ou autre ; c'est plutôt un pays à éviter si les pratiques ont persisté.

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Message par Tristram Sam 9 Avr - 16:30

Il y a beaucoup de choses que tout le monde connaît (et qu'on peut constater) qui n'apparaissent pas toujours dans les médias... Et même les rumeurs (forme de conte oral) sont significatives.

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Message par Bédoulène Sam 9 Avr - 17:17

merci Tristram, oui les médias et les rumeurs, pas de confiance illimitée tout de même !

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Message par Tristram Sam 9 Avr - 17:38

Certes ! Mais quand on a un peu accès aux coulisses, quand on est attentif aux bruits de couloir et quand on écoute des témoignages, quand on additionne des faits et lit entre les lignes, quand des évènements attestés ne font bizarrement pas la une, et quand en prime on trouve d'étranges résonances chez des écrivains du cru quand ils ne sont pas cuits par le pouvoir, si en prime on suit les travaux d'historiens, d'ethnologues et le fact checking disponible, même en restant circonspect on ne peut pas ne pas se poser de questions.

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Message par Bédoulène Dim 10 Avr - 8:46

et il faut absolument se poser des questions après ces "si".

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Message par Dreep Mar 12 Avr - 16:57

Merci Tristram, ton commentaire est plus éclairant que le mien
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Message par Tristram Mar 12 Avr - 17:06

Plus détaillé peut-être. En tout cas merci pour cette découverte ; j'ai presque honte d'avoir méconnu cet auteur important.

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