Que restera-t-il de vos lectures d'avril 2020 ?

Mignon ce frigo

pas lu grand chose (je couds des masques, je cuisine...)

mais Evguénia Guinzbourg : Le ciel de la Kolyma +

La peste de Camus

Très contente de ma série "épidémies" avec en tête, évidemment La peste de Camus que j'ai toujours considéré comme un chef d'oeuvre absolu.

Et d'excellentes choses :
Le ciel par dessus le toit de Natacha Appanah
L'amour aux temps du choléra de Garcia marquez
L'aveuglement de Saramago
Mémoire vives de Edward Snowden
Le lambeau de Philippe Lançon

Un mois d'avril positif mais aucun roman :

*****

La passion du Whisky d'Anne Sophie Bigot


****

Vote et handicap de Cyril Desjeux


et plein de lectures en cours non finies.

Je garde le souvenir du récit exceptionnel et flamboyant d'une enfance cabossée au coeur de la Grande Dépression.
Ainsi qu'un roman-fleuve sur la révolution russe de 1905, souvent passionnant mais par moments confus et étouffant dans le style.

Un jardin de sable (Earl Thompson) *** 1/2

Viktor Vavitch (Boris Jitkov) ** 1/2

D'abord :

- Jours de reve - L'Age d'or : Kenneth Grahame


Puis :


- Mascaro, le chasseur des Amériques : Haroldo Conti


Et : 


- Kolka : Bengt Ohlsson
- Des raisons de vivre : Ami Hempel
- La vie réelle des petites filles : Chantal Thomas

Même vu comme ça c'est un mois d'Avril "bizarre". Il y a du bon autour de conneries aussitôt oubliées et du télétravail extraterrestre.

Du très très bon même, bien que ce ne soit pas toujours le mot le plus juste. Mention spéciale pour les deux outsiders du mois L'ours est mon maître et Mother Night ?

Livres :
- L'ours est mon maître de Valentin Pajetnov
- Les Croix de bois de Roland Dorgelès

Film :
- Mother Night
- Krzyżacy / Les Chevaliers teutoniques
- The Haunting / La Maison du diable

Livres :

Federico García Lorca, Noces de sang : la première lecture de cette pièce il y a quelques années m'avait laissé un sentiment mitigé. Rien de tel cette fois, c'est une splendeur. Si on le peut, mieux vaudrait-il la lire dans le texte : la simplicité de l'écriture perd de sa beauté à la traduction. Et l'espagnol y est plus qu'accessible.

Jacques Cazotte, Le Diable amoureux : grand plaisir de lecture, de ceux qui ne marqueront pas longtemps : je l'oublie déjà.
Yves Ravey, Dieu est un steward de bonne composition : pas mal du tout, contrairement au Diable amoureux, ça accroche…
(voir leurs fils)

Cervantes, Don Quichotte, première partie.


Films :

The danish girl : à vif, troublant.

Les Contes de Terremer : je suis mitigé, car la beauté monumentale du dessin ne masque pas longtemps la puérilité du scénario.

Les quatre cents coups : pas le Truffaut qui m'a le plus intéressé. Sans doute faut-il voir les films du cycle d'Antoine Doisnel comme un tout et non comme des films indépendants les uns des autres.

Riche mois d’Avril, rien entièrement raté (sauf un?), et quelques perles :

Grand coups de coeur :
Richard Wagamese – Indian Horse *****
Tove Jansson – Le livre d’un été *****
Jocelyne Saucier – Les Héritiers de la mine *****
Sergueï Dovlatov – Le journal invisible. Le livre invisible *****

Très beaux :
Jean-Marie Gueulette – Petit traité de la prière silencieuse ****/*
Joseph Roth – La toile d’araignée ****/*
William Shakespeare – Songe d’une nuit d’été ****

Et aussi :
Anne Philipe – Le Temps d’un soupir ***/*
Walter Kappacher – Ein Amateur ***/*
Robert Seethaler – Jetzt wirds ernst ***/*

Pas trop apprécié :
Wolfgang Büscher, Christine Kensche, Uwe Schmitt – Acht deutsche Sommer **/*

Woauh! tu t'es éclaté en avril, tom léo!

topocl a écrit:Woauh! tu t'es éclaté en avril, tom léo!

Oui. Effet de Corona! Ce n'est pas moi qui se plaindra de cette sorte de colateralisme!

@tom léo : lequel de Wolfgang Büscher tu n'as pas apprécié ?

Bédoulène a écrit:@tom léo : lequel de Wolfgang Büscher tu n'as pas apprécié ?

Dans ce livre "Acht deutsche Sommer", on décrit en huit nouvelles allant de 1945 à 2015 (tous les dix ans une histoire) par l'exemple d'un(e) protagoniste une situation soi-disant typique de l'Allemagne de cette époque. Les trois auteurs se sont repartis les t^ches. Et perso, je trouvais la tonalité assez... conservateur chez les deux hommes! Mme Kensche elle, a fait le portrait de deux femmes: et cela m'a plu le plus!

d'accord, merci

moi j'ai bien aimé le livre "loin de la mer : à pieds dans les grandes plaines " où il travgerse les USA

Bédoulène a écrit:d'accord, merci

moi j'ai bien aimé le livre "loin de la mer : à pieds dans les grandes plaines " où il travgerse les USA

Jusqu'à maintenant j'ai aimé tous les (autres) livres de Büscher, on est bien d'accord!

Tom Leo @ Jusqu'à maintenant j'ai aimé tous les (autres) livres de Büscher,

Idem.